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30 juin 2022

Le Billet de la semaine

Bonjour à vous toutes et à vous tous,

Le Jeune homme (Gallimard, 2022) d’Annie Ernaux s’apparente plus à une novella (27 pages de texte) qu’à un roman. Comme toujours, le récit est écrit au « je » puisqu’il s’agit d’une autre fenêtre qu’ouvre sur l’intime l’écrivaine octogénaire française.

L’incipit se lit comme suit : « Si je ne les écris pas, les choses ne sont pas allées jusqu’à leur terme, elles ont été seulement vécues. » Ou, encore, quelques lignes plus loin : « Souvent j’ai fait l’amour pour m’obliger à écrire. […] J’espérais que la fin de l’attente la plus violente qui soit, celle de jouir, me fasse éprouver la certitude qu’il n’y avait pas de jouissance supérieure à celle de l’écriture d’un livre. »

Fille d’épiciers-cafetiers d’Yvetot, Annie Ernaux avait 54 ans au moment de sa rencontre avec A. Son amant de 28 ans, natif de Normandie, vivait alors à Rouen, ville où, drôle de coïncidence, l’écrivaine avait étudié et où, fait encore plus étonnant, le logement de A. faisait face à l’Hôtel-Dieu où, à 23 ans, elle avait été hospitalisée à la suite d’un avortement clandestin qui avait mal tourné.

Ils se voient d’abord les fins de semaine, puis de plus en plus souvent. Tous deux, d’origine populaire, c’est peut-être, avec leur attirance sexuelle, l’un de leurs seuls points communs. Bien sûr, les gens jasent autour d’eux ; les amis de A. ne comprennent pas la relation qu’il entretient avec une femme qui pourrait être sa mère. « Il m’arrachait à ma génération mais je n’étais pas dans la sienne. » (p. 17) « Il était le passé incorporé », comme elle le dit si joliment page 21.

Les écrits d’Annie Ernaux ne comprennent aucune fioriture ni métaphore. Elle va droit au but, choisit parcimonieusement les mots qu’elle emploie, et même si tout part de sa personne – non, ce n’est pas du narcissisme –, elle englobe l’universel en parlant des femmes et de la société.

J’ai lu ce livre de manière distanciée. Pourquoi ? Parce qu’Annie Ernaux décrit ce qu’elle a vécu à la fin du millénaire sans pathos, sans regrets, mais de manière cérébrale. Je pense que son œuvre aura une influence certaine pour beaucoup d’entre nous.

Je vais maintenant poursuivre ma lecture avec L’Étreinte de Philippe Vilain (né en 1969), ce fameux « jeune homme » qui a donné, en 1997, sa version de sa relation avec Annie Ernaux. Je vous en reparle !


Le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) présente, jusqu’au 28 août prochain, l’installation performative intitulée Musée d’art actuel / Département des invisibles (MAADI) dont le directeur général et conservateur en chef est nul autre que le polyvalent Stanley Février.

Pourquoi ce plasticien, né en 1976 à Port-au-Prince et qui travaille au Québec depuis 34 ans, a-t-il senti le besoin de créer son propre musée ? Parce qu’il y a sous-représentation d’artistes issus de minorités ethniques, de femmes ou de communautés autochtones dans les institutions muséales et les galeries d’art. Ainsi, en collaboration avec Laura Delfino, muséologue et commissaire invitée, et Iris Amizlev, conservatrice – Projets et engagement communautaires au MBAM, il a voulu donner une place de choix à 25 artistes québécois.

Ce qui rend le projet d’autant plus intéressant et assez unique, c’est que les 27 œuvres que l’on peut voir dans le pavillon Michal et Renata Hornstein – dans une petite salle située à la gauche de l’escalier monumentale menant à l’exposition L’Heure mauve de Nicolas Party –, font partie de la collection privée de Stanley Février.

En effet, depuis 2006, il acquiert des peintures, photographies, sculptures, vidéos, installations en tous genres auprès de talentueux créateurs, souvent restés dans l’ombre. Soyons honnête ! Peu de gens, moi la première, connaissent le travail de Clovis-Alexandre Desvarieux (dit Séadé) ou celui de Claudia Bernal ; de José Dupuis ou de Maria Ezcurra ; de Montserrat Duran Muntadas ou de My-Van Dam ; de Wilman Gomez Tamayo ou de Vanessa Suzanne.

Plusieurs sujets sont abordés ici qui portent à réfléchir sur les répercussions de certaines politiques dans notre quotidien, sur nos rapports à l’autre, à la famille, au temps, à la transmission, aux coutumes et aux rites ancestraux.

Les vendredis et samedis du mois de juin et de juillet, durant trois heures, de 14 h à 17 h, Stanley Février sera sur place « pour donner vie à l’installation », tandis que les jeudis et dimanches, de 14 h à 16 h, des guides-ressources du MBAM seront, et je cite, « présents au cœur de l’installation et participeront à l’aspect performatif de l’œuvre en interagissant avec les visiteurs de façon surprenante et ludique ». Intriguant, non ?

Avec la mise en espace de cette exposition, Stanley Février a posé un geste concret d’ouverture et de partage. J’espère que cette belle initiative en inspirera d’autres. Vive la diversité et l’équité !


Les Irrésistibles de Marie-Anne ont aussi leur page Facebook. Venez voir !

https://www.facebook.com/LesIrresistiblesDeMarieAnne

En vous rendant sur la chaîne YouTube à l’émission Les Irrésistibles de Marie-Anne, vous pourrez entendre, à chaque semaine, mes commentaires et critiques de théâtre ou d’arts visuels.

Je vous souhaite de très belles découvertes et à la semaine prochaine,


Marie-Anne

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30 juin 2022

Lune noire

Smith, Anthony Neil

Lune noire

L’honnêteté et l’intégrité ne sont pas forcément les valeurs qui qualifient le mieux Billy Laffite récemment recruté au sein de l’équipe du shérif de Yellow Medecine, Minnesota. L’état de délabrement dans lequel l’ouragan Katrina a laissé la Nouvelle-Orléans lui a permis de s’exercer à des pratiques pas franchement légales. Désormais, à Yellow Medecine, il veille sur les trafiquants de meth moyennant quelques dollars sonnants et trébuchants !

Malgré ses travers, Billy Laffite aime rendre service, surtout si la personne qui demande possède quelques attributs avantageux auxquels il n’est pas insensible. Malheureusement pour lui, il va se trouver mêler à un réseau de trafic de drogue dont les trafiquants ont des pratiques très particulières. Les cadavres ne vont alors cesser de s’accumuler autour de Billy, au point que le FBI l’interpelle et lui demande quelques explications.

Le récit est à l’image du climat du Minnesota, âpre, violent, glacé. Billy Laffite est un vrai antihéros qui malgré ses nombreux écarts de conduite (peut-on d’ailleurs encore parler d’écart ?) qui le conduisent loin dans l’immoralité, Billy Laffite a un grand cœur et vous ne pouvez pas le détester. Ce roman se lit très vite, confortablement installé chez soi.

Titre original : Yellow Medicine

Membre : France

Cette suggestion est proposée par un lecteur du Pays de Romans – France, membre du club de lecture Troquez vos Irrésistibles et partenaire du Club Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.

Smith, Anthony Neil. Lune noire, Éditions Sonatine, 2008, 2019, 293 pages.

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30 juin 2022

Le Violoncelliste de Sarajevo

Galloway, Steven

Le Violoncelliste de Sarajevo

Tout a été dit sur ce magnifique roman. C’est justement parce qu’il était l’un des cinq coups de coeur revenus le plus souvent chez les membres du Club des Irrésistibles en 2010 que je l’ai lu. Je voulais seulement ajouter ma voix à tous ceux et celles qui ont été touchés par ce récit.

Titre original : The Cellist of Sarajevo

Membre : Outremont

Galloway, Steven. Le Violoncelliste de Sarajevo, Éditions Jean-Claude Lattès, 2008, 2009, 298 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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30 juin 2022

Guerre

Céline, Louis-Ferdinand

Guerre Céline

À cause du titre, je suis entré dans ce roman avec une certaine appréhension. Pas trop envie, ces temps-ci, d’une atmosphère de charnier… Mais Céline étant Céline, son style extraordinaire désamorce, en fait, la violence de son évocation de la Première Guerre mondiale. J’ai même ri, imaginez… Plaisir, aussi, de retrouver sa « petite musique », celle-là même qui s’entend dans Voyage au bout de la nuit.

À quoi tient-elle au juste, cette musique ? J’aime tant, que je n’ai jamais trop cherché à savoir. Une chose est sûre, elle a évolué ; du Voyage jusqu’à D’un château l’autre, Céline pousse plus loin son style, systématise l’emploi des trois points, démantèle complètement la phrase… Moi, je n’ai pas évolué. Ce qui m’avait soufflé dans le Voyage, lu une première fois à vingt ans, c’est aussi ce qui m’a d’abord plu dans Guerre, soit l’emploi distinctif de certains mots, des adverbes pour la plupart : « bien plus fort que moi alors », « à ce moment-là quand même », « c’était bien leur tour », « un canon tout à fait loin », « le train s’est traîné encore tout au bord de la campagne », « en cercle pour ainsi dire », « l’idée est venue, bien alors », « de l’injure bien vengée tout entière en fin de compte », « pour le plaisir en somme », « qui me faisait plutôt résister, suprêmement », « c’était le mien quand même de cœur », « que je me disais », « faut le dire », « pour de bon », « tout le monde était dans l’émotion vive »…

Liste non exhaustive, à mettre en lien avec l’effet d’oralité, qui est la grande affaire de Céline. D’où aussi l’emploi de termes empruntés à l’argot et au registre familier de la langue, le « ça » et autres petits trucs du métier. Et les insultes aussi, d’une prodigieuse et infinie créativité ! Les personnages, forts en gueule, s’y donnent à fond, sans retenue aucune. Défoulatoire et jubilatoire. Ma préférée : « confiture d’étrons » !

Céline a fait des petits. Suffit de lire San Antonio pour s’en convaincre. Ou Annie Ernaux. Son premier roman, Les Armoires vides, utilise aussi l’argot, le langage familier, un vocabulaire extrêmement varié, une certaine virulence, jusqu’au chaos de la phrase, pour exprimer la réalité d’une enfant de la classe ouvrière normande ; le rythme des phrases est célinien, jusqu’à l’utilisation, même, des fameux trois points.

Alors, lire ou pas, Guerre ? C’est un brouillon, faut pas l’oublier. Je me demande quand même si l’univers célinien est soluble dans notre époque, si prompte au jugement moral. Univers pessimiste à l’extrême (« un malheur arrive jamais seul », « il pouvait jamais plus arriver que du pire »), où la bonté est (presque) totalement absente, la méfiance, toujours éveillée. Tout acte a sa raison, aucun n’est désintéressé. Il y a toujours quelqu’un, quelque part, qui veut nous faire danser sur sa musique. Ce que m’a appris cet écrivain misanthrope, c’est la théâtralité des comportements humains. J’ai retrouvé dans Guerre ce regard sur les gens et les choses, à travers l’évocation de la vie sous les bombes, laquelle a remplacé pour toujours la vie d’avant, « avant qu’on soye condamnés à mort », et où les corps ne sont plus que « viandes », « saignants », « puants », « purulents »…

Il faut lire Guerre parce que, bien que pessimiste, Céline y réaffirme la puissance de la pulsion vitale (« je sentais de la vie qu’il en restait encore beaucoup en dedans, qui se défendait pour ainsi dire »). Au-delà des belligérants, la bataille oppose, ultimement, la vie à la mort. C’est dans cette perspective qu’il faut comprendre les scènes de sexe débridées, et les extraordinaires volées d’insultes, comme la libération d’une vitalité qui refuse de se donner pour vaincue.

Il faut lire Guerre aussi parce que ce « délire des choses » où tout espoir s’annihile, est encore celui d’aujourd’hui. Simplement, le bruit s’est tu, nous vivons dans un oppressant et comme irréel « printemps silencieux » (Silent Spring). De ses parents, Ferdinand le narrateur dira : « Ils ne concevaient pas ce monde d’atrocité, une torture sans limite. Donc ils le niaient ».

Membre : S. de Montréal

Céline, Louis-Ferdinand. Guerre, Éditions Gallimard, collection Blanche, 2022, 185 pages.

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30 juin 2022

La Désidérata

Poitras, Marie Hélène

La Désidérata

Dans le village de Noirax, tout est secret. Dans la Malmaison, les hommes contrôlent et dominent. Une vérité est cachée, laquelle ? Le père veut se lancer en politique afin de faire revivre ce village qui est à l’abandon. Aliénor arrive avec la ferme intention de changer le cours des événements. Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Quels seront les secrets que cette femme désire dévoiler et qui sont concernés par ces secrets ?

Les « désidératas » sont toutes ces femmes qui ont disparu durant ces années. Elles étaient exceptionnelles par leur beauté et par leurs différences évidentes. Où sont-elles maintenant ?

Quel plaisir que lire ce livre. Le langage particulier fait sourire. L’écriture est pleine de lumière. Les allusions au sexe sont précises et charmantes. La nécessité de dévoiler les secrets, malgré les blessures possibles, devient rapidement une évidence. Pour ma part, j’y trouve un discours libérateur et féministe. Lire Désidérata fut un moment paisible et agréable.

Membre : Pierre, Saint-Jean-sur-Richelieu

Poitras, Marie Hélène. La Désidérata, Éditions Alto, 2021, 184 pages.

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30 juin 2022

Les Villages de Dieu

Prophète, Emmelie

Les Villages de Dieu

Haïti, Cité de la Puissance Divine, fin des années 2000. C’est loin d’être un quartier où l’on a envie de s’installer, avec un manque flagrant de ressources de toutes sortes, à commencer par l’eau potable. La pauvreté est à chaque coin de rue, les odeurs sont omniprésentes, la saleté se fait sentir partout, mais les habitants craignent par-dessus tout les gangs de rue de plus en plus violents. Le plus décourageant c’est que même si on arrive à se débarrasser, pour ne pas dire à éliminer, certains d’entre eux, d’autres prennent leur place à la vitesse de l’éclair.

C’est malheureusement là où vit Célia auprès de sa grand-mère et de son oncle Frédo qui ne fait rien de ses journées, sauf dormir. Que fera la jeune fille à la mort de Grand Ma qui a pris soin d’elle jusqu’à la fin, comme si c’était sa propre fille ? Devra-t-elle se prostituer pour survivre ? Prendre n’importe quel petit boulot pour se nourrir ?

Superbement rendu, cette histoire aurait pu nous miner le moral, mais non, car il ne faudrait pas oublier la résilience du peuple haïtien, sa force intérieure, sa capacité de toujours rebondir, de ne pas lâcher prise. Peut-on parler d’un livre lumineux ? À vous de voir…

Membre : Ahuntsic

Prophète, Emmelie. Les Villages de Dieu, Éditions Mémoire d’encrier, 2020, 213 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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30 juin 2022

Être un homme

Krauss, Nicole

Être un homme

« Ils vivent en Suisse, au Japon, à New York, Los Angeles ou Tel-Aviv. Ce sont des hommes et des femmes de tous âges qu’à priori rien ne rapproche. Saisis à un moment décisif de leur parcours, les personnages d’Être un homme sont poussés à questionner le sens profond de leur existence. »

Voici un recueil de 10 nouvelles qui interpellent les liens qui unissent les gens. La première, intitulée En Suisse, parle de notre humanité. La narratrice indique qu’elle n’a pas vu Soraya depuis trente ans. Elle s’est mariée et a deux filles.

Elle avait rencontré Soraya à l’âge de treize ans ; elles partageaient la même pension. Les souvenirs de Soraya sont reliés aux activités sexuelles de cette dernière. Soraya fréquentait un homme plus âgé et acceptait de se soumettre à certains actes avec lui. Pourquoi Soraya acceptait-elle cette relation ? Quelles sont les activités sexuelles réalisées ? Pourquoi la narratrice se souvient-elle maintenant de Soraya ?

Chaque nouvelle porte à réflexion ; les personnages sont humains.

Titre original : To Be a Man

Membre : Pierre, Saint-Jean-sur-Richelieu

Krauss, Nicole. Être un homme, Éditions de l’Olivier, 2020, 2021, 269 pages.

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30 juin 2022

L’Affaire Alaska Sanders

Dicker, Joël

L'Affaire Alaska Sanders

Nous partons en voyage. Nous connaissons notre destination, mais les choses se compliquent. Un passager est manquant, l’avion s’attarde sur le tarmac, il faut passer à la station de déglaçage, une tempête nous oblige à être détournés vers Toronto. Bref, les imprévus se multiplient et on ne sait trop quand on débarquera enfin !

C’est ainsi que fonctionne Joël Dicker. Il nous fait faire de nombreux détours dans plusieurs récits se situant à plusieurs époques différentes. « La force de L’Affaire Alaska Sanders […] repose dans l’enchevêtrement virtuose de ses trames narratives, qui garde le lecteur en haleine et ne cesse de lui proposer de fausses pistes et rebondissements spectaculaires… » (Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, Le Devoir, mai 2022). On le connaît, Joël Dicker, c’est un habile pilote qui nous entraîne dans un remarquable roman fait de « multiples pistes et retournements de situations » (Marie-Anne Poggi, Billet de la semaine du 26 mai dernier).

On se demande diable où tout cela nous mènera. Mais on sait qu’on arrivera à destination. Alors, on accepte de faire cet étrange périple et on fait confiance à ce maître du suspense, tout en nous délectant de cette prose simple et efficace. Une vraie lecture de vacances !

Membre : Monique L. de Sherbrooke

Dicker, Joël. L’Affaire Alaska Sanders, Éditions Rosie & Wolfe, 2022, 575 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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30 juin 2022

Syngué sabour : pierre de patience

Rahimi, Atiq

Syngué Sabour Folio

J’ai lu d’une traite ce livre d’Atiq Rahimi si fortement recommandé.

La vie malheureuse et l’humiliation des femmes de ces pays lointains nous touchent profondément tous et toutes.

Cependant, ce monologue écrit sur un ton un peu sec et journaliste, manque d’émotion et de coeur. Les protagonistes n’ont ni visage ni nom et pour moi, ils sont faits de carton. Clairement pas ma lecture de prédilection !

Membre : Westmount

Rahimi, Atiq. Syngué sabour : pierre de patience, Éditions P.O.L., 2008, 154 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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30 juin 2022

For Those that Wish to Exist at Abbey Road

Architects

For Those that Wish to Exist at Abbey Road

Formé en 2004, le groupe de metal britannique livre ici son 10e album. Celui-ci est un peu particulier, car il s’agit d’un « live » de leur dernier album du même titre, enregistré dans les célèbres studios d’Abbey Road.

Pour cette occasion, chaque morceau a été réarrangé en version orchestrale ; la fusion metal – musique classique est plus que réussie ! L’orchestre apporte une nouvelle dimension à leurs titres déjà excellents (Do you Dream of Armageddon, Animals ou encore Impermanence). Frissons garantis !

Membre : France

Cette suggestion est proposée par un lecteur du Pays de Romans – France, membre du club de lecture Troquez vos Irrésistibles et partenaire du Club Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.

Architects. For Those that Wish to Exist at Abbey Road, CD, 2022.

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30 juin 2022

La Diaspora des Desrosiers. 5, La Grande mêlée

Tremblay, Michel

La grande mêlée

C’est un retour à Michel Tremblay que j’avais quitté il y a plusieurs années.

Nous sommes en 1922. Maria Desrosiers va marier sa fille, Rhéauna, avec Gabriel. Elle veut un gros mariage, même si elle ne sait pas comment elle va le payer. Des invitations sont envoyées à tous les membres de la famille dans tout le Canada.

Pour moi, La Grande mêlée fut une replongée dans l’univers de tous ces personnages si attachants. Une très belle lecture !

Membre : Lachine

Tremblay, Michel. La Diaspora des Desrosiers. 5, La Grande mêlée, Éditions Actes Sud, Leméac, 2011, 272 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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30 juin 2022

La Décision

Tuil, Karine

La Décision Karine Tuil

Un grand merci aux membres des Irrésistibles qui m’ont mis sur la piste de ce fabuleux roman de Karine Tuil. Que dire de plus que ce qui n’a pas déjà été dit ?

Suivre le quotidien d’Alma Revel dans sa vie familiale et comme juge d’instruction antiterroriste a été un pur plaisir de lecture, même si j’ai été assise sur le bout de ma chaise à quelques occasions. Je n’ai pu faire autrement que de me mettre dans ses souliers, à savoir quelle direction elle prendrait auprès de son mari, mais aussi, dans son travail. Va-t-elle libérer un jeune homme que l’on soupçonne être un terroriste ou lui donnera-t-elle le bénéfice du doute ?

À lire, si on n’est pas trop stressé !

Membre : P. de Rosemont

Tuil, Karine. La Décision, Éditions Gallimard, 2022, 296 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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23 juin 2022

Le Billet de la semaine

Bonjour à vous toutes et à vous tous,

Je suis revenue chez moi emballée par ma visite au Musée McCord où est présentée, jusqu’au 16 avril 2023, la très enrichissante exposition, Alexander Henderson – Art et nature, sous le commissariat d’Hélène Samson, conservatrice sortante, Photographie. Après 16 ans au sein de l’équipe, cette dernière a décidé de prendre sa retraite, à notre plus grand regret.

Si vous êtes natif du Canada, vous connaissez sans aucun doute le photographe et homme d’affaires William Notman (1826-1891). Mais comment se fait-il que le nom de son contemporain, Alexander Henderson (1831-1913), soit quasi ignoré de nos jours ? Il a pourtant, de son vivant, connu une notoriété nationale et internationale…

Les deux talentueux photographes ont comme points communs d’être nés en Écosse, d’être venus s’installer à Montréal (Henderson arrive au Bas-Canada en 1855 à l’âge de 24 ans) et d’avoir ouvert un studio de photographie (Henderson en 1866). Fait intéressant, les deux ont participé en 1860 à la création de l’Art Association of Montreal devenue, depuis, le Musée des beaux-arts. Par contre, leur style diffère : Notman est réaliste, Henderson romantique, c’est-à-dire qu’il veut d’abord transmettre une émotion.

L’exposition du McCord, qui « possède la plus grande collection de photographies d’Alexander Henderson, comptant près de 2 000 tirages d’époque, à laquelle s’ajoute le fonds des archives familiales », corrige donc le tir. Elle nous fait découvrir la carrière photographique de ce comptable de formation, issu de « la petite bourgeoisie terrienne écossaise », indépendant de fortune, comme sa femme, par ailleurs, qui lui a donné neuf enfants – dont cinq ont survécu.

« Première exposition d’envergure » comme le souligne le Musée, puisqu’elle réunit quelque 280 œuvres – incluant des documents d’archives (lettres, certificats, contrats, médaille) et cinq tableaux, entre autres, des huiles sur toile de Cornelius Krieghoff ou de Henry Richard Bunnett. Le procédé photographique d’Henderson, qui a exercé son art « avec un regard colonial », est principalement composé de tirages sur papier albuminé, de tirages sur papier salé et d’impressions numériques d’après tirages.

Regarder les photographies d’Henderson – fait intéressant, ils sont de la grosseur du négatif sur verre –, c’est plonger au cœur du XIXe siècle. On voit des paysages canadiens, mais surtout québécois, d’hiver (qu’affectionne particulièrement Henderson) comme d’été (canot, portage), au milieu de la nature sauvage ou des villes.

La scénographie, signée MASSIVart, est à souligner, ainsi que le travail du chargé de projet, François Vallée.

En complément de cette visite, le Musée propose, à partir du mois de septembre, trois activités gratuites sur place ou en ligne, dont une table ronde « Fabriquer le territoire : un parcours historique » et un atelier « Photo de paysages urbains aux abords du Musée McCord ».

En terminant, mentionnons la publication d’un catalogue de 224 pages, « le premier livre consacré à Alexander Henderson [qui compte] plus de 170 reproductions fidèles aux tirages d’époque », ce qui nous permet de poursuivre notre voyage.


Les Irrésistibles de Marie-Anne ont aussi leur page Facebook. Venez voir !

https://www.facebook.com/LesIrresistiblesDeMarieAnne

En vous rendant sur la chaîne YouTube à l’émission Les Irrésistibles de Marie-Anne, vous pourrez entendre, à chaque semaine, mes commentaires et critiques de théâtre ou d’arts visuels.

Je vous souhaite de très belles découvertes et à la semaine prochaine,


Marie-Anne

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23 juin 2022

Maison Saint-Gabriel. Un musée : une histoire et des jardins

Lachance, Micheline

Maison Saint-Gabriel

Micheline Lachance est l’auteure de plusieurs biographies historiques solidement documentées. Si j’ose dire, ce livre est aussi une sorte de « biographie », mais au lieu de nous présenter un personnage ou une famille, il nous raconte l’histoire d’une des plus vieilles maisons de Montréal, la Maison Saint-Gabriel. Acquise en 1668 par Marguerite Bourgeoys elle-même, sur une terre située à la Pointe-Saint-Charles, en face de l’Île-des-Sœurs, cette maison est encore aujourd’hui la propriété des religieuses de la Congrégation Notre-Dame.

Cette histoire de plus de 350 ans est faite de détermination, de courage, de travail, de dévouement et, il faut bien le dire, d’une confiance inébranlable en la Providence, un mot bien oublié aujourd’hui. Entre autres, c’est dans cette maison que furent accueillies de nombreuses Filles du Roy, reconnues aujourd’hui comme les mères de la nation.

Bref, ce livre grand format, magnifiquement illustré, nous présente donc les principales étapes du développement de la maison, des terres qui en dépendaient et les femmes courageuses qui en furent responsables. Il est suffisamment développé pour que tous les faits importants soient évoqués, sans pourtant constituer une thèse pour spécialiste averti seulement. Pour ma part, je n’y apporte qu’un seul bémol : les dialogues, pour représentatifs qu’ils soient, n’ajoutent rien à l’information fournie.

Aujourd’hui devenue un musée, dans un cadre superbe, la Maison Saint-Gabriel mérite une visite de tous les résidents de la région de Montréal et d’ailleurs. C’est un must, selon l’expression populaire.

Membre : Pierre, abonné de la bibliothèque Germaine-Guèvremont

Lachance, Micheline. Maison Saint-Gabriel : un musée, une histoire et des jardins, Éditions La Presse, 2018, 221 pages.

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23 juin 2022

Plus jamais la honte : le parcours improbable d’une petite poquée

Audet, Nancy

Plus jamais la honte

Un plaidoyer pour les services à rendre aux enfants qui vivent des situations familiales difficiles. Les larmes, les coups, la violence verbale et l’abandon racontés au premier degré.

Membre : Saint-Eustache

Audet, Nancy. Plus jamais la honte : le parcours improbable d’une petite poquée, Les Éditions de l’Homme, 2021, 244 pages.

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23 juin 2022

La Décision

Tuil, Karine

La Décision Karine Tuil

C’est l’histoire d’une juge anti-terroriste qui rend une décision concernant un accusé et qui va faire basculer toute son existence.

J’ai bien aimé cette lecture qui fait réfléchir sur la décision qu’Alma Revel a à prendre.

On retrouve également plusieurs citations pertinentes d’auteurs célèbres.

Membre : Linda, Longueuil

Tuil, Karine. La Décision, Éditions Gallimard, 2022, 296 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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23 juin 2022

Rien ne s’oppose à la nuit

Vigan, Delphine de

Rien ne s'oppose à la nuit

Delphine de Vigan enquête sur une femme mystérieuse, bipolaire, fragile qui s’est donné la mort : sa mère.

Il faut du courage à l’auteure pour relever ce défi et entreprendre cet exercice autobiographique dans la mémoire des archives familiales.

Lucille, sa mère, était issue d’une famille de neuf enfants, réunis pour le meilleur et pour le pire.

L’écrivaine écrit : « Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui, je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du verbe, et celui du silence. »

Voilà un livre rempli de tendresse. Bonne lecture !

Prix Renaudot des lycéens 2011.

Abonnée : bibliothèque Germaine-Guèvremont

Vigan, Delphine de. Rien ne s’oppose à la nuit, Éditions Jean-Claude Lattès, 2011, 436 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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23 juin 2022

Blizzard

Vingtras, Marie

Blizzard

Des vies s’entrecroisent et se reconnaissent dans un coin aride « au milieu de nulle part » en Alaska. Lentement, des pans de vie resurgissent et des secrets se dévoilent au fil des réminiscences lointaines de Bess, Benedict, Freeman et Cole.

Thomas, un enfant de 10 ans, et une jeune femme, Bess, se perdent de vue un jour de blizzard. La raison de cette sortie par une journée pareille : une fuite en avant ? Trois habitants des lieux, animés de buts différents, partent à leur recherche. Est-ce que cette épopée les conduira à dénouer l’impasse dans laquelle ils sont prisonniers ?

Marie Vingtras possède une écriture où sensibilité et humanisme rejoignent la profondeur de l’être humain dans ses côtés lumineux comme dans ses côtés sombres.

Un premier roman qui augure merveilleusement pour la suite. Un véritable coup de coeur que je recommande fortement !

Membre : Colombe, Ville de Québec

Vingtras, Marie. Blizzard, Éditions de l’Olivier, 2021, 182 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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23 juin 2022

Victor Hugo

Gallo, Max

Victor Hugo Gallo

« Sans doute le meilleur livre de Max Gallo », disait dernièrement un nouvel Académicien français, François Sureau, qui héritait du siège laissé par Max Gallo.

C’est une biographie très agréable à lire, très détaillée et parcourue de poèmes, un chapitre par année, dans un style coloré. Ce n’est que vers la fin du livre que j’ai trouvé plus douteuse une certaine insistance à évoquer les frasques sexuelles du poète.

Portrait d’un grand homme, très humain, dont la personnalité se définit bien par cette parole prononcée par son héros, Hernani : « Je suis une force qui va. »

Un poète avec une très riche palette de mots, une culture impressionnante et une vivacité d’esprit remarquable, tout autant qu’un homme d’action sur le plan social et politique. Il a mené une lutte incessante contre la tyrannie et la bêtise, à la défense des pauvres, des proscrits, des condamnés à mort et des esclaves, à la défense de la justice et de la liberté et en particulier de la liberté de penser.

« Il n’y a eu dans ce siècle qu’un grand homme, Napoléon, et une grande chose, la liberté. Nous n’avons plus le grand homme, tâchons d’avoir la grande chose. […] J’ai défendu l’ordre contre l’anarchie, et la liberté contre l’arbitraire ». Une lutte qui l’obligera à passer de longues années en exil. Il est parfois un peu las : « Dante a fait l’enfer de dessous, j’ai tâché de faire l’enfer de dessus. Il a peint les damnés, j’ai peint les hommes. »

Dans le décor, tout un pan d’histoire, alors qu’en France s’instaure la République après les règnes de Napoléon Bonaparte et de Napoléon III et alors qu’a lieu la guerre d’Espagne dans laquelle, d’ailleurs, le père de Victor Hugo s’est engagé. Mais vient un temps d’apaisement et en voyant la statue de la Liberté des années plus tard, il dira : « La mer, cette grande agitée, constate l’union des deux grandes terres apaisées. »

L’histoire mouvementée de la famille est touchante, parsemée de deuils dont celui de sa fille aînée, Léopoldine, qui a inspiré à Victor Hugo un très beau poème : « Demain dès l’aube ». Mais la présence de deux petits-enfants a éclairé ses dernières années. « Quand l’enfant nous regarde, on sent Dieu nous sonder. Quand il pleure, j’entends le tonnerre gronder… » « J’aime les bouches sans venin, les cœurs sans stratagèmes. »

Sur le plan littéraire se profile le romantisme : « […] la Révolution française faite littérature » écrit Victor Hugo. « Voltaire parle à un parti, Molière à la société, Shakespeare à l’homme. » Max Gallo ajoute : « Le peuple un jour sera peut-être pour Victor Hugo. » Mais le milieu littéraire n’est pas toujours sympathique. Ainsi à l’occasion d’une critique acerbe qui a été faite à Chateaubriand, Victor Hugo, qui en a vu d’autres, écrit « Ode à M. De Chateaubriand » : « Il est, Chateaubriand, de glorieux navires Qui veulent l’ouragan plutôt que les zéphires […] Laisse donc s’accomplir ton destin magnanime ! […] Toi qu’on voit à chaque disgrâce Tomber plus haut encor que tu n’étais monté. » (7 juin 1824) Il résume son écriture : « Ma manière est de peindre des choses vraies par des personnages d’invention. » Belle définition d’un bon roman.

Quel homme et quelle époque, huit cent pages bien intéressantes et un plaisir de lecture !

Membre : N.L., Île-des-Soeurs

Gallo, Max. Victor Hugo, Éditions XO, 2001, 800 pages.

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23 juin 2022

Pour l’amour de ma mère. Et pour remercier toutes les mamans

Diouf, Boucar

Pour l'amour de ma mère Diouf

L’auteur n’a pas besoin de présentation : il est sans doute le Sénégalais (peut-être même l’Africain) le plus connu et le plus apprécié des Québécois. Il livre dans cet ouvrage un vibrant hommage à sa mère, dont la photo trône en page couverture. Elle a travaillé sans relâche pour élever ses neuf enfants, les faire instruire en dépit de son analphabétisme et leur transmettre les valeurs qui les aideraient à devenir des adultes utiles à la société, en se privant parfois elle-même du nécessaire.

C’est aussi et surtout peut-être un vibrant plaidoyer pour l’égalité des sexes. Une égalité qui n’est pas acquise, même en Occident, nous le savons. Elle semble l’être encore moins en Afrique : ainsi des cousins et amis de Boucar sont encore adeptes de la polygamie, une tragédie pour les femmes en général. Le père de l’auteur s’est d’ailleurs marié deux fois, mais la sagesse de deux épouses semble avoir évité les conflits fréquents dans de telles situations. Profondément féministe, Boucar a trouvé au Québec une société dans laquelle il s’est senti tout à fait à l’aise, sur ce plan comme sur plusieurs autres.

Le livre, qui se présente comme une conversation à bâtons rompus, se divise en cinq chapitres. Les propos adressés spécifiquement à sa mère tout au long de l’ouvrage sont encadrées et en caractères gras, et ils évoquent des situations qu’ils ont partagées. Le biologiste Boucar n’est jamais loin du fils Boucar : un long chapitre évoque l’héritage microbien de nos mères ; c’est à mon avis la partie la moins intéressante du livre. Les redites sont également fréquentes.

Photographies de Boucar Diouf et Caroline Roy.

Membre : Pierre, abonné de la bibliothèque Germaine-Guèvremont

Diouf, Boucar. Pour l’amour de ma mère. Et pour remercier toutes les mamans, Éditions La Presse, 2019, 200 pages.

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