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08 avr 2021

Le Billet de la semaine

Bonjour à vous toutes et à vous tous,

Histoires de la nuit (éditions de Minuit, 2020) de Laurent Mauvignier est un vrai tour de force. Roman envoûtant, atmosphère étouffante, intrigue menée de main de maître de la première à la dernière ligne. J’ai tout aimé de ce drame social, à commencer par sa forme ; l’auteur écrit tellement bien, ses descriptions sont si justes, qu’on a l’impression d’être là, dans ce petit bourg du centre de la France.

L’auteur prend tout son temps pour placer ses personnages qui se comptent sur les doigts d’une main. Donc, si vous acceptez la lenteur, de longues phrases qui souvent ne comportent aucun point sur plusieurs pages, vous serez, à votre tour, complètement conquis par cette proposition romanesque. Si les protagonistes se parlent peu entre eux, ils monologuent le plus souvent dans leur tête et nous sommes, par le fait même, témoin de ce qu’ils pensent vraiment, sans oser le dire à voix haute.

Ce huis clos se déroule en une journée dans le petit hameau dit des « Trois Filles Seules », qui ne compte que trois maisons, dont l’une est à vendre. Les deux autres sont occupées, l’une par la famille Bergogne, l’autre par leur voisine Christine De Haas, installée dans la région depuis un quart de siècle.

Chacun a été mis à contribution pour organiser une fête surprise pour les 40 ans de Marion Bergogne. Patrice, son mari, fera les courses en ville et s’occupera de décorer la maison ; Ida, leur fille de dix ans, dès son retour de l’école, aidera son père avec les derniers préparatifs et Christine, leur voisine, se chargera de préparer les desserts. Pendant ce temps, comme à tous les jours de la semaine, Marion ira rejoindre à l’imprimerie Lydie et Nathalie, ses collègues de travail.

Il y a tant à faire, tant à penser, mais ils ont le temps, car Marion ne rentrera pas avant le début de la soirée. Tout est planifié : souper en famille, puis à 20 h 30, Christine viendra les rejoindre avec le gâteau et après 21 h, Lydie et Nathalie se joindront à eux pour un verre de champagne. Sans oublier les cadeaux !

Patrice et Christine se connaissent depuis les années où elle venait à La Bassée en vacances avec son mari, banquier suisse, région de France qualifiée de « banale et quelconque […] plate et pluvieuse […] où il n’y a rien à voir ni à faire ». On l’avait traité de « folle », ne comprenant pas du tout pourquoi cette Parisienne était venue s’installer dans ce coin de pays.

Christine, artiste peintre divorcée de 69 ans, vit seule avec Radjah, son chien, auquel elle est très attachée ; Patrice, homme serviable de 47 ans, a repris, à la mort de son père, un être violent, la ferme familiale ; de Marion, on ne sait presque rien, si ce n’est qu’elle aime aller en boîte les vendredis soirs pour assouvir sa passion : le karaoké. Mais qui est-elle réellement ? Pourquoi est-elle venue vivre ici il y a dix ans ? Fuyait-elle quelque chose ou quelqu’un ?

Si Christine aime la compagnie d’Ida, qui le lui rend bien, il en est autrement pour Marion. Les deux femmes ne s’apprécient guère. Comme les Bergogne travaillent beaucoup, elle s’occupe souvent de la petite qui vient, entre autres, prendre le goûter chez elle après la classe.

Rien ne se passera comme prévu, surtout à partir du moment où Denis, Bègue et Christophe, débarquent sans crier gare chez les Bergogne. Qui sont ces types ? Que veulent-ils ? Est-ce eux qui écrivent des lettres de menaces à Christine ? La tension est palpable pour les personnages, mais pour nous aussi. Des secrets enfouis ressurgiront, la colère monte, la honte aussi. Certaines phrases sont reprises comme un leitmotiv, ce qui crée un effet hypnotique.

Marion acceptera-t-elle de parler pour que tout finisse avant que le pire ne se produise ? Mais que doit-elle confesser et à qui ? « Elle sait – comme lui [son mari] le sait –, que ce qu’il va entendre c’est tout ce qu’elle n’a jamais voulu lui dire, mais aussi que ce n’est pas ce qu’elle lui aurait dit, ou comment elle le lui aurait dit. »

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.


La pièce de théâtre de Larry Tremblay, Abraham Lincoln va au théâtre, avait été présentée à l’Espace Go au printemps 2008 dans une mise en scène allumée de Claude Poissant. Cette production très réussie du PÀP soulignait les 30 ans d’existence de la compagnie. Tout un anniversaire !

La talentueuse metteure en scène Catherine Vidal s’approprie la pièce 13 ans plus tard sous forme de laboratoire. Ne vous inquiétez pas : nous pourrons voir Abraham Lincoln va au théâtre dans sa version finale sur les planches du TNM au printemps 2023 mais, pour l’heure, elle est présentée en webdiffusion jusqu’au 28 avril.

Si vous avez une bonne mémoire, pour une rare fois, je vous suggère de la laisser en dormance. Pourquoi ? Il serait trop tentant de comparer la production de 2008 et ce laboratoire de 60 minutes.

Je vais en dire le moins possible pour garder l’effet de surprise, car il s’agit ici d’une pièce dans une pièce et, plus encore, de personnages dans des personnages. Olivia Palacci, fabuleuse dans son rôle de metteure en scène, donne ses directives à deux acteurs professionnels « prêts à tout pour vivre une expérience ».

Dans la pièce de Larry Tremblay, c’est le redoutable metteur en scène Marc Killman, craint par tous les gens de la profession, qui engage Christian Larochelle (Luc Bourgeois) et Léonard Brisbois (Mani Soleymanlou), tous deux irrésistibles, encore été étonnés d’avoir été choisis parmi la trentaine de comédiens qui ont passé l’audition. Ils devront rejouer la scène de l’assassinat d’Abraham Lincoln, mais « en empruntant les figures comiques de Laurel et Hardy ».

Au moment où apparaît sur scène la statue de cire d’Abraham Lincoln (Patrice Robitaille, méconnaissable, et Didier Lucien), 16e président des États-Unis, tué d’un coup de feu alors qu’il assistait à une pièce de théâtre à Washington le 14 avril 1865, le ton change et le propos prend une nouvelle tournure. Vous verrez !

Olivia Palacci (d’un naturel impressionnant) incarne la metteure en scène Catherine Vidal. Elle s’adresse régulièrement à la caméra, donc à nous, précisant que ce laboratoire a nécessité un mois de recherche. À divers moments, elle nous présente son équipe à commencer par son assistante et régisseure Alexandra Sutto, les concepteurs vidéo Antonin Gougeon et Thomas Payette, la scénographe Geneviève Lizotte, la conceptrice des costumes Julie Charland, aux maquillages et coiffures Justine Denoncourt-Bélanger, la conseillère en mouvement Mélanie Demers, l’éclairagiste Alexandre Pilon-Guay, et quelques autres. Cela nous permet de mieux comprendre le processus de création, ce qui m’intéresse tout particulièrement.

Même Larry Tremblay est mis à contribution puisque c’est lui qui fait le pitch. Il nous dit, entre autres, que « pour écrire ma pièce, j’ai a dû aborder ce que j’appelle la schizophrénie de l’Amérique, c’est-à-dire cette tension qui existe entre le Nordiste et le Sudiste, entre le Blanc et le Noir, entre le riche et le pauvre, le gros et le petit, le sadique et le masochiste, le tragique et le comique… » Que dire ? J’ai bien peur que cette Amérique ait peu changé depuis !

Cette production du TNM comporte de délicieuses trouvailles, tandis que la réalisation d’Éliot Laprise et de Catherine Vidal (qui porte également le chapeau de scénariste) est de belle facture.

En terminant, sachez que le texte de Larry Tremblay a été publié aux éditions Lansman en 2008.


Les Irrésistibles de Marie-Anne ont aussi leur page Facebook. Venez voir !

https://www.facebook.com/LesIrresistiblesDeMarieAnne

En vous rendant sur la chaîne YouTube à l’émission Les Irrésistibles de Marie-Anne, vous pourrez entendre, à chaque semaine, mes commentaires et critiques de théâtre ou d’arts visuels.

Je vous souhaite de très belles découvertes et à la semaine prochaine,


Marie-Anne

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08 avr 2021

Une rose seule

Barbery, Muriel

Une rose seule plus petit format

Rose arrive au Japon pour la première fois. Ce père japonais est mort en laissant une lettre à son intention. Elle est conduite dans la demeure de celui qui fut un marchand d’art contemporain. Ayant toujours vécu avec sa mère, sans avoir connu son père, elle ressent amertume et colère.

Chaque jour, guidée par Paul, l’assistant de son père, elle découvre Kyōto avec un itinéraire imaginé par le défunt, semé de temples et de jardins, d’émotions et de rencontres…

Un bijou de roman et un coup de cœur.

Membre : CestDoris

Barbery, Muriel. Une rose seule, Éditions Actes Sud, 2020, 158 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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08 avr 2021

Some Kind of Peace

Arnalds, Ólafur

Some King of Peace

Il n’y a jamais de mauvaise surprise lorsque le compositeur et multi-instrumentiste sort un nouvel album. Pour Some Kind of Peace, dont une partie a été écrite pendant le confinement, l’artiste continue de mêler, avec une maîtrise parfaite, musique électronique et musique classique.

Piano et cordes sont toujours présents (Spiral) ; bien que cette fois, il intègre sur plusieurs titres des voix féminines comme sur Back to the Sky ou The Bottom Line.

Les compositions sont toujours aussi belles, sobres et efficaces. L’artiste déclare lui-même : « En résulte mon album le plus personnel à ce jour, dénué de grands concepts et de grandes idées. Juste moi. ». À écouter… au coin du feu.

Membre : France

Cette suggestion est proposée par un lecteur du Pays de Romans – France, membre du club de lecture Troquez vos Irrésistibles et partenaire du Club Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.

Arnalds, Ólafur. Some Kind of Peace, CD, 2020.

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08 avr 2021

Eux sur la photo

Gestern, Hélène

Eux sur la photo Gestern

J’étais malade et une amie m’a prêté ce livre léger, sans être superficiel. C’était un excellent choix.

Avec une photo comme point de départ, Eux sur la photo se poursuit par une correspondance entre les enfants, devenus adultes, du couple qui y était représenté.

Dans un récit teinté de nostalgie, on suit leur enquête à la recherche du temps passé et des secrets de famille qui y sont enfouis.

Membre : Andrée d’Outremont

Gestern, Hélène. Eux sur la photo, Éditions Arléa, 2011, 273 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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08 avr 2021

Tout ce que j’aimais

Hustvedt, Siri

Tout ce que j'aimais

Le professeur Hertzberg enseigne dans une université. Tout débute avec l’achat d’une toile ; dans cette toile, une femme pose dans un vieux gilet. On aperçoit aussi une autre femme qui quitte la pièce, car nous voyons seulement sa jambe, son escarpin… et une ombre. Lorsque nous regardons attentivement, nous croyons que cette ombre est la nôtre.

Bill, un artiste qui deviendra connu, est marié à Lucille, une femme terne et discrète. Ils auront un fils qui sera prénommé Mark. Bill va quitter Lucille pour Violet, une femme engagée, curieuse et vivante.

Le professeur est marié avec Erica. Ils auront un fils de l’âge de Mark qui sera prénommé Matt. Les deux couples vivent une vie aisée. Leur travail, leur intérêt commun pour l’art et l’âge identique des enfants vont créer un lien entre ces gens. Ils vivent tous dans le même immeuble. Les enfants grandissent ensemble.

La mort de Matt, à l’âge de 11 ans, change le cours de leur vie. Erica quitte le professeur afin de vivre loin du chagrin. Mark grandit et devient un garçon particulier. Il ment, il vole, il fugue et côtoie des gens étranges. Le contrôle de Bill et de Violet ne change rien à ce comportement. Le professeur est proche de Mark, car ce dernier lui rappelle son fils.

L’évolution de Mark devient de plus en plus étrange pour tous. Des animaux sont tués dans la rue. Mark est-il impliqué ? Nous sommes entraînés dans une spirale d’événements avec des personnages glauques et des rumeurs concernant Mark.

Si vous aimez lire un livre avec une grande densité de texte, des détails sur les personnages multiples, des suppositions complexes, alors Tout ce que j’aimais vous plaira. J’ai vraiment accroché à cette histoire lorsque le personnage de Matt meurt. La complexité de son personnage est très intéressante. La quête du professeur est particulière et à la limite, incroyable. Les multiples personnages font de ce roman un vrai suspense.

Titre original : What I Loved

Membre : Pierre, Saint-Jean-sur-Richelieu

Hustvedt, Siri. Tout ce que j’aimais, Éditions Actes Sud, collection Babel, 2003, 2005, 457 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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08 avr 2021

Le Train des enfants

Ardone, Viola

Le Train des enfants

Vous est-il déjà arrivé, en lisant un roman, de vous dire qu’on devrait en faire un film ? Pour moi, c’est le cas pour l’histoire poignante racontée dans ce superbe roman, d’autant plus bouleversant que l’auteure s’est inspirée d’une histoire vraie, que plusieurs ignoraient.

Tout est là : des personnages attachants, une intrigue émouvante et enlevante, de l’humour gamin, de la tristesse, de l’amitié, de la trahison, de la douleur et de l’espoir, et de la douceur ainsi que de la tendresse. Tout cela dans l’environnement de l’Italie de l’après-guerre.

Comme l’a écrit avec justesse une membre des Irrésistibles de la Floride, « ce roman très touchant nous fait passer par une gamme d’émotions ».

Je ne reprends pas ici le résumé proposé avec efficacité par deux membres des Irrésistibles. Disons simplement qu’on termine ce livre à regret.

Le Train des enfants mériterait certainement sa place dans la liste du prix des Irrésistibles en 2021. Il devrait également avoir un traitement cinématographique équivalent, sinon supérieur, à celui des adaptations qu’on a fait des romans d’Elena Ferrante. Un bonheur de lecture que je vous souhaite !

Titre original : Il treno dei bambini

Membre : Monique L. de Cookshire-Eaton

Ardone, Viola. Le Train des enfants, Éditions Albin Michel, 2019, 2021, 293 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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08 avr 2021

Joseph Kabris ou les possibilités d’une vie

Granger, Christophe

Joseph Kabris

Je vous signale ce livre fabuleux de Christophe Granger (à ne pas confondre avec l’auteur de polar Jean-Christophe Granger).

Entre l’histoire et l’anthropologie, c’est la vie d’un Français, né à Bordeaux vers 1780, et qui a échoué aux îles Marquises en 1790, plus précisément à Nuku Hiva, pour revenir, après un long périple, des années plus tard, à Paris où il s’exhibe dans les petites foires.

Joseph Kabris ou les possibilités d’une vie a reçu, à juste titre, le prix Femina dans la catégorie essai.

Membre : Andrée d’Outremont

Granger, Christophe. Joseph Kabris ou les possibilités d’une vie, Éditions Anamosa, 2020, 512 pages.

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08 avr 2021

Café Vivre : chroniques en passant

Thomas, Chantal

Café Vivre

Une belle découverte pour moi, de parcourir cet ensemble de chroniques publiées de 2014 à 2018 dans un quotidien régional français, le Sud Ouest.

Dans un style élégant, sans fioritures, avec un regard teinté de tendresse, de nostalgie sans remords et un soupçon d’humour, Chantal Thomas décrit, entre autres, des souvenirs de son enfance à Arcachon, ses voyages à New York et au Japon.

Une chronique se passe à Montréal : la pluie, Nelligan, l’attente des beaux jours, le crabe des neiges. Elle nous fait rencontrer ses personnages historiques dont elle parsème son œuvre et les auteurs chers à son inspiration comme Roland Barthes ou Colette.

« On peut lire Café Vivre comme un journal de voyage si l’on croit que chaque matin contient une occasion de départ et une chance d’aventure, émotive, intellectuelle – la recherche d’une certaine qualité de vibrations. »

Membre : Christine, Duvernay (Laval)

Thomas, Chantal. Café Vivre : chroniques en passant, Éditions du Seuil, collection Fiction & Cie, 2020, 195 pages.

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08 avr 2021

Canal Mussolini

Pennacchi, Antonio

Canal Mussolini

Cette épopée d’une grande famille de paysans italiens, de 1920 à 1940, nous fait comprendre l’adhésion des crève-la-faim au fascisme mussolinien.

Canal Mussolini vient ajouter son observation des rapports de classe dans le Veneto et les marais pontins à celles de Goliarda Sapienza dans L’Art de la joie (1998, 2005), pour la Sicile, et d’Elena Ferrante, pour Naples.

Titre original : Canale Mussolini

Membre : Andrée d’Outremont

Pennacchi, Antonio. Canal Mussolini, Éditions Liana Levi, 2010, 2012, 503 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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08 avr 2021

L’Anomalie

Le Tellier, Hervé

L'Anomalie

Le Tellier est doué d’une imagination prodigieuse alliée à une facilité d’écriture qui fait qu’on s’accroche à cette histoire fabuleuse.

À la limite de la science-fiction, ce livre peut aussi faire réfléchir sur l’identité.

Membre : Andrée d’Outremont

Le Tellier, Hervé. L’Anomalie, Éditions Gallimard, 2020, 332 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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08 avr 2021

La familia grande

Kouchner, Camille

La familia grande

Tout le monde, ou du moins quasi tout le monde, sait de quoi parle ce livre.

J’ai trouvé ce récit à la fois lumineux, l’enfance, le soleil, leurs rires, leurs joies et sombre, domination, docilité, emprise. Et derrière cette façade de rire et d’adoration, la lâcheté d’une mère, la lâcheté des adultes, les mécanismes de domination et le poids du secret derrière l’inceste.

La familia grande est à découvrir pour ce qu’il est, l’histoire du poids et des répercussions du silence. Un témoignage sur l’engrenage, de l’emprise, du silence et de la culpabilité.

Ce n’est pas la parole qui se libère, c’est la parole que l’on entend. Enfin !

Membre : France

Cette suggestion est proposée par un lecteur du Pays de Romans – France, membre du club de lecture Troquez vos Irrésistibles et partenaire du Club Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.

Kouchner, Camille. La familia grande, Éditions du Seuil, 2021, 204 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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08 avr 2021

Une famille presque normale

Edvardsson, M.T.

Une famille presque normale

Un homme d’affaires (35 ans) est mort. Qui donc a commis ce meurtre ? Le père de Stella (pasteur) ? La mère avocate ? Son amie Amina ?

Les jeunes filles ont 19 ans et chacune a été amie de l’homme d’affaires. Tour à tour, ces personnes témoignent au procès. La fin du drame démontre bien l’amitié entre Stella et Amina.

Ces 533 pages remplies de surprises captivent notre attention du début à la toute fin.

Une famille presque normale était le premier roman traduit en français du talentueux auteur suédois. Bonne lecture !

Titre original : En helt vanlig familj

Abonnée : bibliothèque Germaine-Guèvremont

Edvardsson, M.T. Une famille presque normale, Éditions Sonatine, 2018, 2019, 533 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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01 avr 2021

Le Billet de la semaine

Bonjour à vous toutes et à vous tous,

L’histoire que nous raconte Andreï Makine dans L’Ami arménien (Grasset, 2021) est campée en Sibérie, au début des années 70. Le narrateur, jamais nommé, est pensionnaire dans un orphelinat. Il avait 13 ans au moment de sa rencontre avec Vardan, celui qui deviendra son « ami arménien », un garçon menu, à la santé fragile, qui souffre d’un mal héréditaire, la « maladie arménienne », qui obstrue ses poumons et atteint ses articulations.

Les deux garçons fréquentent la même école, mais ne sont pas dans la même classe. Un jour que Vardan est attaqué par de petits voyous, le narrateur vient à son secours. Une amitié naîtra ce jour-là. Il le ramène chez lui, dans le quartier surnommé du « Bout du diable » qui regroupe une faune hétéroclite dont quelques familles d’Arméniens. « [Ils] ne cachaient pas vraiment la raison de leur préférence pour ce lieu qu’on choisissait rarement de son plein gré. Ils avaient cherché à ne pas trop s’éloigner de leurs proches, incarcérés dans l’attente d’un procès. » (p. 30)

Effectivement, « l’ancienne enceinte d’un monastère depuis longtemps vidé de moines et transformé en prison » est à quelques coins de rue de ce faubourg délabré, alors que cinq mille kilomètres les séparent de leur Caucase natal qu’ils rêvent tous de retrouver.

Pour ce qui est du logis, il ne comprend qu’une pièce. Le seul avantage est que le loyer est abordable. La plupart d’entre eux espèrent rester dans cet endroit de désolation le moins longtemps possible, mais parfois la vie en décide autrement.

Se greffent à ces deux adolescents des personnages que l’on n’oubliera pas de sitôt : la veuve Charmiram, mère de Vardan et de Gulizar ; le vieil Sarven, gardien du « Bout du diable » ; le professeur de maths Ronine, qui a perdu l’usage d’un bras alors qu’il était commissaire politique dans l’armée ; Gulizar, la sœur de Vardan, qui fait tourner la tête aux hommes, mais qui n’a d’yeux que pour son mari emprisonné.

Ce roman touchant et très bien écrit, commence par cette phrase intrigante : « Il m’a appris à être celui que je n’étais pas. » Ainsi, nous suivons sur un peu plus de 200 pages la vie de ces gens au triste parcours qui s’accrochent à la vie, à l’espoir d’un lendemain meilleur.


Le sujet de l’amour intéresse encore. Preuve à l’appui : on annonce des supplémentaires jusqu’au 22 avril pour la pièce L’amour est un dumpling écrite par Mathieu Quesnel et Nathalie Doummar, en collaboration avec Simon Lacroix. Un pur délice !

Il est vrai que chez Duceppe, pandémie et distanciation obligent, la salle est réduite à 177 sièges au lieu des 750 habituels. Donc, si on n’arrive pas à obtenir de billets, on a la possibilité de voir la pièce en webdiffusion, ce que j’ai fait. Expérience concluante, de mon point de vue : la captation vidéo de Stéphanie Lapointe est très réussie.

Je précise tout de suite que je n’avais pas vu la pièce lors de sa création en 2017 à La Licorne dans le cadre des « 5 à 7 », donc je ne peux comparer la première version à celle-ci.

Le sujet du couple séparé, mais qui s’aime encore, a été abordé des centaines de fois, sauf que ce qui rend la proposition intéressante, c’est l’originalité de la mise en scène de Mathieu Quesnel, la complicité et la qualité de jeu de Nathalie Doummar (Claudia) et de Simon Lacroix (Marc Murphy). Sans oublier Zhimei Zhang qui, en tant que propriétaire du restaurant chinois où se déroule l’action, s’en tire très bien, et ce, dans les trois langues : mandarin, anglais et français. J’ai aussi aimé ses interventions zen qui portent à réflexion.

Claudia et Marc se revoient donc sept ans après leur séparation. Il y a de la fébrilité dans l’air. Elle habite le Plateau, lui St-Lambert (un peu cliché, mais bon !) ; elle est en couple mais n’a pas d’enfants, lui est marié et en a quatre. Ces trentenaires qui, en plus d’avoir été des amoureux, ont déjà formé un groupe de musique alors qu’ils sillonnaient l’Asie, sont passés de l’insouciance, à un mode de vie plus traditionnel.

La pièce d’une heure quinze est divisée en deux temps : le jour où Claudia invite Marc au restaurant chinois, car elle a un service à lui demander et, quatre ans plus tard, c’est Marc qui la convoque au même endroit pour savoir si elle accepterait de ?… Bien sûr, je ne vais rien dévoiler de ces deux requêtes, puisqu’ils sont le point central de cette proposition théâtrale fort sympathique et qui comporte des réparties très drôles, le tout entrecoupé de quelques chansons livrées par deux comédiens talentueux.

L’amour est un dumpling, est une pièce savoureuse comme peuvent l’être ces ravioles… et comment résister à ne pas en manger après la représentation. Vous me direz !


Les Irrésistibles de Marie-Anne ont aussi leur page Facebook. Venez voir !

https://www.facebook.com/LesIrresistiblesDeMarieAnne

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Je vous souhaite de très belles découvertes et à la semaine prochaine,


Marie-Anne

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01 avr 2021

L’homme qui aimait les chiens

Padura, Leonardo

L'Homme qui aimait les chiens

Dans sa note de remerciements, l’auteur nous met en garde en ces termes : « Souvenez-vous qu’il s’agit d’un roman, malgré l’étouffante présence de l’Histoire dans chacune des pages. »

L’homme qui aimait les chiens se situe dans la première partie du XXe siècle, en Russie et autres pays qui évoluent dans son giron, alors qu’on voit de grands changements politiques et idéologiques poindre à l’horizon.

L’histoire se déroule autour du révolutionnaire Léon Trotski (Lev Davidovitch) qui y a laissé son nom pour le meilleur ou pour le pire, ainsi qu’autour de certains personnages qu’il a côtoyés, amis ou ennemis.

C’est avec une écriture précise que Leonardo Padura avance à petits pas dans les arcanes du monde socialiste, communiste, anarchiste, monde qui a attiré de grands intellectuels, de nombreux révolutionnaires et idéalistes, mais qui en a déçu plus d’un.

C’est un livre qui m’a fascinée, émue, questionnée et bouleversée.

Titre original : El hombre que amaba a los perros

Membre : Côte-des-Neiges

Padura, Leonardo. L’homme qui aimait les chiens, Éditions Métailié, collections Points, 2009, 2013, 806 pages.

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01 avr 2021

The Good Fight (saison 1)

McKay, Jim

The Good Fight saison 1

The Good Fight, série brillamment écrite et interprétée, est une parfaite transition avec The Good Wife, qui est à la fois assez proche de l’originale pour que l’on retrouve nos marques et que l’on s’y sente bien, et suffisamment différente pour que l’on n’ait pas le sentiment de revoir la même chose. Et je dirais même qu’elle a surpassé en qualité l’originale.

Même si la série est pro-Démocrate, et donc très politisée, elle ne fait pas la morale à ses téléspectateurs. C’est une série intelligente qui s’attaque à des enjeux fondamentaux qui, sur fond de récits juridiques, traite de l’actualité américaine et internationale ; tout y passe : Trump (beaucoup), les Russes, le terrorisme, le racisme, les bavures policières…

En plus de son originalité et de son ton acide, The Good Fight a un atout de choc : une pléiade d’acteurs exceptionnels. C’est l’une des meilleures séries judiciaires de ces dernières années. C’est à la fois comique et sérieux, superficiel et profond, loufoque et intense.

Membre : France

Cette suggestion est proposée par un lecteur du Pays de Romans – France, membre du club de lecture Troquez vos Irrésistibles et partenaire du Club Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.

McKay, Jim. The Good Fight (saison 1), Série américaine, 2017.

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01 avr 2021

Sapiens. Une brève histoire de l’humanité

Harari, Yuval Noah

Sapiens une breve histoire de l'humanité

C’est l’histoire de l’homme, du commencement à aujourd’hui avec les différentes révolutions : la cognition, l’agriculture, la science, etc. Très intéressant !

« Le livre propose une vue d’ensemble de l’histoire de l’humanité et de son évolution depuis les premiers hommes de l’âge de pierre jusqu’au XXIe siècle.

Le principal argument avancé par l’auteur au cours de cette vaste étude est que l’Homo sapiens doit son statut d’espèce dominante au fait qu’il est le seul animal capable de coopérer efficacement avec un grand nombre de ses semblables. Harari explique cette capacité qui distingue l’Homo sapiens des autres animaux par sa faculté de croire en des choses qui n’existent que dans son imagination, telles que les dieux, les nations, l’argent et les droits de l’homme. L’une des thèses défendues par l’auteur est donc que tous les systèmes de coopération humaine à grande échelle – les religions, les structures politiques, les réseaux de travail et les institutions légales – sont en définitive des fictions. » (Wipipédia)

Titre original : Sapiens : A Brief History of Humankind

Membre : Saint-Léonard

Harari, Yuval Noah. Sapiens. Une brève histoire de l’humanité, Éditions Albin Michel, 2014, 2015, 501 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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01 avr 2021

Certaines n’avaient jamais vu la mer

Otsuka, Julie

Certaines n'avaient jamais vu la mer

La lecture de ce livre m’a appris énormément sur les raisons pour lesquelles l’on retrouve peu de Japonais ayant vécu aux États-Unis.

Au début du XXe siècle, les Japonais vivant aux États-Unis commandaient par catalogue des femmes japonaises. Ces dernières recevaient une photo de leur futur mari ainsi qu’un curriculum vitae truffé de mensonges. Leur rêve de devenir de « bonne épouse américaine » a été anéanti dans la plupart des cas.

Elles se sont retrouvées à ramasser les légumes dans des champs, à vivre dans des bunkers ou comme bonnes d’enfants, pour les mieux nantis. Elles réussiront pour la plupart à retourner dans leur pays d’origine après de multiples efforts.

Un livre coup de poing sur le sort des femmes !

Prix Femina étranger 2012.

Titre original : Buddha in the Attic

Membre : Josette G. de Montréal

Otsuka, Julie. Certaines n’avaient jamais vu la mer, Éditions Phébus, 2011, 2012, 143 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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01 avr 2021

Les Roses de la nuit

Indridason, Arnaldur

Les Roses de la nuit

Une jeune fille de 16 ans, droguée, est retrouvée morte dans un cimetière de Reykjavik sur la tombe d’un homme politique prônant l’indépendance du pays.

Le commissaire Erlendur et son adjoint enquêteront, ce qui les conduira vers un parrain de la drogue, vieux rocker américain et proxénète, en lien avec un grand prometteur immobilier.

Une intrigue bien menée, des descriptions de crime assez horribles, une lecture à ne pas faire avant d’aller dormir !

Titre original : Dauðarósir

Membre : Josette G. de Montréal

Indridason, Arnaldur. Les Roses de la nuit, Éditions Métailié, 1998, 2019, 247 pages.

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01 avr 2021

Kukum

Jean, Michel

Kukum

Almanda, qui a été élevée par des Blancs, a le coup de foudre pour Thomas, un Innu. Ils se marient peu après. Ils vivront une longue histoire d’amour. Elle s’adapte rapidement à la vie nomade, exigeante, qui témoigne des valeurs qui sont les leurs. Malgré la rudesse de leur vie, c’est plein de courage, de force, de solidarité, de tendresse, de communion avec la nature.

La deuxième partie nous plonge dans la dépossession de leurs terres, de leurs enfants, de leur mode de vie. C’est violent, révoltant, d’une tristesse infinie.

Kukum nous fait mieux connaître ce peuple encore aujourd’hui bafoué, mais qui maintenant relève la tête.

Membre : Outremont

Jean, Michel. Kukum, Éditions Libre Expression, 2019, 222 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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01 avr 2021

Turner et le sublime

Gilbert, André (sous la direction de)

Turner et le sublime

Avez-vous eu ou aurez-vous la chance de voir l’exposition Turner et le sublime présentée au Musée national des beaux-arts du Québec ? Pour ma part, j’irai fin avril. Il me semble que c’est encore trop loin. Pour patienter jusqu’à ce moment de bonheur et pour me préparer le cœur, je me suis procuré le catalogue, comme je le fais souvent avant d’aller voir une exposition. En le feuilletant, je me suis rappelé combien mon amie et moi étions restées ébahies par tant de beauté lors de notre visite de la Tate à Londres en 1983. Encore aujourd’hui, les couleurs de ces tableaux et la lumière qui en jaillissait sont très vives dans mon souvenir.

Le catalogue proposé par le MNBAQ et la Tate est magnifique autant par la reproduction des œuvres que par les textes qui les accompagnent. Les reproductions et le papier sont de grande qualité. Le format de 24 x 30 cm montre souvent les tableaux en pleine page et les met en valeur en les encadrant de noir ou de blanc, selon les moments forts du parcours du célèbre peintre et aquarelliste. Il me semble que les couleurs des reproductions sont fidèles aux tableaux que j’ai vus il y a plus de trente ans, du moins, si je me fie à ma mémoire émotive ! Il manque, bien sûr, la structure de la palette et des coups de spatule ainsi que la dimension gigantesque de certaines toiles qui vous envahissent littéralement.

André Gilbert, conservateur du MNBAQ, présente succinctement et de façon très efficace les œuvres regroupées en six thèmes dans le même ordre que l’exposition.
- Les commencements
- La découverte des Alpes
- Le sublime historique
- Paysages lacustres
- La couleur de Venise
- La mer et le ciel.

Dans son introduction au catalogue, David Blayney Brown, conservateur principal de l’art britannique de 1790 à 1850 et « un des plus éminents spécialistes de l’œuvre de Turner », décrit le parcours créatif et artistique du peintre. Il éveille également notre regard sur le sublime et l’ingéniosité de celui qui était considéré comme « un des artistes européens les plus importants du XIXe siècle ».

« La lumière et la couleur, toutes deux gagnant en brillance, sont souvent considérées comme les éléments les plus frappants et les plus omniprésents chez Turner. Leur interaction et leur interdépendance contribuent au caractère essentiellement dynamique de son art, qui absorbe, puis irradie une énergie extraordinaire, que ce soit celle des vagues, des nuages, du temps changeant, ou encore celle des nouvelles technologies qui affrontent et brident ces forces ultimement illimitées de la nature. La présente exposition donne à voir cette énergie et ce dynamisme dans un ensemble d’images contrastées ou apparentées, ainsi que dans leur manifestation et leur développement techniques. » (David Blayney Brown, introduction au catalogue, p. 16-17.)

Lors de ses deux conférences sur Turner qu’a présentées Amel Ferhat en septembre, dans le cadre des Belles Soirées de l’Université de Montréal, l’historienne de l’art qualifie le peintre de « voyageur romantique » qui « maîtrise l’espace » et qui « caresse littéralement la feuille de ses couleurs presque transparentes ». Les couleurs sont au « centre de toutes les préoccupations de Turner », assure madame Ferhat.

Je vous souhaite de voir l’exposition de ce grand peintre qui « élabora une technique particulièrement novatrice et audacieuse, où la description des motifs s’efface au profit de l’éblouissement et de la démesure » (Jean-Luc Murray, directeur général du MNBAQ, avant-propos au catalogue, p. 7.)

Non seulement le catalogue de l’exposition vous fera connaître ce peintre et ses œuvres, mais les textes très instructifs sur la place du sublime à l’ère contemporaine, sur l’ère du charbon et l’exploitation de la nature telle que vue par les contemporains de Turner vous en apprendront beaucoup.

En bonus, Daniel Drouin nous propose de connaître les circonstances de l’acquisition d’un tableau de Turner par le Musée de la province de Québec en 1959 et sa découverte en 2002 alors que le MNBAQ le reçoit sous forme de don de la succession du premier ministre de la province, Maurice Duplessis.

Un catalogue très instructif et tellement beau que vous mourrez d’envie de voir cette exposition.

À défaut de pouvoir y aller (elle se termine le 2 mai), vous pourrez toujours feuilleter le superbe catalogue et faire une visite virtuelle du musée de la Tate.

Pour moi, cette sortie au musée est bienvenue après tant de mois de confinement. Elle est l’annonce d’un printemps plein d’espoir. Je m’en réjouis à l’avance avec la lecture et la relecture de ce catalogue.

Membre : Monique L. de Cookshire-Eaton

Gilbert, André (sous la direction). Turner et le sublime, catalogue publiée conjointement par le Musée national des beaux-arts du Québec et la Tate, 2020, 144 pages.

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