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31 déc 2020

Le Billet de la semaine

Bonjour à vous toutes et à vous tous,

En mon nom et en celui de toute l’équipe des Irrésistibles, nous vous souhaitons une année 2021 en santé ; pour le reste, l’avenir nous le dira.

Comme vous aviez été très nombreux(euses) à participer à mon petit quiz mémoriel l’an dernier, je me suis dit : « Pourquoi ne pas refaire l’exercice cette année ? »

Je vous demande donc de me faire part, en réponse à ce courriel, de vos cinq coups de cœur littéraires québécois et étrangers – en excluant ceux en lice pour la 13e remise du prix des Irrésistibles.

Vous n’avez qu’à m’indiquer le nom de l’auteur(e) et le titre, peu importe l’année de publication, le genre littéraire et la raison de votre choix.

Voici donc mes choix (l’ordre est aléatoire).

1- Du côté québécois (le choix a été déchirant) :

Un beau désastre de Christine Eddie (Alto, 2020)

Pas même le bruit d’un fleuve d’Hélène Dorion (Alto, 2020)

Ta mort à moi de David Goudreault (Stanké, 2019)

Faire les sucres de Fanny Britt (Cheval d’août, 2020)

Ceux qui se sont évaporés de Rébecca Déraspe (Leméac, 2020).

2- Hors Québec :

Nickel Boys de Colson Whitehead (Albin Michel, 2019, 2020)

Chavirer de Lola Lafon (Actes Sud, 2020)

Rhapsodie des oubliés de Sofia Aouine (De La Martinière, 2019)

Betty de Tiffany McDaniel (Gallmeister, 2020)

Les Inconsolés de Minh Tran Huy (Actes Sud, 2020).

Je ferai le décompte de vos suggestions dans les deux prochaines semaines et je vous les transmettrai par la suite. C’est parti !


Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais j’ai eu beaucoup de chance dans mes lectures en 2020. Malheureusement, le dernier David Foenkinos, La Famille Martin (Gallimard, 2020), m’est tombé des mains à quelques reprises. Si, malgré cela, je vous en glisse un mot, c’est que nous sommes nombreux-ses à lire cet auteur français né en 1974. L’idée de départ était pourtant intéressante, mais le résultat l’est beaucoup moins.

Nouvellement célibataire, sans enfants, un écrivain en panne sèche – qui a remporté le prix Renaudot en 2014 – décide de choisir comme personnage de son roman la première personne qu’il va croiser dans la rue. Pourquoi pas, me suis-je dis ! Mais très vite, je me suis ennuyée en compagnie des Martin, famille des plus ordinaires. L’histoire, qui se déroule en 2020, est banale malgré quelques pointes d’humour et de réflexions sur une foule de sujets.

Le narrateur-auteur, jamais nommé, loge au-dessus d’une agence de voyages. Le sort a voulu que la première personne croisée soit Madeleine Tricot, une grand-maman octogénaire qui demeure dans le quartier depuis plus de quarante ans.

Veuve depuis 20 ans, Madeleine avait rencontré, lors d’un bal du 14 Juillet à la fin des années 60, René Tricot, celui qui allait devenir son mari et le père de ses deux filles. Elle avait décidé de se marier à 33 ans ayant « à l’époque […] davantage écouté le souffle de la raison que celui de la passion ». De leur union était née en 1974, Stéphanie et l’année suivante, Valérie. Rien de comparable avec son véritable premier amour, celui vécu durant trois ans avec Yves Grimbert, parti vivre aux États-Unis du jour au lendemain. Pourquoi donc ?

René avait toujours aimé son travail à la RATP où il avait gravi les échelons, tandis que Madeleine avait, en tant que couturière, œuvré auprès de Karl Lagerfeld – ce qui nous vaut des digressions sur ce couturier et styliste décédé en février 2019.

Stéphanie vit à Boston aux côtés de son mari américain et de ses deux filles ; Valérie, mi-quarantaine, enseigne l’histoire et la géographie depuis 12 ans au collège Karl-Marx de Villejuif. Elle habite non loin de sa mère et va la voir régulièrement. Les deux sœurs ne s’adressent plus la parole depuis des années pour des raisons que l’on découvre petit à petit.

Valérie avait été plus réticente que sa mère à se confier, car elle craignait que l’écrivain veuille abuser d’eux pour régler ses comptes ou profiter de les côtoyer pour déterrer des histoires de famille… d’autant que Madeleine commençait à avoir des pertes de mémoire. Valérie lui propose un arrangement : ne pas écrire uniquement sur sa mère, mais sur tous les membres de sa famille. Marché conclu.

Le soir même, il est invité à manger chez les Martin pour faire la connaissance de Patrick, vendeur d’assurances, en couple depuis 25 ans avec Valérie, et de leurs deux adolescents : Lola, 17 ans, et Jérémie, 15 ans. Accepteront-ils tous de se prêter au jeu des confidences ? Qui résistera et pourquoi ?

Déjà que le récit est lent, il devient carrément répétitif quand l’écrivain fait un bilan-résumé de sa journée. Sans compter les notes en bas de page qui ralentissent davantage le rythme.

Le narrateur de dire, page 39 : « Je devais croire en mes personnages. Je devais me persuader que, malgré leur apparente banalité, surgiraient des vices captivants ou des actes inattendus qui rendraient leur existence palpitante. » Ou alors : « On ne sait jamais vraiment ce qui plaira. En lisant les lignes que je suis en train d’écrire, certains lecteurs seront peut-être captivés lorsque d’autres bâilleront d’ennui… » (p. 113-114)

Pour ma part, j’ai attendu la petite étincelle qui aurait fait que je finisse par apprécier un tant soit peu ma lecture, mais tel ne fut pas le cas. Peut-être en sera-t-il autrement pour vous !


Les Irrésistibles de Marie-Anne ont aussi leur page Facebook. Venez voir !

https://www.facebook.com/LesIrresistiblesDeMarieAnne

En vous rendant sur la chaîne YouTube à l’émission Les Irrésistibles de Marie-Anne, vous pourrez entendre, à chaque semaine, mes commentaires et critiques de théâtre ou d’arts visuels.

Je vous souhaite de très belles découvertes et à la semaine prochaine,


Marie-Anne

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31 déc 2020

Les Grandes légendes du Québec : un tour du Québec en 25 récits traditionnels

Collectif

Les Grandes légendes du Québec

Hétéroclite et décevant. Ce sont les adjectifs qui me viennent à l’esprit au terme de la lecture de cet ouvrage.

Il contient, d’une part, une dizaine de textes d’auteurs du XIXe siècle, comme Honoré Beaugrand (La Chasse-galerie), Louis Fréchette (Le Loup-garou) et quelques autres ; c’est la meilleure partie de l’ouvrage.

D’autre part, il offre une douzaine de textes d’un auteur contemporain nommé Gaston Guindon, dont même l’éditeur ne semble rien connaître ; il n’est pas cité dans l’index des auteurs de la banque de données Érudit (erudit.org). Aussi bien d’ailleurs, car à l’évidence, il n’est pas donné à tous de parler de légendes anciennes avec le vocabulaire approprié ; ainsi, évoquer des événements du XVIIe siècle avec des termes comme nappe phréatique ou congères n’en favorise pas la crédibilité.

Enfin, on retrouve aussi deux textes de Fred Pellerin qui, à mon humble avis, ne représentent pas sa meilleure production et un autre de Félix Leclerc qui est en fait une allégorie et non une légende.

Bref, ceux qui veulent profiter des longues soirées d’hiver pour frissonner à la lecture de légendes anciennes devraient se tourner vers les auteurs précités.

Membre : Pierre, abonné de la bibliothèque Germaine-Guèvremont

Collectif. Les Grandes légendes du Québec : un tour du Québec en 25 récits traditionnels, Éditions Caractère, 2013, 240 pages.

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31 déc 2020

Les Yeux tristes de mon camion

Bouchard, Serge

Les Yeux tristes de mon camion

C’est un ensemble de chroniques que Serge Bouchard partage avec nous. Avec une écriture poétique et très imagée, il nous fait réfléchir sur « ce qui parfois nous échappe ». Ses observations, ses constatations, il nous les livre avec un humour parfois caustique, mais ô combien efficace.

Tout au long de ces 30 chapitres, Serge Bouchard nous fait voyager, nous présente famille et amis, partage avec nous ses années de collège qui ressemblent parfois aux nôtres, réfléchit sur ce qu’est le monde actuel et ce qu’était le monde qui nous a précédé.

Comme l’auteur le dit si bien, il est à la recherche du temps perdu, c’est-à-dire de ces « bouts d’existences éparpillées dans l’infini de l’oubli ».

Sans s’apitoyer sur son sort, il nous parle du vieillissement, « le mot vivant étant synonyme de vieillissement » ajoute-t-il.

Membre : Côte-des-Neiges

Bouchard, Serge. Les Yeux tristes de mon camion, Éditions du Boréal, collection Papiers collés, 2016, 212 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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31 déc 2020

Les Impatientes

Amadou Amal, Djaïli

Les Impatientes

Ramla, Hindou et Safira, trois femmes qui voient leur jeunesse et leur innocence leur échapper dès lors qu’un mariage leur est imposé.

Ramla, Hindou, et Safira se dévoilent tour à tour dans cette vie d’acceptation et de patience imposée aux femmes. Être patiente, c’est obéir, se soumettre, accepter, subir et surtout se taire. Patience, comme une incantation, censée être la solution à tous les malheurs des femmes et le socle de la domination sans partage des hommes.

Trois voix pour exprimer toute la violence faite aux femmes au nom des traditions et de la religion. Ce roman-témoignage dénonce la violence, à la fois physique et morale, subies par les jeunes filles et souvent, malheureusement, perpétuée par les mères qui reproduisent elles-mêmes ce qu’elles ont vécu.

L’écriture est simple et sobre, mais d’une redoutable efficacité et la spontanéité des dialogues fait mouche et nous touche davantage qu’un long discours.

C’est un roman que je n’oublierai pas !

Membre : France

Cette suggestion est proposée par un lecteur du Pays de Romans – France, membre du club de lecture Troquez vos Irrésistibles et partenaire du Club Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.

Amadou Amal, Djaïli. Les Impatientes, Éditions Emmanuelle Collas, 2020, 240 pages.

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31 déc 2020

Someone New

Deland, Helena

Someone New CD

Helena Deland nous offre un premier album de qualité. Il débute par le titre Someone New et nous installe d’emblée dans une douce ambiance sublimée par la voix captivante de la chanteuse.

Avec Pale, l’électro apporte un autre rythme, mais la voix reste toujours aussi séduisante.

Avec The Walk Home, pas de voix, mais une guitare électrique et du violoncelle.

Même sans refrains accrocheurs, Helena Deland parvient à nous entraîner dans son univers singulier riche en émotions. Un album de « dream pop » qui va vous captiver !

Membre : France

Cette suggestion est proposée par un lecteur du Pays de Romans – France, membre du club de lecture Troquez vos Irrésistibles et partenaire du Club Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.

Deland, Helena. Someone New, CD, 2020.

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31 déc 2020

Certaines n’avaient jamais vu la mer

Otsuka, Julie

Certaines n'avaient jamais vu la mer

Je me suis demandé comment j’allais parler de ce petit roman qui m’a tellement touchée. J’ai eu peur de décrire la manière singulière de son écriture… de crainte d’en rebuter certains.

Voici donc la quatrième de couverture : « L’écriture de Julie Otsuka est puissante, poétique, incantatoire. Les voix sont nombreuses et passionnées. La musique sublime, entêtante et douloureuse. Les visages, les voix, les images, les vies que l’auteure décrit sont ceux de ces Japonaises qui ont quitté leur pays au début du XXe siècle pour épouser aux États-Unis un homme qu’elles n’ont pas choisi.

C’est après une éprouvante traversée de l’océan Pacifique qu’elles rencontrent pour la première fois celui pour lequel elles ont tout abandonné. Celui dont elles ont tant rêvé. Celui qui va tant les décevoir.

À la façon d’un chœur antique, leurs voix se lèvent et racontent leur misérable vie d’exilées… leur nuit de noces, souvent brutale, leurs rudes journées de travail, leur combat pour apprivoiser une langue inconnue, l’humiliation venue des Blancs, le rejet par leur progéniture de leur patrimoine et de leur histoire… Une véritable clameur jusqu’au silence de la guerre. Et l’oubli. »

Prix Femina étranger 2012.

Titre original : Buddha in the Attic

Membre : LaSalle

Otsuka, Julie. Certaines n’avaient jamais vu la mer, Éditions Phébus, 2011, 2012, 143 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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31 déc 2020

L’Anomalie

Le Tellier, Hervé

L'Anomalie

Une intrigue originale et surtout très originalement racontée !

Mars 2021, le vol AF006 reliant Paris à New York traverse difficilement un terrible orage. À son bord, 250 passagers. Finalement, l’avion atterrit, sans encombre ou presque ! Il s’est passé quelque chose. Bien sûr, qu’il s’est passé quelque chose. Mais quoi exactement ?

L’auteur tisse une intrigue jubilatoire et nous mène par le bout du nez jusqu’à la fin. Difficile de faire plus réussi en un peu plus de 300 pages.

J’ai lu, j’ai lu, j’ai lu… pour savoir ce qu’il s’était passé et maintenant, je sais !
Je n’en dis pas plus pour ne pas gâcher votre plaisir de lecture ! Une lecture qui m’a… Rien de plus à écrire !

Prix Goncourt 2020.

Membre : France

Cette suggestion est proposée par un lecteur du Pays de Romans – France, membre du club de lecture Troquez vos Irrésistibles et partenaire du Club Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.

Le Tellier, Hervé. L’Anomalie, Éditions Gallimard, 2020, 332 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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31 déc 2020

Mensonges sur le divan

Yalom, Irvin D.

Mensonges sur le divan

Comme j’ai aimé ce livre qui m’a été recommandé par un membre de mon club de lecture !

Ernest, étoile montante de la psychanalyse californienne, décide de modifier son approche, une approche plus intime, plus sincère mais plus risquée aussi.

Il tente ce changement avec une nouvelle patiente qui est l’épouse d’un de ses patients. Elle veut le piéger, car elle lui en veut d’avoir conseillé à son mari de la laisser.

Elle n’y arrive pas. Les rencontres sont d’un humour suave, souvent très réaliste, dont le contenu fait souvent réfléchir.

Beaucoup d’interaction entre les personnages et d’événements cocasses.
Les protagonistes sont attachants et l’histoire est plus qu’intéressante.

Titre original : Lying on the Couch

Membre : Laval

Yalom, Irvin D. Mensonges sur le divan, Éditions Gaalade, 1996, 2006, 500 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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31 déc 2020

La Seule histoire

Barnes, Julian

La Seule histoire Barnes

Que dire pour résumer ce livre ? Un soir de décembre, vous recevez un ami. Ce dernier, sous l’effet de la détente, fait le récit d’une vie, sa vie. C’est le sentiment profond et indélébile que j’ai vécu lors de cette lecture. J’avais la certitude que cet homme partageait l’intensité et l’intimité de son amour.

Paul a 19 ans lorsqu’il tombe amoureux de Susan qui en a 48. Ils vivent, dans la chaleur de l’été, ce coup de foudre.

Paul a des parents sévères et distants ; Susan a un mari qu’elle décrit comme un éléphant et deux filles qui sont plus vieilles que Paul. Paul est un jeune homme contestataire. Il regarde cet amour avec la désinvolture de son âge ; il s’oppose aux projets tracés pour lui.

Pour les amis de Paul, cette liaison est originale et à respecter. Susan accepte cet amour avec tout le cynisme qu’elle réserve à la vie. Elle, qui semble ne plus aimer son mari, fréquente Joan qui est une amie désabusée par sa vie – elle fut la maîtresse d’un homme qui a quitté son épouse pour marier une autre femme.

Susan quitte son mari et va vivre avec Paul. Quel sort réserve la vie pour cette union d’amour ? Quels sont les secrets que Susan, au fil du quotidien, va lentement et sûrement, dévoiler à Paul ?

« Vaut-il mieux avoir aimé et perdre ou ne jamais avoir aimé ? » « En amour, tout est vrai, tout est faux ; et c est la seule chose sur laquelle on ne puisse pas dire une absurdité. » Une bonne lecture !

Titre original : The Only Story

Membre : Pierre, Saint-Jean-sur-Richelieu

Barnes, Julian. La Seule histoire, Éditions Mercure de France, 2018, 259 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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31 déc 2020

Les Foley

Thériault, Annie-Claude

Les Foley

Pas toujours facile à suivre, ce roman n’en est pas moins intéressant, bien au contraire. La saga des Foley, car c’est bien d’une saga dont il s’agit, débute lors de la grande famine de 1847 en Irlande quand les doryphores envahissent les champs de patates. S’amorce alors l’exode et l’histoire de quelques membres d’une famille qui essaie de se refaire une vie dans le Nouveau Monde, plus précisément au Nouveau-Brunswick.

Cent soixante-douze ans d’histoire, cent soixante-douze ans pendant lesquels les doryphores et la sarracénie pourpre nous accompagnent tout au long de ce voyage auquel nous convie l’auteure.

C’est avec une écriture très fine, précise et agréable, malgré l’intensité du roman, qu’Annie-Claude Thériault nous fait revivre ce que ces hommes, qui ont dû quitter leur pays, ont traversé et ont fait vivre à leurs compagnes, enfants et descendants(es) : violence, alcoolisme, incommunicabilité…

Parallèlement à ces calamités, les magnifiques descriptions des paysages, des plantes, des lieux, des odeurs de bois, de fumée, de caramel ainsi que les souvenirs touchants de certaines personnes rencontrées, résultent d’une observation raffinée et nous accompagnent tout au long du livre.

Cette saga écrite en six chapitres raconte tour à tour les tribulations des Foley à six dates bien précises. Il y a donc des sauts dans le temps qui donnent parfois lieu à des questionnements. Mais n’est-ce pas un des plaisirs des livres que d’en découvrir les énigmes ?

Membre : Côte-des-Neiges

Thériault, Annie-Claude. Les Foley, Éditions Marchand de Feuilles, 2019, 293 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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31 déc 2020

Les Maisons

Britt, Fanny

Les M Britt

Écoutez le coup de cœur d’un membre du Club des Irrésistibles lu par Marie-Anne Poggi.

Irrésistibles 20201231

Britt, Fanny. Les Maisons, Éditions Cheval d’août, 2015, 222 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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24 déc 2020

Le Billet de la semaine

Bonjour à vous toutes et à vous tous,

Malgré le fait que nous soyons d’une certaine manière plus ou moins confinés en cette veille de Noël je désire, en mon nom et en celui de toute l’équipe des Irrésistibles, vous souhaiter de profiter de ces quelques jours de congé pour vous reposer, prendre l’air et, bien sûr, plonger dans un bon livre. On se retrouve la semaine prochaine pour le dernier envoi de 2020.


Je suis loin, très loin d’être spécialiste de l’œuvre de Jean Paul Riopelle. Lorsque j’ai commencé à écrire ce texte pour vous parler de l’incroyable exposition Riopelle : à la rencontre des territoires nordiques et des cultures autochtones qui devait ouvrir ses portes le 21 novembre dernier, je me suis dit que les experts allaient le faire mille fois mieux que moi.

Mais comme je voulais absolument vous en glisser un mot, j’ai décidé de laisser parler mon cœur et les émotions qu’a suscité ce que j’ai eu le privilège de voir au Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM). Souhaitons que l’institution de la rue Sherbrooke puisse, en 2021, ouvrir ses portes aux visiteurs le plus tôt possible !

Stéphane Aquin, le nouveau directeur du MBAM, a donc pris au vol cette exposition dont l’idée de départ revient à la fille aînée de Riopelle, Yseult, et à Nathalie Bondil, ex-directrice générale et conservatrice en chef du musée.

Le MBAM qui possède plusieurs centaines d’œuvres de Riopelle n’en est pas à sa première exposition de cet artiste hors du commun, né le 7 octobre 1923 à Montréal et décédé le 12 mars 2002 à l’Isle-aux-Grues. Mais ce qui la distingue de celle présentée en 1991 et des rétrospectives de 2002 et 2006, c’est, comme l’indique son titre, le rapport de Riopelle à la nordicité et aux cultures autochtones. « Elle innove en particulier par l’inclusion de la littérature scientifique qui a nourri Riopelle, celle des Marius Barbeau, Guy Mary-Rousselière et autres Claude Lévi-Strauss. »

À travers le parcours chronologique et thématique que propose l’exposition qui aurait pu, par ailleurs, s’intituler « Homme de nature et de culture » il y a les fameuses séries dont, entre autres, Hiboux (1973), Icebergs (1977), Jeux de ficelles (1971-1972) et Rois de Thulé (1973). On note aussi des ponts entre les créations de Riopelle et celles des Premières Nations, mises parfois côte à côte ou se retrouvant dans une même salle. Fascinant !

Parmi les œuvres et les artefacts présentés, il y en a une trentaine qui proviennent d’artistes autochtones. On retrouve également des lithographies d’Henri Matisse, le beau-père de Georges Duthuit – collectionneur et ami de Riopelle –, des vidéos où l’on écoute André Breton donner une définition du surréalisme ou celle de la designer québécoise Marie Saint Pierre (née Marie-Josée Charest, fille de Champlain Charest, grand ami de Riopelle) qui parle de la relation qu’entretenait sa famille avec leur voisin Jean Paul Riopelle à l’Estérel, dans les Laurentides.

Pointer une peinture, une sculpture ou une œuvre sur papier des années 50, 60 ou 70 plutôt qu’une autre, ne serait pas rendre justice à ce grand artiste québécois. Mais nous avons déjà le souffle coupé dès les marches du pavillon Hornstein franchies. Trône dans le hall Point de rencontre – Quintette (1963) huile sur toile qui devait se retrouver à l’aéroport Pearson à Toronto à côté de laquelle on découvre Un cadeau de Doreen / A Gift from Doreen (2016-2019), une toile – qui a servi de tipi – teinte à la main par Duane Linklater et que vient d’acquérir le MBAM.

Mais peut-être que la pièce la plus saisissante reste Fontaine (vers 1964-1977), un plâtre peint avec cordage. Quelle chance nous avons d’admirer cette sculpture monumentale à Montréal !

Le commissariat a été confiée à Jacques Des Rochers, conservateur de l’art québécois et canadien (jusqu’en 1945) au MBAM, à Andréanne Roy, historienne de l’art, et à Yseult Riopelle, auteure et éditrice, catalogue raisonné Jean Paul Riopelle. Grâce à eux trois, j’ai mieux compris la démarche, les influences et les sources d’inspiration de ce passionné qu’est Riopelle.

Après Montréal, l’exposition partira en direction de Whistler au Audain Art Museum et atterrira à Calgary au Glenbow Museum, à l’automne 2021.

Depuis le 1er décembre, et ce, jusqu’au 11 janvier 2021, la version 3D de l’exposition est offerte gratuitement sur le site du musée. Je vous souhaite, en un premier temps, une agréable visite virtuelle, puis une autre, au MBAM. Vous m’en donnerez des nouvelles !


Les Irrésistibles de Marie-Anne ont aussi leur page Facebook. Venez voir !

https://www.facebook.com/LesIrresistiblesDeMarieAnne

En vous rendant sur la chaîne YouTube à l’émission Les Irrésistibles de Marie-Anne, vous pourrez entendre, à chaque semaine, mes commentaires et critiques de théâtre ou d’arts visuels.

Je vous souhaite de très belles découvertes et à la semaine prochaine,


Marie-Anne

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24 déc 2020

Les Foley

Thériault, Annie-Claude

Les Foley

C’est un roman à énigmes qu’il faut lire plusieurs fois pour bien le comprendre. Et encore !

Une saga familiale qui s’étend sur 172 ans, qui part de l’Irlande pour se poursuivre au Nouveau-Brunswick et un peu à Philadelphie. Une histoire de femmes fortes et d’hommes inadéquats.

Séparée en cinq chapitres qui réfèrent chacun à un membre féminin de cette famille : Nora, Ellen, Nelly, Éveline et Laura, toutes descendantes des jumeaux Patrick et John immigrés à l’âge de cinq ans avec leur père qui fuyait la famine en Irlande en 1847.

Ces femmes affrontent la faim, la solitude, les agressions, la violence physique et on les suit à travers deux siècles jusqu’à Laura, l’alter ego de l’auteure, qui revient des États-Unis pour remonter vers ses origines et apprendre ce que ses ancêtres ont vécu depuis leur départ d’Irlande.

C’est un roman rempli de poésie. Des phrases courtes, un style hachuré qui donne du rythme.

Des descriptions admirables de la survie en forêt dans le chapitre « L’esseulement ».

La description du couvent où se réfugie Nora et où soeur Jeanne, la prenant sous son aile, lui apprend le français et lui fait découvrir Longfellow et son poème Évangéline.

La préparation du caramel par Nelly toutes les nuits sur son poêle à bois, mais surtout la description à la page 180 de cette substance divine dont on voudrait avoir la recette exacte pour la réussir comme elle.

Les tourbières du Nouveau-Brunswick qui accueillent la sarracénie pourpre et ses compagnes des milieux humides.

Les doryphores qui amènent la guigne en ruinant les récoltes de pommes de terre et qu’on traque inlassablement jusqu’à en tapisser les murs de la cabane où se réfugient Nora et Ellen.

Un magnifique roman qu’on veut relire encore et encore tellement les phrases sont belles et l’histoire mystérieuse.

Membre : Louise de Rosemont

Thériault, Annie-Claude. Les Foley, Éditions Marchand de Feuilles, 2019, 293 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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24 déc 2020

Aria

Hozar, Nazanine

Aria page couverture française

À Téhéran, une femme accouche d’une fille, aidée par un couple de voisins. Son mari veut tuer l’enfant, car ce n’est pas un garçon. Cette femme se lève et part dans la nuit afin d’abandonner son enfant dans une ruelle. Un homme revient de son travail et entend un bruit particulier. Il découvre cette petite fille, chasse les chiens qui sont sur le point de mordre l’enfant et l’adopte comme si c’était le sien. Il lui donne le prénom d’Aria.

Elle grandit auprès de cet homme aimant et d’une belle-mère acariâtre qui additionne les mauvais traitements. Nous évoluons avec Aria au rythme des sévices reçus de sa belle-mère, des voisins, des soins de son père qui n’est présent que quelques jours par semaine, de l’évolution politique et religieuse de son pays.

Les personnages qui entourent cette enfant sont colorés et distincts par leur passé et par leur présence. Nous sommes interpellés par les descriptions de cette ville divisée par la pauvreté et la richesse, l’influence des décisions prises par le shah, puis par les mouvances religieuses.

Lire Aria, c’est comme si nous étions sur un bateau qui dérive lentement et sûrement vers un but précis. Nous pouvons découvrir chaque page comme un aspect nouveau du paysage qui s’offre à nous. Une lecture captivante, malgré des situations difficiles pour les protagonistes.

Membre : Pierre, Saint-Jean-sur-Richelieu

Hozar, Nazanine. Aria, Éditions Stock, collection La Cosmopolite, 2020, 517 pages.

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24 déc 2020

Une rose seule

Barbery, Muriel

Une rose seule plus petit format

Petit roman tout en délicatesse, qui nous transporte au Japon. Rose, à la suite du décès de son père qu’elle n’a jamais connu, se rend au pays du Soleil Levant à l’invitation du notaire qui l’informe que son père lui a laissé une lettre.

Un voyage qui s’avérera révélateur, car il lui fera connaître un pays inconnu. Elle s’y sentira chez elle, il aura une grande incidence sur son futur. Écriture poétique, envoûtante.

Membre : Laval-Vimont

Barbery, Muriel. Une rose seule, Éditions Actes Sud, 2020, 158 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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24 déc 2020

Les Villes de papier

Fortier, Dominique

Les Villes de papier Fortier

Étrange livre de Dominique Fortier qui a une plume exquise, tendre et poétique.

L’autrice a reçu le prix Renaudot de l’essai pour ce livre qu’elle qualifie elle-même d’un mélange des genres, à la fois roman, biographie et autobiographie ; mais ce que l’on sait, c’est que c’est une réussite !

On a envie de connaître Emily Dickinson, poète américaine du XIXe siècle qui a très peu publié de son vivant, mais qui est davantage connue pour sa vie particulièrement recluse. Un être d’exception qui a voué sa vie à l’écriture de petits poèmes rédigés sur du papier disponible à la maison, des dos de recettes, etc.

S’entrelacent des bribes de la vie de Dominique Fortier à Boston et à Outremont, qui rendent les deux écrivaines plus proches de nous.

J’ai adoré ! À relire et à souligner les tournures de phrases imagées, remplies de sensibilité.

Membre : Laval-Vimont

Fortier, Dominique. Les Villes de papier, Éditions Alto, 2018, 192 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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24 déc 2020

Yellow

Barriol, Hugo

Yellow CD

Découvert par hasard lors de recherches diverses sur le Net, je suis tout de suite tombée sous le charme de la voix d’Hugo Barriol.

Ce jeune musicien a été repéré dans le métro parisien par la maison de disques Naïve. Avec Yellow, il nous propose un album très mélancolique, mais qui est aussi rempli de chaleur et d’espoir à l’image du titre Million Years, l’un de mes titres favoris. Vient ensuite le très réussi Hold my Hand et sa magnifique mélodie au piano.

Un album apaisant et chaleureux dont on ne se lasse pas. Vivement le prochain album !

Membre : France

Cette suggestion est proposée par un lecteur du Pays de Romans – France, membre du club de lecture Troquez vos Irrésistibles et partenaire du Club Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.

Barriol, Hugo. Yellow, CD, 2019.

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24 déc 2020

Les Graciées

Hargrave, Kiran Millwood

Les Graciées

Dans la communauté de Vardø, au nord-est de la Finlande, les conditions de vie sont rudes. La pêche permet à chacune des familles du village de vivre. Lorsqu’un jour une baleine est aperçue au large suivant un énorme banc de poissons, tous les pêcheurs se précipitent sur leur bateau espérant une pêche miraculeuse qui les mettrait à l’abri de la faim pour quelque temps.

Mais c’est la mort qui les attend, car la tempête vient de déchaîner les flots. Il n’y aura pas de survivants. Les femmes espèrent que la mer leur rende les corps et que le printemps dégèle la terre pour enterrer leurs hommes. Parmi ces femmes, se trouve Maren qui vient de perdre son frère, tant aimé, son père, à qui elle n’a pas dit au revoir, et un fiancé auquel elle n’était pas tant attachée.

La communauté désormais constituée de femmes, d’enfants et de vieillards doit s’organiser. Les premières frictions apparaissent au sein de cette toute nouvelle collectivité. D’un côté, les bigotes qui attendent un miracle et, de l’autre, les femmes qui veulent prendre en main le destin du village. Cette histoire se déroule au XVIIe siècle !

Un pasteur est donc envoyé, car les autorités voient d’un mauvais œil toutes ces femmes livrées à elles-mêmes, il ne manquerait plus que des sorcières se cachent parmi elles. Depuis toujours la vie s’est organisée au rythme de l’église, mais aussi à l’écoute des traditions du peuple sami très présent sur cette terre. D’ailleurs, quelques femmes se détournent de l’église et de son pasteur, leur préférant les réponses samis à leur questionnement et à leur chagrin. La rupture est entamée, un délégué doit venir régler toutes ces questions d’ordre moral. Les premiers bûchers sont allumés.

J’ai beaucoup aimé ce roman tiré d’une histoire vraie. Des femmes s’organisent, luttent pour leur survie. Et cela semble déjà trop pour certains : on préfère crier à la sorcellerie plutôt que remettre en question l’ordre établi.

Titre original : The Mercies

Membre : France

Cette suggestion est proposée par un lecteur du Pays de Romans – France, membre du club de lecture Troquez vos Irrésistibles et partenaire du Club Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.

Hargrave, Kiran Millwood. Les Graciées, Éditions Robert Laffont, collection Pavillons, 2020, 400 pages.

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24 déc 2020

Le Monde du vivant

Marchet, Florent

Le Monde du vivant

Jérôme et Marion sont deux citadins qui ont quitté Orléans pour s’installer à la campagne. Avides d’une vie nouvelle, ils sont plein d’espoir et apprécient leur sensation de liberté au contact de la nature.

Jérôme s’est lancé dans le bio ; il est happé par son travail harassant qui ne lui permet pas de profiter de ses enfants. Il est parfois brutal mais, heureusement, Marion arrondit les angles.

Solène, âgée de 14 ans, et son petit frère ont des préoccupations bien éloignées du monde agricole. Solène nous fait partager ses premiers émois, ses doutes et ses peurs.

L’arrivée du « woofer » Théo, végan et écolo radical, déstabilise Jérôme et met en danger l’équilibre familial. Cette confrontation entre Jérôme et Théo permet à l’auteur d’aborder le problème de la mondialisation et de l’agriculture en France.

Un premier roman très réussi, agréable à lire grâce à une écriture délicate et juste.

Membre : France

Cette suggestion est proposée par un lecteur du Pays de Romans – France, membre du club de lecture Troquez vos Irrésistibles et partenaire du Club Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.

Marchet, Florent. Le Monde du vivant, Éditions Stock, 2020, 288 pages.

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24 déc 2020

Dans les forêts de Sibérie : février-juillet 2010

Tesson, Sylvain

Dans les forêts de Tesson

Écoutez le coup de cœur d’un membre du Club des Irrésistibles lu par Marie-Anne Poggi.

Irrésistibles 20201224

Tesson, Sylvain. Dans les forêts de Sibérie : février-juillet 2010, Éditions Gallimard, 2011, 288 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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