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26 déc 2019

Le Billet de la semaine

Bonjour à vous toutes et à vous tous,

Cherchez-vous une activité à faire en famille, seul(e) ou entre ami(e)s en ce lendemain de Noël ? Si vous n’êtes pas trop fatigué(e), si vous n’avez pas l’estomac trop à l’envers, j’ai la sortie idéale pour vous et… elle ne vous coûtera rien ?

Profitons de ce cadeau des Fêtes que nous offre le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) qui ouvre ses portes gratuitement jusqu’au 5 janvier 2020 (sauf pour Momies égyptiennes : passé retrouvé, mystères dévoilés).

Vous pourrez explorer la collection permanente ou d’autres expositions parmi celles que je vous propose aujourd’hui, les ayant vues au fil des dernières semaines :

Le MBAM inaugurait, en novembre dernier, au 4e étage du pavillon Jean-Noël Desmarais, l’aile Stéphan Crétier et Stéphany Maillery. Dix galeries complètement réaménagées et reconfigurées. Tout simplement fabuleux, une réussite sur toute la ligne.
La collection des Arts du Tout-Monde totalise environ 1500 objets et œuvres du 4e millénaire AEC à 2019, d’Afrique, d’Asie, de Méditerranée, du Moyen-Orient, d’Océanie et des Amériques. Il est impossible de tout voir en une seule visite. J’y suis déjà retournée trois fois.

Dans le Carré d’art contemporain, l’exposition « Tant le moindre de mes atomes t’appartient intimement » : oeuvres choisies de la collection Bailey propose quelque 75 oeuvres d’une cinquantaine d’artistes d’ici et d’ailleurs : Paterson Ewen, Tamara de Lempicka, Otto Dix, Albrecht Dürer, Kiki Smith, Peter Doig, Goya, Marina Abramovìc, Jack Chambers, Kim Dorland, etc.
La collection appartient à l’homme d’affaires, collectionneur et mécène ontarien, W. Bruce C. Bailey.

Les oeuvres que l’on peut contempler au Centre des arts graphiques du pavillon Jean-Noël Desmarais proviennent de la collection de Carol et David Appel.
L’exposition qui s’intitule Volte-face : photographies de Cindy Sherman, Laurie Simmons et Rachel Harrison laisse voir 61 photographies de trois artistes américaines contemporaines incontournables et de grand talent qui vivent et travaillent à New York.

Présentée dans une petite salle du pavillon Liliane et David M. Stewart, Obsession : la collection de céramiques japonaises de Sir William Van Horne nous fait découvrir une autre facette du célèbre homme d’affaires canadien d’origine américaine, William Van Horne (1843-1915) qui a « dirigé la construction du chemin de fer du Canadien Pacifique ». Fait moins connu : il était très bon dessinateur et aquarelliste.
Le MBAM présente 258 oeuvres et documents d’archives. En plus des 230 céramiques en grès, terre cuite, porcelaine, ivoire, argent ou en bois, il y a une trentaine d’aquarelles exécutées par Van Horne.

Peintures barbares : hommage à Jean McEwen, comme le nom de l’exposition le précise, on rend hommage à ce grand peintre québécois, né à Montréal en 1923 et décédé en 1999.
On revoit avec bonheur 23 aquarelles et plusieurs huiles sur toile datant de 1951 à 1998 et un court film des années 50 où Jean McEwen est filmé, entre autres, avec quelques membres de sa famille.

Joueuses/Joueurs : énigmes et jeux d’esprit en art contemporain est une exposition ludique, qui met de l’avant 32 œuvres très diverses de 27 artistes. Il y en a vraiment pour tous les goûts et tous les âges.

Si je n’ai plus de vos nouvelles dans les prochaines semaines, je saurai que vous avez pris chambre et pension au MBAM. Bonne(s) visite(s) et bonne fin d’année 2019 !


Les Irrésistibles de Marie-Anne ont aussi leur page Facebook. Venez voir !

https://www.facebook.com/LesIrresistiblesDeMarieAnne

En vous rendant sur la chaîne YouTube à l’émission Les Irrésistibles de Marie-Anne, vous pourrez entendre, à chaque semaine, mes commentaires et critiques de théâtre ou d’arts visuels.

Je vous souhaite de très belles découvertes et à la semaine prochaine,


Marie-Anne

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26 déc 2019

Where the Crawdads Sing

Owens, Delia

Where the Crawdads Sing grand format

Coup de coeur magistral ! En même temps un hymne exquis à la nature, un bouleversant passage de l’enfance à la maturité, et une surprenante aventure portant sur un meurtre possiblement commis par la jeune héroïne du roman.

L’histoire se déroule dans les marécages de la Caroline du Nord où la petite Kya est abandonnée par toute sa famille. Dès l’âge de dix ans, elle est laissée à elle-même et doit apprendre à se débrouiller seule. Un jeune garçon du village, son copain, lui apprend à lire et à écrire. Sensible et intelligente, elle observe constamment l’environnement et les animaux autour d’elle et lorsqu’elle arrive à l’âge adulte, elle parvient à écrire et à faire publier plusieurs livres sur la nature et sur les plantes.

Il est impossible de ne pas être profondément touché par cette petite fille à qui arrivent tous les malheurs, mais qui grandit sans ressentiment et refuse de se transformer en victime.

Écrit en anglais avec passion, poésie et compassion, ce livre n’a pas encore été traduit en français.

Membre : Westmount

Owens, Delia. Where the Crawdads Sing, Éditions G.P. Putnam’s Sons, 2018, 370 pages.

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26 déc 2019

My Favorite Thing is Monsters. 1

Ferris, Emil

My Favorite Thing is Monsters. 1 BD

Attirée d’abord par le visage sur la couverture de ce roman graphique, je l’ai feuilleté. Mais vu l’omniprésence de personnages monstrueux, fait peu étonnant vu le titre, j’ai rapidement reposé le livre sur la tablette. Il a fallu la présence de l’auteure, une femme comme son nom ne l’indique pas, à l’émission La Grande Librairie pour m’inciter à y revenir. Comment une femme si douce, si calme, si posée, pouvait-elle créer un tel univers ?

En lisant le livre, et en appréciant le travail graphique, la simplicité et la précision de chaque coup de crayon dans un style qui évoque à la fois le graffiti et le roman noir, j’ai été fascinée par le monde mis en scène par Emil Ferris : un univers glauque, le Chicago pauvre de la fin des années soixante, à l’époque de l’assassinat de Martin Luther King, une famille présentée du point de vue de Karen Reyes, préadolescente qui se cherche. Elle vit avec sa mère de sang irlandais et autochtone, avec son frère Diego, un grand séducteur au tempérament artistique. Le père, mexicain, n’est plus là.

Karen, pour résister au conformisme ambiant, rejette sa féminité et veut se protéger en adoptant une apparence de monstre. Tout son système mental repose sur une identification au monstrueux et de belles scènes au Musée d’art de Chicago, où l’a conduite son frère, témoignent de sa fascination pour les tableaux où elle croit reconnaître ses monstres.

Des monstres réels, issus du passé, surgiront dans ce récit touchant, à la suite de la mort mystérieuse d’Anka, la voisine de palier. Karen aussi fascinée par l’image du détective voudra résoudre cette énigme et nous serons alors transportés dans l’Allemagne nazie.

Je n’ai pas compris la fin de ce roman, peut-être que le tome 2 apportera des explications. Et je le relirai probablement dans sa traduction française, curieuse de voir comment sera rendu le niveau de langue familier de la plupart des personnages.

Titre en français : Moi, ce que j’aime, c’est les monstres (éditions Alto, 416 pages).

Membre : L. de LaSalle

Ferris, Emil. My Favorite Thing is Monsters. 1, Fantagraphics Books, 2018, pages non numérotées.

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26 déc 2019

Bed Bug

Pancol, Katherine

Bed Bug Pankol

Rose est biologiste. Entre Paris et New York, elle fait des recherches sur une luciole « qui semble très prometteuse pour la recherche médicale ». La vie de tous les jours n’est pas un laboratoire. Cela complique sa vie amoureuse.

On retrouve dans ce bouquin le style de Pancol : dialogues vifs, humour et personnages féminins affirmés. Bonne lecture !

Abonnée : bibliothèque Germaine-Guèvremont

Pancol, Katherine. Bed Bug, Éditions Albin Michel, 2019, 352 pages.

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26 déc 2019

Le Toutamoi

Camilleri, Andrea

Le Toutamoi

Écoutez le coup de cœur d’un membre du Club des Irrésistibles lu par
Marie-Anne Poggi.

Irrésistibles 20191226

Camilleri, Andrea. Le Toutamoi, Éditions Métailié, 2013, 2015, 138 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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26 déc 2019

Histoire du Mile End

Desjardins, Yves

Histoire du Mile End

Une captivante plongée dans l’histoire du Mile End. Fondé au début des années 1900 comme une « annexe » de Montréal, destiné à une clientèle plus nantie, le quartier n’a jamais pu répondre aux ambitions de ses fondateurs. Il fut plutôt un lieu de passage pour les premiers immigrants au Québec, surtout autour du boulevard Saint-Laurent et de l’avenue du Parc.

Par vagues successives, Juifs, Italiens puis Grecs et Portugais s’y sont installés et y ont laissé leurs marques, superposés à une population d’ouvriers franco-canadiens catholiques à l’est (de la « Main ») et cols bleus et blancs anglo-protestants à l’ouest.

Ce quartier métissé unique à Montréal a pâti de la disparition de l’industrie des vêtements il y a une vingtaine d’années, mais connaît présentement une résurgence « branchée » avec des « manufactures » du 21e siècle. Dans l’édifice Peck sur le boulevard Saint-Laurent, bâti au début des années 1900 pour l’industrie textile, planchent les quelques 3500 informaticiens d’Ubisoft sur des projets de jeux électroniques, à la place des couturières et des tailleurs d’antan.

Fascinante lecture que ce documentaire agrémenté de nombreuses photos-témoins, écrit par quelqu’un qui a une passion évidente pour son quartier.

Je ne traverserai plus jamais l’avenue du Parc et le boulevard Saint-Laurent de la même façon !

Membre : Ville Mont-Royal

Desjardins, Yves. Histoire du Mile End, Éditions Septentrion, 2017, 355 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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26 déc 2019

Laço Umbilical

Lucibela

Laço umbilical CD

Lucibela est une jeune chanteuse cap-verdienne qui souhaite continuer le travail que Cesaria Evora a commencé en chantant les genres musicaux comme la morna et la coladeira. On la compare d’ailleurs à la star, car sa musique se rapproche de la sienne et parce qu’elle parvient, comme elle, à transmettre beaucoup d’émotions avec sa voix chaude et douce.

Dona Ana, en duo avec le chanteur Bonga, est un morceau typique de la morna, délicieusement nostalgique.

Un peu plus loin, c’est la coladeira qui est mise en avant avec Profilaxia et Mi E Dode Na Bô Cabo Verde, plus rythmés et dansants. Un très beau voyage musical en terres cap-verdiennes.

Membre : France

Cette suggestion est proposée par un lecteur du Pays de Romans – France, membre du club de lecture Troquez vos Irrésistibles et partenaire du Club Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.

Lucibela. Laço Umbilical, CD, 2018.

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26 déc 2019

Les Yeux rouges

Leroy, Myriam

Les Yeux rouges plus petit format

Denis, un internaute prend contact sur Facebook avec une journaliste chroniqueuse d’une radio publique. Habituée à être jointe par des auditeurs, elle ne se méfie pas. Il faut dire que l’approche est habile et d’apparence inoffensive. Puis au fil des échanges, les choses prennent une toute autre tournure. Pourtant, elle ne fait rien pour encourager la discussion, elle reste distante.

Denis a senti que l’animatrice était plutôt du genre à se laisser faire et à ne pas savoir comment se défaire d’un gêneur. Donc la cible idéale pour un prédateur de son espèce, car Denis est l’animateur d’un compte Facebook où il se fait appeler « Denis la menace ».

Cette page est une compilation de tout ce qui se fait de pire au niveau des invectives communes à l’égard des minorités. Il compte parmi les internautes de nombreux supporters qui l’encouragent et le soutiennent dans ses dérives racistes et machistes. Elle finit par avoir peur et décide de mettre un terme à la conversation virtuelle en le retirant de sa liste d’amis. La punition ne se fait pas attendre, elle reçoit une photo montage d’elle odieux et diffamatoire.

Ce n’est que le début d’une longue série d’insanités. Son compagnon Samuel ne réagit pas, il n’est pas disposé à utiliser la violence à l’encontre de Denis. Il conseille à sa compagne de cesser la consultation de sa page Facebook. De son côté, la police réagit mollement. Elle se sent donc seule face à l’adversité. Harcelée pendant quatre ans, elle va courir les psys, les avocats et les médecins…

J’ai aimé Les Yeux rouges parce qu’il en dit long sur notre époque et sur la dérive des réseaux sociaux. Internet est la porte ouverte au meilleur comme au pire. Myriam Leroy démonte les rouages d’un piège pas si virtuel que ça et nous met en garde. Elle le fait souvent avec humour, malgré la gravité de la situation.

Membre : France

Cette suggestion est proposée par un lecteur du Pays de Romans – France, membre du club de lecture Troquez vos Irrésistibles et partenaire du Club Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.

Leroy, Myriam. Les Yeux rouges, Éditions du Seuil, 2019, 192 pages.

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26 déc 2019

Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon

Dubois, Jean-Paul

Tous les hommes n'habitent pas le monde de la meme façon

Ce roman m’a particulièrement intéressée par son sujet, ses personnages et l’originalité de l’intrigue et des décors. Je ne suis pas aussi sévère que beaucoup d’autres à son sujet et approuverais volontiers Bernard Pivot disant de lui : « Si les romans de Jean-Paul Dubois étaient traduits de l’anglais, il aurait en France un statut comparable à ceux de John Irving ou de William Boyd. » C’est sans doute vrai.

J’ai aimé Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon qui raconte l’histoire de Paul Hansen, fils de pasteur, né à Toulouse, croupissant dans la prison de Bordeaux à Montréal lorsque le lecteur le découvre. Il nous relate comment il en est arrivé à partager une cellule avec un Hell’s Angels, personnage moins que recommandable qui rêve de couper en deux tous ceux qui lui déplaisent, et qui est terrorisé à la fois par les nombreuses souris qui cohabitent avec lui, et par les ciseaux du coiffeur qui lui ôtent une partie de lui-même.

Paul Hansen est un être doux, compatissant, honnête moralement et soucieux du bien-être d’autrui. On se demande ce qu’il fait dans cette prison dont il décrit l’enfer vécu dans la promiscuité carcérale ; on ne le saura que dans les dernières pages du livre. Pendant son incarcération remontent tous ses souvenirs d’un bonheur qui n’existe plus, du moins pour lui, d’un monde en disparition pour laisser la place à un monde de mépris, d’injustice et d’incertitude.

C’est un livre très nostalgique et même bouleversant qui ne laisse pas indifférent. Il a mérité son prix mieux que certains autres.

Prix Goncourt 2019.

Membre : Outremont

Dubois, Jean-Paul. Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon, Éditions de l’Olivier, 2019, 246 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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26 déc 2019

Petite mort à Venise

Ruel, Francine

Petite mort à Venise

Francine Ruel écrit très bien. C’est un roman de femmes qui tenteront de réaliser leurs rêves, une jolie histoire de la vie et de l’amitié.
Un voyage à Venise qui nous fait découvrir des coins fort intéressants.

Une bonne distraction que ce livre québécois. Bonne lecture !

Abonnée : bibliothèque Germaine-Guèvremont

Ruel, Francine. Petite mort à Venise, Éditions Libre Expression, 2015, 301 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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26 déc 2019

Suzuran

Shimazaki, Aki

Suzuran Shimazaki

Anzu vit paisiblement dans une petite ville près de la mer du Japon. Séparée de son mari, elle élève son fils d’une dizaine d’années. Passionnée par son art, la poterie, elle ne recherche pas l’amour à nouveau. Mais lorsque sa sœur arrive avec son fiancé, un déclic s’effectue… je n’en dis pas plus.

Toujours des phrases courtes, des sentiments à fleur de peau, mais surtout la vie qui palpite dans ce court récit !

Membre : Laval-Vimont

Shimazaki, Aki. Suzuran, Éditions Leméac, Actes Sud, 2019, 176 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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26 déc 2019

Rituels

Cooper, Ellison

Rituels Cooper

Pour ceux et celles qui aiment un bon suspense, je recommande ce livre.

Cette intrigue policière est très bien menée. Elle nous plonge au cœur de l’enquête. Nous la suivons de chapitre en chapitre et elle nous tient en haleine par des rebondissements captivants. Les personnages sont charismatiques. Vraiment à lire !

« Spécialiste des neurosciences, Sayer Altair étudie pour le FBI les profils psychologiques de tueurs en série. Déroutée par une scène de crime très particulière, sa hiérarchie fait appel à elle. On vient de trouver, dans une maison abandonnée de Washington, le corps d’une jeune fille à qui l’on a injecté une drogue hallucinogène utilisée par les shamans d’Amazonie durant les cérémonies rituelles. »

Titre original : Caged

Membre : Anjou

Cooper, Ellison. Rituels, Éditions du Cherche midi, 2017, 2018, 430 pages.

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19 déc 2019

Le Billet de la semaine

Bonjour à vous toutes et à vous tous,

Si vous aimez le théâtre, vous serez heureux de lire Le Cœur en bandoulière (Leméac/Actes Sud, 2019) de Michel Tremblay ; si vous aimez l’œuvre du dramaturge russe Anton Tchekhov – à qui l’écrivain a voulu rendre hommage – votre plaisir sera augmenté… mais si ce n’est pas le cas, qu’à cela ne tienne, vous aurez malgré tout de quoi vous sustenter, car notre prolifique auteur met également en scène un narrateur (lisez Michel Tremblay), jamais nommé, qui, le temps de cinq couchers de soleil à Key West, reprend sa pièce laissée en friche il y a cinq ans.

Il avait alors écrit 90 pages de sa pièce de théâtre, Cher Tchekhov. Pour une rare fois, peut-être la seule fois dans sa vie, il n’avait pu la terminer. Panne d’inspiration ? Devait-il poursuivre son projet ? Si oui, dans quel intérêt ? Quoiqu’il en soit, il s’est mis à relire, à corriger, à peaufiner l’intrigue et à enrichir ses personnages, pour en arriver à un résultat final de 125 pages.

Le narrateur du Cœur en bandoulière a aujourd’hui 76 ans. C’est un homme d’habitudes qui passe ses hivers en Floride, à Key West, depuis un quart de siècle. Rituel du matin : piscine, petit-déjeuner, parfois une partie d’Angry Birds sur sa tablette électronique… À la brunante, peu importe les conditions météorologiques, il se rend à pied jusqu’au bout de la rue Reynods pour voir le coucher de soleil, tout en mangeant une orange. Comme il le précise, santé oblige ! Le tout se poursuit au Salute « seul restaurant qui donne directement sur la plage » où il déguste un Margarita avec sel.

Donc, le narrateur reprend là où il avait laissé en 2013 les sept protagonistes de Cher Tchekhov : Benoit, le dramaturge de la famille (l’alter ego de Tremblay… prénommé Jean-Marc dans d’autres livres), n’a plus d’inspiration depuis trois ans ; son frère Benjamin considère qu’il est le moins talentueux de la fratrie ; Claire, Gisèle et Marie sont toutes trois comédiennes.

Tout ce beau monde est réuni à la maison familiale de Vaudreuil pour le souper de l’Action de grâce. Se joignent à eux, Laurent, le chum de Benoit et acteur pour la télévision, et Christian, critique de théâtre et l’amoureux de Claire. Ces retrouvailles ne seront pas de tout repos, chacun y allant de répliques cinglantes.

Michel Tremblay ponctue également Cher Tchekhov de quelques nota bene nous donnant, par la même occasion, des informations complémentaires sur son processus de création, sur ses doutes, sur ses bons coups.

J’ai ressenti une certaine tristesse à la lecture de ce Cœur en bandoulière, alors que Tremblay se questionne à maintes reprises sur la pertinence d’écrire, et ce, précisons-le, malgré le fait qu’il publie depuis plus de cinq décennies.

À chaque semaine, François Busnel, animateur de l’émission La Grande Librairie, demande à un libraire ses coups de cœur. Je venais de terminer ma lecture du Cœur en bandoulière, quand l’un deux a proposé le récit d’un anonyme, La Scierie, dont la première phrase commence ainsi : « J’écris parce que je crois que j’ai quelque chose à dire. » N’en doutez point, Michel Tremblay, vous aussi, vous avez encore quelque chose à dire !

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.


Lundi dernier, je recevais la metteure en scène Natalie Lecompte, venue nous parler du spectacle 2019 Revue et corrigée, présenté au Théâtre du Rideau Vert jusqu’au 5 janvier 2019, puis au Capitole de Québec du 9 au 12 janvier 2020.



Les Irrésistibles de Marie-Anne ont aussi leur page Facebook. Venez voir !

https://www.facebook.com/LesIrresistiblesDeMarieAnne

En vous rendant sur la chaîne YouTube à l’émission Les Irrésistibles de Marie-Anne, vous pourrez entendre, à chaque semaine, mes commentaires et critiques de théâtre ou d’arts visuels.

Je vous souhaite de très belles découvertes et à la semaine prochaine,


Marie-Anne

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19 déc 2019

Hommes entre eux

Dubois, Jean-Paul

Hommes entre eux Dubois

L’amour d’une femme, Anna, fait que deux hommes doivent se rencontrer… L’un habite Toulouse, il est sérieusement malade, et l’autre habite en Ontario. Anna les a quittés.

Dans une maison du Grand Nord canadien, le Français à bout de souffle, et Floyd Paterson l’homme des bois vont connaître une relation violente et subtile à la fois.

Un véritable huis clos dans une maison isolée par le blizzard, le lac gelé, la tempête. Tous les deux vont vivre une heure de vérité.

Je suis vraiment sous le charme de la plume de Jean-Paul Dubois. À lire !

Abonnée : bibliothèque Germaine-Guèvremont

Dubois, Jean-Paul. Hommes entre eux, Éditions de l’Olivier, 2007, 231 pages.

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19 déc 2019

Je pense à autre chose

Dubois, Jean-Paul

Je pense à autre chose Dubois

On retrouve les personnages attachants du couple Paul et Anna. Sa ville natale, Toulouse, et sa ville d’adoption, Montréal, sont des thèmes importants dans ce livre.

« Je pense à autre chose », c’est ce que Paul Klein, 46 ans, tente de faire dans un hôpital psychiatrique à Jérusalem, ville qu’il déteste. On découvre, grâce à ses écrits quotidiens, ce qui lui vaut cet isolement parmi les désaxés.

L’univers de Jean-Paul Dubois m’envoûte et son style me charme. À lire !

Abonnée : bibliothèque Germaine-Guèvremont

Dubois, Jean-Paul. Je pense à autre chose, Éditions de l’Olivier, 1997, 265 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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19 déc 2019

Mon année de repos et de détente

Moshfegh, Ottessa

Mon année de repos et de detente

La narratrice, une jeune femme de 26 ans, veut dormir. Elle ne veut plus être en représentation, ne plus rendre de comptes à personne, ou plutôt si, uniquement à son médecin à qui elle a affirmé être insomniaque – mais, en réalité, elle ne l’est pas. Alors pourquoi vouloir dormir ? Pourquoi se retirer du monde ? Elle s’assomme de somnifères et d’anxiolytiques pour dormir, pour oublier…

Un sujet ennuyeux aurait pu donner un livre ennuyeux, mais c’est finalement une très bonne surprise ! Les personnages sont cocasses, le ton est drôle, enlevé, avec une forme de légèreté apparente, proche de la comédie. C’est même parfois méchamment drôle !

Titre original : My Year of Rest and Relaxation

Membre : France

Cette suggestion est proposée par un lecteur du Pays de Romans – France, membre du club de lecture Troquez vos Irrésistibles et partenaire du Club Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.

Moshfegh, Ottessa. Mon année de repos et de détente, Éditions Fayard, 2018, 2019, 304 pages.

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19 déc 2019

Habiller le cœur

Plomer, Michèle

Habiller le coeur

Monique, 70 ans, quitte sa retraite de la DPJ pour aller dans le Grand Nord, à Puvirnituq, aider les communautés inuites.

Sa fille, écrivaine, commence un nouveau roman et s’installe à Montréal dans un appartement pas loin d’où a habité son idole, Anne Hébert. Elle communique par courriel et par des échanges visuels avec sa mère. Ceux-ci nourrissent l’auteure et Monique deviendra son héroïne.

En alternance, on découvrira le quotidien des deux femmes. Un échange fructueux. J’adore l’écriture riche de cette écrivaine sherbrookoise.

Membre : Laval-Vimont

Plomer, Michèle. Habiller le cœur, Éditions Marchand de Feuilles, 2019, 358 pages.

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19 déc 2019

Des hommes justes : du patriarcat aux nouvelles masculinités

Jablonka, Ivan

Des hommes justes Jablonka

Un essai de 448 pages écrit par un historien qui livre une histoire très fouillée et très intéressante des courants féministes depuis l’antiquité. Ce qui reste à faire tiendrait en peu de mots : faire respecter par tous, indépendamment du genre, l’égalité des droits. Pas très nouveau : c’est une valeur qui a été amenée au siècle des Lumières, mais peut-être pas toujours appliquée, et devrait suivre l’égalité des devoirs. Devoirs dans la vie quotidienne et devoirs de respect, qui n’ont aucune raison d’être liés à la physiologie de la personne.

Si l’histoire est intéressante, le ton m’a parfois déplu. Un peu victimaire. Une influence de Leïla Slimani que l’auteur connaît bien et qui écrit sur les femmes du Maroc ? Aussi la société où évolue Ivan Jablonka est-elle légèrement plus phallocrate qu’au Québec ? Son discours est-il appuyé à la maison par ses quatre femmes (sa femme et ses trois filles) ?

J’ai retenu des passages, souvent agrémentés de citations, qui font des liens passionnants. Par exemple, en littérature, il parle de Jane Austen comme d’une pionnière qui a décrit des « héroïnes intrépides qui savent ce qu’elles veulent, notamment en amour », mais « c’est seulement dix ans plus tard que Virginia Woolf » décidera de « tuer l’ange de la maison ». Il mentionne plusieurs grandes femmes de lettres, ainsi que des hommes qui ont écrit sur les femmes, à travers le monde, son histoire remontant jusqu’à Gilgamesh.

L’histoire d’Olympe de Gouges, une pionnière en France, en est une illustration particulièrement riche. Elle serait, au XVIIIe siècle, une des premières féministes avec Mary Wollstonecraft qui, elle, parle de défendre la liberté contre les privilèges. Olympe de Gouges a parlé de « déclaration des droits de la femme et de la citoyenne » et elle a commencé son discours par cette apostrophe : « Homme es-tu capable d’être juste ? »

Elle avait réclamé le droit au divorce et l’accès des femmes à tous les emplois, le droit de monter à la tribune en contrepartie de celui de monter à l`échafaud. Et ce fut son triste sort. Non seulement elle avait dit « homme es-tu capable d’être juste… » mais elle avait ajouté « c’est un homme qui t’en fait la question ».

« C’est possible », répond Ivan Jablonka, et il en décrit quelques modalités surtout vers la fin du livre.

Membre : N.L., Île-des-Soeurs

Jablonka, Ivan. Des hommes justes : du patriarcat aux nouvelles masculinités, Éditions du Seuil, 2019, 448 pages.

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19 déc 2019

Une minute quarante-neuf secondes

Riss

Une minute quarante neuf secondes

Riss, tout comme Philippe Lançon (Le Lambeau), est un des rescapés de l’attaque de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015. Comme il le dit lui-même : « Il n’est pas facile de parler de ce qu’on croit être « le 7 janvier 2015 ». « Pourquoi “mon” 7 janvier serait plus véridique que “ton” 7 janvier », écrit-il. Tous ont vécu des choses différentes, ont entendu des bruits et vu des choses que les autres n’ont pas vues ou entendus.

Ses premières réflexions portent sur la mort : celle de son grand-père, celle de purs inconnus alors qu’il travaillait dans un salon funéraire, celle qu’il a côtoyé alors qu’il était journaliste en zones de guerre et finalement sa propre mort qui l’a frôlé en ce 7 janvier 2015.

Riss nous rappelle que contrairement à d’autres attentats, celui de Charlie Hebdo en est un politique. Attentat qui visait précisément à faire taire des journalistes, à les priver de cette liberté de presse si précieuse et si importante dans nos sociétés. C’est le journalisme qui fut ici visé.

C’est aussi l’histoire du journal qu’il a vu naître, disparaître et renaître et dont il est maintenant le directeur. C’est un hommage à tous ces journalistes, ses amis qui ont perdu la vie pour défendre cette liberté de presse qui leur était si chère. C’est un regard sur la douleur, le deuil, la violence, l’amitié, la résilience.

Réflexion intéressante sur des événements qui chamboulent la vie.

Membre : Côte-des-Neiges

Riss. Une minute quarante-neuf secondes, Éditions Actes Sud, 2019, 250 pages.

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19 déc 2019

Les Plus Belles Années d’une vie

Lelouch, Claude

Les plus belles annees d'une vie film

Film super tendre, très bon pour l’âme. Les Plus Belles Années d’une vie fait remonter de très beaux souvenirs d’Un homme et une femme (1966).

Jean-Louis Trintignant est toujours un grand acteur malgré son âge, et Anouk Aimée toujours aussi belle.

« L’ancien séduisant pilote de course Jean-Louis Duroc vit dans une maison de retraite de Varengeville-sur-Mer en Normandie. Octogénaire au crépuscule de sa vie, il cultive les souvenirs nostalgiques et les rêves de sa plus belle histoire d’amour avec Anne, rencontrée 52 ans plus tôt au pensionnat de leurs enfants respectifs Antoine et Françoise, à Deauville… Antoine leur organise alors des retrouvailles amoureuses, émouvantes et nostalgiques. » (Wikipedia)

Membre : Verdun

Lelouch, Claude. Les plus Belles Années d’une vie, Film français, 2019.

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