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27 déc 2018

Le Billet de la semaine

Bonjour à vous toutes et à vous tous,

J’ai pris grand plaisir à lire Un lien familial (Boréal, 2018) de Nadine Bismuth.

L’histoire débute un 29 août quand Charlotte, la fille de Magalie et de Mathieu, entre à la maternelle et se termine le samedi 4 mars de l’année suivante, alors que quelques couples vont se séparer et découvrir des choses pas toujours reluisantes et glorieuses les uns sur les autres.

Les neuf chapitres portent les prénoms de deux des protagonistes qui prennent la parole à tour de rôle.

D’un côté, on suit le parcours de Magalie Breton, une femme de 40 ans, fille unique, en couple depuis bientôt sept ans avec Mathieu, avocat au cabinet Blitt Cantin Ségur, dont les bureaux sont situés au centre-ville de Montréal.

Magalie, qui vient d’un milieu modeste, gagne bien sa vie chez Penture, entreprise montréalaise située en face du parc Jarry, boulevard Saint-Laurent. Depuis quatre ans, elle y travaille comme designer de cuisines haut de gamme. La petite famille habite le condo de Mathieu, rue Saint-Vallier à Rosemont.

De l’autre côté, Guillaume Hamelin, 45 ans, policier depuis bientôt 20 ans. Divorcé depuis sept ans, il a la garde partagée de sa fille de 12 ans, Julianne. Même si son lieu de travail est dans le quartier du Plateau, il habite toujours un bungalow à Sainte-Julie.

Tout va relativement bien dans la vie de Guillaume et de Magalie qui ne se connaissent pas encore. Jusqu’au jour où cette dernière apprend que sa mère, Monique Brouvrette Breton, veuve depuis sept ans, « a rencontré André Hamelin sur un site de rencontre pour retraités », ingénieur à la retraite du CN… Eh oui, le père de Guillaume !

Tout ce beau monde va faire connaissance dans des circonstances que je vous laisse découvrir. Bien sûr, tout ne se déroulera pas comme l’auraient souhaité plusieurs d’entre eux. L’un est follement amoureux d’une femme qui est déjà en couple ; un autre trompe sa femme qui va apprendre les infidélités de son mari ; un troisième a caché à sa nouvelle flamme qu’il a eu une aventure avec la fille de son ancienne conjointe. Mais ce n’est pas plus réjouissant pour la gent féminine qui aussi batifole en dehors des liens du mariage…

Aujourd’hui dans la quarantaine, Nadine Bismuth a eu le temps d’observer les aléas du couple, de la famille et ce qui il y a de meilleur et de pire chez l’être humain. Tout y passe : le jeu de séduction, l’adultère, le mensonge, les cachotteries, la jalousie, les querelles, mais aussi quelques moments de rapprochement, de réconciliation…

Ce roman a dû demander de nombreuses heures de recherches à l’auteure, très précise dans les plus petits détails, tous vérifiables, j’en ai fait l’expérience à quelques occasions. La plume de Nadine Bismuth est toujours aussi incisive, elle a le sens du dialogue et de la répartie.

On tourne les pages d’Un lien familial avec délectation. Une très belle réussite !


Ma chronique théâtrale et muséale pour l’émission Culture à la carte à radio Ville-Marie fait relâche durant la période des Fêtes. Je vous propose, durant les trois prochaines semaines, l’entretien que nous a accordé, un peu plus tôt cette année, dans le cadre du 20e anniversaire de la bibliothèque Robert-Bourassa, l’écrivain et cinéaste québécois Jacques Godbout, au moment de la publication de son autobiographie De l’avantage d’être né (Boréal, 2018).

Partie 1 de 3. Jacques Godbout : regard dans le rétroviseur.

Bonne écoute ! Suite la semaine prochaine.

Réalisation : Stéphane Richard.

Entrevue menée par Marie-Anne Poggi.



Les Irrésistibles de Marie-Anne ont aussi leur page Facebook. Venez voir !

https://www.facebook.com/LesIrresistiblesDeMarieAnne

En vous rendant sur la chaîne YouTube à l’émission Les Irrésistibles de Marie-Anne, vous pourrez entendre, à chaque semaine, mes commentaires et critiques de théâtre ou d’arts visuels.

Je vous souhaite de très belles découvertes et à la semaine prochaine,


Marie-Anne

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27 déc 2018

La Tête sous l’eau

Adam, Olivier

La Tete sous l'eau Adam

Depuis la disparition de Léa, ses parents et son frère tentent de survivre. La vie a repris son cours, mais rien n’est plus comme avant. Lorsque enfin Léa est retrouvée, l’équilibre de la famille est à nouveau bouleversé.

Tout le monde retient son souffle en attente des révélations que voudra bien faire Léa sur ce qui s’est passé. La peur, le traumatisme, la résilience, mais aussi le rôle des médias, de la société et de ses déviances… sont certains des thèmes abordés dans La Tête sous l’eau.

Après un début un peu timide, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman très bien écrit. La plume d’Olivier Adam est fluide et il a bien su dépeindre certains travers de notre société, devenue à la fois voyeuse et inhumaine. Aucune concession et pourtant nulle impudeur dans ce récit. Un roman juste et « addictif ».

Membre : France

Cette suggestion est proposée par un lecteur du Pays de Romans – France, membre du club de lecture Troquez vos Irrésistibles et partenaire du Club Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.

Adam, Olivier. La Tête sous l’eau, Éditions Robert Laffont, 2018, 218 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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27 déc 2018

Les Disparus de la lagune

Leon, Donna

Les Disparus de la lagune

Donna Leon nous offre un polar passionnant !

Le commissaire de police Guido Brunetti souffre d’épuisement professionnel. Sa femme Paola lui suggère une cure de repos, loin de Venise, dans une villa au bord de l’eau. Brunetti se lie d’amitié avec le gardien, Davide Casati, grand rameur. Il comble les loisirs du commissaire en sillonnant la lagune pendant plusieurs jours. Par un soir d’orage violent, Casati est retrouvé mort dans son bateau.

Brunetti, de par sa profession, avait découvert rapidement que son ami cachait un secret majeur de son passé. Il fera enquête !

« Un récit intimiste qui se dévoile lentement, une touche à la fois, une horreur cachée derrière l’autre, et qui nous rejoint au cœur des préoccupations les plus actuelles. Une catastrophe environnementale jamais révélée, un personnage lumineux qui rame sur la lagune et une écriture fine et profonde, qui réussit à nous ébranler en remettant en question tous nos petits silences plus ou moins acceptables. »

Ce volume est l’un des meilleurs polars étrangers de l’année 2018. Bonne lecture !

Titre original : Earthly Remains

Abonnée : bibliothèque Germaine-Guèvremont

Leon, Donna. Les Disparus de la lagune, Éditions Calmann-Lévy, 2017, 2018, 355 pages.

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27 déc 2018

Le Meurtre du Commandeur. 1, Une idée apparaît

Murakami, Haruki

Le Meurtre du Commandeur livre 1

Après avoir décidé de cesser de faire des portraits sur commande pour peindre comme il l’entend, un portraitiste séparé de sa femme s’installe dans une petite maison isolée appartenant à un peintre célèbre. Mais l’inspiration ne lui vient pas. Un jour, il découvre dans le grenier une toile étrange du propriétaire de la maison : Le Meurtre du Commandeur. Entre-temps, un homme d’affaires très riche lui demande d’exécuter son portrait…

De fil en aiguille, dans ce premier tome, Murakami nous entraîne dans une histoire emberlificotée qu’on n’arrive pas à laisser tomber tellement elle nous interpelle… Toutefois, dans le second tome, et c’est vraiment dommage, on sent que l’auteur n’arrive plus à nous captiver. Les deux derniers chapitres ne nous révèlent rien de particulier.

Titre original : Kishidanchô Goroshi

Le Meurtre du Commandeur. 2, La métaphore se déplace (Belfond, 2017, 2018, 480 pages).

Membre : Saint-Jean-sur-Richelieu

Murakami, Haruki. Le Meurtre du Commandeur. 1, Une idée apparaît, Éditions Belfond, 2017, 2018, 456 pages.

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27 déc 2018

Vingt-trois secrets bien gardés

Tremblay, Michel

23 secrets bien gardés

Jolie petite plaquette, dernière mouture où le grand Michel Tremblay redevient le petit Michel. Toujours désarmant, sincère, touchant, se découvrant avec moins de pudeur, s’exposant encore davantage, il me semble.

Un livre qui fera du bien aux jeunes qui découvrent leur sexualité, particulièrement les homosexuels. Mais aussi à ceux qui veulent oser un métier moins reconnu, ce qu’il a dû faire quand il a voulu se consacrer à l’écriture. Irrésistible !

Membre : Laval-Vimont

Tremblay, Michel. Vingt-trois secrets bien gardés, Éditions Actes Sud, Leméac, 2018, 107 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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27 déc 2018

La Clôture

Fabcaro

La Cloture BD

Une autre bande dessinée de Fabcaro aussi déjantée que Zaï zaï zaï zaï (2015) et que Et si l’amour c’était aimer ? (2017).

En fait, l’auteur de la bande dessinée est en panne. Le pauvre, il n’a pas que ça à faire, il doit réparer la clôture. Il va s’éparpiller et nous emmener vers de nombreux chemins qui ne mènent nulle part. Les récits s’interrompent et se télescopent. Un personnage d’une histoire finit par prendre le rôle de celui d’un autre récit au grand dam de l’auteur qui a perdu le contrôle de son scénario.

Les personnages oublient leurs répliques. Il y a aussi des situations cocasses où un personnage sans expérience fait une demande d’emploi pour devenir pilote d’avion : il avait un stage et il ne s’est pas présenté. Le même fait une demande pour un emploi de danseur de ballet : aucune expérience.

Un autre porte différents couvre-chefs : un fer à repasser, des oreilles de lapin (c’est un banquier), un casque de minier.

Des histoires d’amour, jalousie comprise. Pirandellien : des personnages en quête d’histoire et d’auteur.

La BD de l’absence de communication. Du Ionesco en BD.

Les dialogues sont à l’avenant :
Serveur – Ce monsieur…
Client – Où ?
Serveur – Non, je dis : il prendra quoi ce monsieur ?
Client – Ah je sais pas, je ne le connais pas, je viens juste d’arriver…
Serveur – Non mais je parle de vous !!! Vous, vous prenez quoi ?!!!
Client – Aah… non parce qu’au début vous disiez lui…
Serveur – Mais non enfin, c’est du commerçant ! Vous connaissez pas la troisième personne du commerçant ?!
Client – AAAH !…
Client – Ah oui d’accord, je comprends mieux… d’où méprise et malentendu… Ah Ah Ah…
Serveur – Bon alors il prendra quoi ?
Client – Qui ?

Membre : J. de Rosemont

Fabcaro. La Clôture, Éditions 6 Pieds sous Terre, 2018, 42 pages.

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27 déc 2018

Couleurs de l’incendie

Lemaitre, Pierre

Couleurs de l'incendie

Ce livre a été passablement lu et commenté par les membres du Club des Irrésistibles.

C’est un roman qui se passe entre les deux guerres. Alors que famille et amis s’apprêtent à assister à l’enterrement du banquier bien connu, Marcel Péricourt, son petit-fils, âgé de 7 ans, tombe d’une fenêtre de l’étage et se blesse grièvement : il restera handicapé.

Sa mère se trouve dans une situation financière périlleuse et de déclassement social. Pour survivre, profitant de l’ambition, de la cupidité et de la corruption de son entourage, elle réussira avec intelligence et un certain machiavélisme à s’en sortir et sauver son fils alors que sourdent déjà des menaces de guerre.

Les Couleurs de l’incendie est un roman dans lequel le suspense est omniprésent. L’auteur possède un art du dialogue et de la narration assez exceptionnel. C’est à lire !

Membre : Outremont

Lemaitre, Pierre. Couleurs de l’incendie, Éditions Albin Michel, 2018, 535 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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27 déc 2018

Appelez-moi Nathan

Castro, Catherine

Appelez moi Nathan

Les auteurs, inspirés d’une histoire vraie, racontent avec beaucoup de délicatesse et de talent la transition d’un adolescent transgenre. On n’imagine pas, mais comment l’imaginer, ce qu’une telle décision représente, ce qu’il faut de bravoure et de ténacité pour y parvenir.

Une belle bande dessinée qui aborde un sujet encore tabou aujourd’hui. Une très belle réussite graphique et scénaristique !

Les dessins sont de Quentin Zuttion.

Membre : France

Cette suggestion est proposée par un lecteur du Pays de Romans – France, membre du club de lecture Troquez vos Irrésistibles et partenaire du Club Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.

Castro, Catherine. Appelez-moi Nathan, Éditions Payot Graphic, 2018, 144 pages.

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27 déc 2018

L’Ordre du jour

Vuillard, Éric

L'Ordre du jour Vuillard

J’aime bien les auteurs qui vont droit au but et qui réussissent à nous captiver en noircissant très peu de pages, ce qui nous donne le loisir de relire une seconde fois leurs livres afin de doubler le plaisir. C’est le cas de ce roman-ci.

Bien qu’il soit encore une fois question de la Seconde Guerre mondiale, Éric Vuillard réussit dans ce récit à nous raconter des faits que nous ignorions. Que s’est-il passé exactement le 20 février 1938 ? Et à la suite de cette rencontre historique, comment ont réagi les Autrichiens un mois plus tard ?

Si on relit ce texte d’un peu plus de 100 pages, c’est pour mieux le comprendre et prendre le temps d’aller fouiller sur Internet pour savoir qui étaient Gustav Krupp, Friedrich Flick, Kurt von Schuschnigg… ainsi que de nombreux autres personnages qui ont fait l’histoire en compagnie d’Hitler, Chamberlain, Churchill, Ribbentrop, Daladier, Goebbels, Goering, etc.

Membre : Saint-Jean-sur-Richelieu

Vuillard, Éric. L’Ordre du jour, Éditions Actes Sud, 2017, 150 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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27 déc 2018

Jésus avant les évangiles : comment les premiers chrétiens se sont rappelé, ont transformé et inventé leurs histoires du Sauveur

Bart, D. Ehrman

Jesus avant les evangiles

Il est maintenant très généralement admis que les évangiles canoniques (de Marc, de Mathieu, de Luc et de Jean) ont été rédigés de 40 à 70 ans après la mort de Jésus, alors que les témoins oculaires de sa vie avaient disparu.

Évidemment, ces évangélistes, ainsi que ceux dont les textes n’ont pas été retenus comme canoniques (les évangiles de Thomas, de Judas, etc.) se sont appuyés sur des récits surtout transmis oralement. Or, si nos évangiles présentent un corpus généralement similaire, on y note aussi des différences notables, parfois même des contradictions. Pour les comprendre, l’auteur explique d’abord comment tous les souvenirs se transforment dans le temps, aussi bien nos souvenirs personnels que ceux du groupe dans lequel nous évoluons.

Se basant sur des études anthropologiques, sociologiques, psychologiques, historiques, il en donne de multiples exemples, qui s’appliquent à toutes les sociétés, y compris celles où la transmission est essentiellement orale, contrairement à l’opinion couramment admise.

Appliquant cette théorie aux évangiles, il expose ensuite comment les souvenirs de la vie de Jésus se sont transformés jusqu’à devenir le reflet de la situation des communautés où vivaient les évangélistes et des problèmes qu’elles vivaient.

Une lecture intéressante, malgré certaines répétitions.

Titre original : Jesus Before the Gospels

Membre : Pierre, abonné de Guèvremont

Bart, D. Ehrman. Jésus avant les évangiles : comment les premiers chrétiens se sont rappelé, ont transformé et inventé leurs histoires du Sauveur, Éditions Novalis, 2017, 405 pages.

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27 déc 2018

La Chance de leur vie

Desarthe, Agnès

La Chance de leur vie

Hector, professeur d’université en France, a obtenu une promotion aux États-Unis. Il emmène avec lui son épouse Sylvie et leur fils Lester. Ce long séjour va permettre à chacun de mieux se connaître et de découvrir le véritable visage des membres de la petite famille. Le charme et le charisme d’Hector vont faire des ravages auprès de la gent féminine.

Sylvie, la narratrice de cette histoire, qui est proche de la soixantaine, apparaît plus rêveuse et fragile. Elle a une personnalité et un parcours atypiques. Elle observe avec calme et lucidité le donjuanisme de son mari et l’attitude souvent étrange de son fils qui va devenir le guide spirituel d’une bande d’adolescents mal dans leur peau.

Ce qui est troublant dans La Chance de leur vie, c’est que les faits sont rapportés sans violence ni rancune. Ce sont les événements qui révèlent la vraie nature des trois personnages et qui donnent un sens à leur vie. Ils suivent un double cheminement : celui du corps qui obéit à des pulsions et celui de l’âme qui est tourmentée par les exigences d’une loyauté exemplaire.

Un livre plaisant à lire qui permet de réfléchir sur sa propre existence et sur sa manière de conduire sa vie.

Membre : France

Cette suggestion est proposée par un lecteur du Pays de Romans – France, membre du club de lecture Troquez vos Irrésistibles et partenaire du Club Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.

Desarthe, Agnès. La Chance de leur vie, Éditions de l’Olivier, 2018, 296 pages.

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20 déc 2018

Le Billet de la semaine

Bonjour à vous toutes et à vous tous,

Les frères Fan, illustrateurs et auteurs torontois qui font tout à quatre mains, nous offrent, avec Entre ciel et mer (Scholastic, 2018), un fabuleux voyage dans l’imaginaire d’un petit garçon qui a perdu son grand-père âgé de 90 ans.

Signalons tout de suite la très bonne traduction d’Hélène Rioux.

Entre ciel et mer est un régal pour les yeux. Comme c’est la période de Fêtes et qu’une majorité d’entre nous sommes en vacances, pourquoi ne pas profiter de ces moments de loisir pour passer du temps avec nos plus jeunes et lire cette histoire à faire rêver les grands et les plus petits.

De quoi est-il question ? Le jeune Félix « vit près de la mer, et la mer vit près de lui ». De sa chambre, il regarde l’infinité de l’océan et se souvient de son grand-père, de sa voix, de ses histoires. Pour honorer sa mémoire, Félix se met à l’œuvre et lui construit un bateau. Si son grand-père était toujours de ce monde, ils auraient dû faire un voyage… mais la vie en a décidé autrement. Après avoir travaillé très fort, Félix s’endort et se met à rêver.

Chut ! Pas un mot de plus. Les dessins sont tout simplement magnifiques, certaines illustrations sont à la croisée des univers, entre autres, de Jules Verne et du Moby Dick de Melville. Comme me l’expliquait l’attachée de presse, la technique de Terry et Eric Fan « est traditionnelle mixte (graphite, encre) et digitale ». Le résultat est saisissant !

Quand l’imagination et le talent sont au rendez-vous, cela porte un nom : Entre ciel et mer. À mettre entre les mains de tous les enfants âgés de quatre à huit ans.


Lundi dernier, je recevais le metteur en scène Martin Desgagné, venu nous parler du spectacle Foirée montréalaise, où le Plateau-Mont-Royal est à l’honneur cette année, présenté au Théâtre La Licorne jusqu’au 21 décembre 2018.



Les Irrésistibles de Marie-Anne ont aussi leur page Facebook. Venez voir !

https://www.facebook.com/LesIrresistiblesDeMarieAnne

En vous rendant sur la chaîne YouTube à l’émission Les Irrésistibles de Marie-Anne, vous pourrez entendre, à chaque semaine, mes commentaires et critiques de théâtre ou d’arts visuels.

Je vous souhaite de très belles découvertes et à la semaine prochaine,


Marie-Anne

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20 déc 2018

The Handmaid’s Tale (saison 1)

Morano, Reed

The Handmaid's Tale saison 1

Sous une propagande écologiste totalitaire, un groupe, qui se fait appeler Gilead, a pris le pouvoir et impose sa loi patriarcale sur le territoire des États-Unis.

Ce nouveau régime a un impact, vous l’aurez compris, surtout sur les femmes qui vont perdre leur statut de citoyennes libres. Elles sont divisées en trois castes : les Épouses, mariées à de hauts dignitaires politiques, les Marthas, chargées d’entretenir la maison, et les Servantes, qui sont les dernières femmes fertiles.

La série suit le personnage de la servante June, renommée Defred, au service du commandant Waterford et de sa femme Serena Joy. Je ne vous en dis pas plus, sauf que cette œuvre dystopique imagine un futur glaçant.

Portée par un casting haut de gamme, la série est aussi effrayante que redoutable d’intelligence et de pertinence et s’impose, en 10 épisodes, comme une œuvre incontournable et utile. Le miroir qu’elle nous tend n’était pas si déformant qu’on pourrait le croire.

Une réussite percutante. Je vous recommande grandement The Handmaid’s Tale qui se place pour moi dans les meilleures du genre : forte et dérangeante.

Titre en français : La Servante écarlate (d’après le roman de Margaret Atwood).

Membre : France

Cette suggestion est proposée par un lecteur du Pays de Romans – France, membre du club de lecture Troquez vos Irrésistibles et partenaire du Club Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.

Morano, Reed. The Handmaid’s Tale (saison 1), DVD, 2017.

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20 déc 2018

In the Woods

French, Tana

In the Woods

Vous avez douze ans. Vous jouez dans le bois avec vos deux meilleurs amis. Un événement terrible se produit et les deux autres ne seront jamais retracés.

Vingt ans plus tard, l’enfant qui a survécu est détective pour la police de Dublin. Il a changé son nom. Personne ne connaît son passé. Il ne se souvient de rien de cette malheureuse journée.

Le corps d’une petite fille est retrouvé sur le site de la tragédie d’il y a vingt ans. On lui demande d’enquêter sur ce meurtre. Bonne lecture !

Titre en français : La Mort dans les bois (Michel Lafon, 2008).

Membre : Saint-Eustache

French, Tana. In the Woods, Éditions Hodder & Stoughton, 2007, 596 pages.

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20 déc 2018

Helena

Fel, Jérémy

Helena

Lorsque vous déciderez de commencer ce livre, prévenez votre entourage : il va vous rendre indisponible. Et pourtant ce roman débute avec des lieux communs, des clichés éculés… néanmoins, ne vous laissez pas avoir, continuez encore un peu et vous serez happé par une stupéfiante histoire. Car ce qui se trame ici va bien au-delà de tout ce que vous pouvez imaginer.

C’est une intrigue dense et machiavélique, des personnages particulièrement complexes, bien campés et richement étoffés, une plume qui vous attrape et ne vous lâche qu’une fois le livre terminé…

Vous voilà prévenu. De cette histoire, je ne vous dirai rien. Sachez seulement que c’est un roman choral dans lequel tous les personnages sont piégés.

Membre : France

Cette suggestion est proposée par un lecteur du Pays de Romans – France, membre du club de lecture Troquez vos Irrésistibles et partenaire du Club Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.

Fel, Jérémy. Helena, Éditions Rivages, 2018, 800 pages.

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20 déc 2018

Et vous avez eu beau temps ? : la perfidie ordinaire des petites phrases

Delerm, Philippe

Et vous avez eu beau temps Delerm

J’aime bien ces petites phrases du quotidien… cela m’amuse !

« Est-on sûr de la bienveillance apparente qui entoure la traditionnelle question de fin d’été : Et… vous avez eu beau temps ? […] À la ville comme au village, Philippe Delerm écoute et regarde la comédie humaine, pour glaner toutes ces petites phrases faussement ordinaires, et révéler ce qu’elles cachent de perfidie ou d’hypocrisie. Mais en y glissant également quelques-unes plus douces, Delerm laisse éclater son talent et sa drôlerie dans ce livre qui compte certainement parmi ses meilleurs. » À lire !

Abonnée : de la bibliothèque Germaine-Guèvremont

Delerm, Philippe. Et vous avez eu beau temps ? : la perfidie ordinaire des petites phrases, Éditions du Seuil, 2018, 176 pages.

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20 déc 2018

La vérité sort de la bouche du cheval

Alaoui, Meryem

La Verité sort de la bouche du cheval

Jmiaa raconte sa vie de quartier dans le centre de Casablanca. Jmiaa, une prostituée, vit avec sa fille en appartement. La vie suit son cours, jusqu’au jour ou Chadlia débarque dans sa vie. Elle est réalisatrice et aimerait que Jmiaa lui raconte son quartier, son quotidien… et tourne dans son film.

Ce roman est une chronique sociale truculente du Maroc des petites gens avant les Printemps arabes.

La vérité sort de la bouche du cheval est une manière de découvrir le Maroc autrement. Ce roman est surtout un beau portrait de femme. J’ai eu un gros coup de cœur pour Jmiaa, sa verve, son langage direct, cru, son esprit vif et son courage, elle ne mâche pas ses mots pour raconter la misère matérielle et psychologique, le pouvoir des proxénètes, la drogue et les violences conjugales qui l’ont conduite sur le trottoir.

Je ne vous dirai pas qui est le cheval, à vous de le découvrir à la lecture de ce beau premier roman !

Membre : France

Cette suggestion est proposée par un lecteur du Pays de Romans – France, membre du club de lecture Troquez vos Irrésistibles et partenaire du Club Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.

Alaoui, Meryem. La vérité sort de la bouche du cheval, Éditions Gallimard, collection Blanche, 2018, 260 pages.

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20 déc 2018

Poupée volée

Ferrante, Elena

Poupee volee Ferrante

Leda, la narratrice, fin de la quarantaine, est professeure à l’université. Elle nous dévoile les difficultés d’être femme, épouse et mère.

Leda est assoiffée de liberté et d’émancipation. Elle quitte son mari et ses deux filles. Lors de ses vacances à la mer, elle observe les familles et remet sa vie en question.

Elena Ferrante dépeint habilement les personnages blessés par la vie et ses exigences.
L’auteure mijote sûrement dès 2006 la série dont elle a accouché par la suite.
Petit livre sans prétention, mais bien fait. À lire !

Titre original : Figlia oscura

Abonnée : de la bibliothèque Germaine-Guèvremont

Ferrante, Elena. Poupée volée, Éditions Gallimard, collection Du monde entier, 2006, 2009, 176 pages.

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20 déc 2018

Les Enfants de Venise

Di Fulvio, Luca

Les Enfants de Venise

Ce premier contact avec l’œuvre de Luca Di Fulvio s’est avéré une agréable découverte.

L’auteur nous amène dans la ville marécageuse de Venise à son apogée en 1516 et nous embarque littéralement dans une histoire d’amour digne de Roméo et Juliette. Comme le dirait Fugain : c’est un beau roman, c’est une belle histoire… où se côtoient bravoure, trahison, amitiés, courage, détermination et résilience.

Cette brique de 798 pages, admirablement bien ficelée, vous tient en haleine du début à la fin. C’est l’affrontement du bien et du mal, du mensonge et de la vérité, de la richesse et de la pauvreté. Le descriptif de Luca Di Fulvio n’a d’égal que celui d’Émile Zola.

À lire par ceux qui veulent retrouver le sens de l’aventure épique.

Titre original : La ragazza che toccava il cielo

Membre : Pointe-Claire

Di Fulvio, Luca. Les Enfants de Venise, Éditions Slatkine & Cie, 2013, 2017, 798 pages.

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20 déc 2018

La Revenue

Di Pietrantonio, Donatella

La Revenue

La Revenue est un livre touchant, de par son propos traitant de l’adoption.

La jeune fille, dont on ignore le nom, dira : « Je n’ai pas prononcé son nom pendant des années. Tout ce temps-là le mot “maman” est resté tapi au fond de ma gorge. »

Elle a 13 ans quand elle apprend que l’endroit où elle a vécu de si bons moments dans un environnement douillet au bord de la mer sera chose du passé dans peu de temps. Adalgisa, qui n’est pas sa vraie mère, la conduira en campagne sur une ferme, dans sa véritable famille. Elle devra vivre avec ses frères et soeurs et avec ses parents biologiques dont elle ignorait l’existence.

Est-ce que l’amour de l’aîné, Vincenzo, et de la cadette, Adriana, sera suffisant pour combler le vide causé par ce changement brutal ? Elle passera à travers toutes les gammes d’émotion dans cette nouvelle vie où elle devra apprendre les tâches à faire sur une ferme.
Superbe livre, belle écriture.

Titre original : L’Arminuta

Membre : Outremont

Di Pietrantonio, Donatella. La Revenue, Éditions du Seuil, 2017, 2018, 237 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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