Bonjour à vous toutes et à vous tous,
J’ai pris grand plaisir à lire Un lien familial (Boréal, 2018) de Nadine Bismuth.
L’histoire débute un 29 août quand Charlotte, la fille de Magalie et de Mathieu, entre à la maternelle et se termine le samedi 4 mars de l’année suivante, alors que quelques couples vont se séparer et découvrir des choses pas toujours reluisantes et glorieuses les uns sur les autres.
Les neuf chapitres portent les prénoms de deux des protagonistes qui prennent la parole à tour de rôle.
D’un côté, on suit le parcours de Magalie Breton, une femme de 40 ans, fille unique, en couple depuis bientôt sept ans avec Mathieu, avocat au cabinet Blitt Cantin Ségur, dont les bureaux sont situés au centre-ville de Montréal.
Magalie, qui vient d’un milieu modeste, gagne bien sa vie chez Penture, entreprise montréalaise située en face du parc Jarry, boulevard Saint-Laurent. Depuis quatre ans, elle y travaille comme designer de cuisines haut de gamme. La petite famille habite le condo de Mathieu, rue Saint-Vallier à Rosemont.
De l’autre côté, Guillaume Hamelin, 45 ans, policier depuis bientôt 20 ans. Divorcé depuis sept ans, il a la garde partagée de sa fille de 12 ans, Julianne. Même si son lieu de travail est dans le quartier du Plateau, il habite toujours un bungalow à Sainte-Julie.
Tout va relativement bien dans la vie de Guillaume et de Magalie qui ne se connaissent pas encore. Jusqu’au jour où cette dernière apprend que sa mère, Monique Brouvrette Breton, veuve depuis sept ans, « a rencontré André Hamelin sur un site de rencontre pour retraités », ingénieur à la retraite du CN… Eh oui, le père de Guillaume !
Tout ce beau monde va faire connaissance dans des circonstances que je vous laisse découvrir. Bien sûr, tout ne se déroulera pas comme l’auraient souhaité plusieurs d’entre eux. L’un est follement amoureux d’une femme qui est déjà en couple ; un autre trompe sa femme qui va apprendre les infidélités de son mari ; un troisième a caché à sa nouvelle flamme qu’il a eu une aventure avec la fille de son ancienne conjointe. Mais ce n’est pas plus réjouissant pour la gent féminine qui aussi batifole en dehors des liens du mariage…
Aujourd’hui dans la quarantaine, Nadine Bismuth a eu le temps d’observer les aléas du couple, de la famille et ce qui il y a de meilleur et de pire chez l’être humain. Tout y passe : le jeu de séduction, l’adultère, le mensonge, les cachotteries, la jalousie, les querelles, mais aussi quelques moments de rapprochement, de réconciliation…
Ce roman a dû demander de nombreuses heures de recherches à l’auteure, très précise dans les plus petits détails, tous vérifiables, j’en ai fait l’expérience à quelques occasions. La plume de Nadine Bismuth est toujours aussi incisive, elle a le sens du dialogue et de la répartie.
On tourne les pages d’Un lien familial avec délectation. Une très belle réussite !
Ma chronique théâtrale et muséale pour l’émission Culture à la carte à radio Ville-Marie fait relâche durant la période des Fêtes. Je vous propose, durant les trois prochaines semaines, l’entretien que nous a accordé, un peu plus tôt cette année, dans le cadre du 20e anniversaire de la bibliothèque Robert-Bourassa, l’écrivain et cinéaste québécois Jacques Godbout, au moment de la publication de son autobiographie De l’avantage d’être né (Boréal, 2018).
Partie 1 de 3. Jacques Godbout : regard dans le rétroviseur.
Bonne écoute ! Suite la semaine prochaine.
Réalisation : Stéphane Richard.
Entrevue menée par Marie-Anne Poggi.
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Je vous souhaite de très belles découvertes et à la semaine prochaine,
Marie-Anne