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28 déc 2017

Le Billet de la semaine

Bonjour à vous toutes et à vous tous,

Vous avez eu un beau réveillon ? Bien festoyé ? Comme il vous reste encore quelques jours de vacances et que vous sentez qu’un peu de repos vous ferait du bien, vous décidez de vous installer confortablement dans votre chaise favorite, vous prenez le livre reçu en cadeau et vous profitez de ce moment de détente.

Une très belle année 2018 de la part de toute l’équipe des Irrésistibles et que vos vœux les plus chers se réalisent les uns après les autres.


Pour cette dernière chronique de 2017, je vais y aller du palmarès de mes cinq romans préférés que je vous livre en rafale et sans commentaires :

L’Habitude des bêtes (Boréal) de Lise Tremblay
Nos richesses (Seuil) de Kaouther Adimi
Ici, ailleurs (Alto) de Matthieu Simard
Apatride (L’Olivier) de Shumona Sinha
« Arrête avec tes mensonges » (Julliard) de Philippe Besson

Avez-vous tenté l’exercice ? Pas facile, je vous préviens.


Les Irrésistibles de Marie-Anne ont maintenant leur page Facebook. Venez voir !

https://www.facebook.com/LesIrresistiblesDeMarieAnne

En vous rendant sur la chaîne YouTube à l’émission Les Irrésistibles de Marie-Anne, vous pourrez entendre, à chaque semaine, mes commentaires et critiques de théâtre ou d’arts visuels.

Je vous souhaite de très belles découvertes et à la semaine prochaine,


Marie-Anne

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28 déc 2017

Le Plongeur

Larue, Stéphane

Le Plongeur Larue

Roman initiatique détaillant un moment charnière dans l’existence d’un jeune de 20 ans, venu à Montréal pour ses études. Un antihéros un peu candide en prise avec les démons du jeu et qui sent sa vie partir en quenouille.

L’histoire commence alors que le narrateur, un jeune étudiant en graphisme, vient de déménager à la cloche de bois pour éviter de payer le loyer qu’il doit à son colocataire. Il est « dans la marde » ayant englouti dans les vidéopoker l’argent de ses économies, du loyer, celui que sa copine lui a prêté et même une avance qu’il a reçu pour faire la pochette du premier CD qu’un copain et son groupe de métal va produire. Il squatte chez un ami d’enfance et, pour essayer de se refaire, il se trouve « une job » de plongeur dans un restaurant huppé du Plateau, La Trattoria. Le roman raconte son apprentissage et son adaptation à l’univers bien particulier des cuisines et ses tentatives pour combattre sa dépendance au jeu.

La magie opère dès la première ligne. D’une écriture finement ciselée, sans effets superfétatoires, Stéphane Larue nous décrit avec maîtrise la plonge, l’arrière-cuisine, la drogue, l’alcool, les virées dans les bars après des shifts déments passés à la plonge, les réveils douloureux, les trucs pour éviter de succomber à la lumière stroboscopique des machines à sous, les shows violents de métal, les amitiés, les rencontres, les occasions ratées, les illusions perdues et les catastrophes évitées de justesse, un tourbillon d’émotions.

On s’attache aux personnages, tous plus colorés les uns que les autres, mais étonnamment criant de vérité : Mohammed le chauffeur de taxi zen, Malik le cousin bouée de sauvetage, Jess et Marie-Lou les ex-petites amies, Jade qui aurait pu le devenir, Greg le truand et surtout Bébert, grande gueule cassée, soûlon au grand coeur qui prend sous son aile le naïf Stéphane (oui, on soupçonne dès le début que ce narrateur a beaucoup en commun avec l’auteur), qui observe et tente de s’adapter.

Un véritable coup de coeur. J’attendrai avec impatience le deuxième roman de ce jeune auteur si prometteur.

Membre : Outremont

Larue, Stéphane. Le Plongeur, Éditions Le Quartanier, 2016, 569 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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28 déc 2017

Les Passeurs de livres de Daraya : une bibliothèque secrète en Syrie

Minoui, Delphine

Les Passeurs de livres de Daraya

L’auteure, journaliste, nous fait partager une expérience où, d’une part, la noirceur d’une guérilla immonde, celle que mène le dirigeant syrien contre cette partie de son propre peuple qui ose s’insurger à la défense de valeurs plus démocratiques et, d’autre part, la luminosité d’une flamme qui s’appelle lecture, culture, ouverture.

René Diatkin, grand psychanalyste du siècle dernier, disait déjà : « La poésie est comme une petite flamme qui permet à l’humanité de traverser les pires atrocités. » Donc, dans ce récit, on fait la connaissance d’un groupe de jeunes qui ne veulent pas quitter leur ville de Daraya malgré les bombes qui pleuvent tout autour d’eux, mais c’est l’occasion d’apprécier tous les livres qu’ils peuvent trouver et de les mettre à la disposition des autres dans une bibliothèque de fortune, ce qui, entre guerre et littérature, leur permet de suspendre le temps dans un moment passionnant et jubilatoire. Des livres « pansements de l’âme », petits cailloux du Petit Poucet, histoires de leur pays, palette d’idées, construction de soi et j’en passe.

À la fin, une petite histoire de toutes ces bibliothèques massacrées par des occupants qui ne voulaient pas que des idées circulent, et l’auteure de conclure : ces jeunes n’ont jamais cessé de croire en la vertu de la parole… c’est la laideur de la guerre surpassée par le verbe.

Même si c’est dans un autre registre, cette histoire me rappelle l’émotion ressentie lorsque, lors d’un voyage en Gaspésie, sur le bord du chemin d’un village, face au fleuve, sur un petit poteau, j’ai vu une boîte à livres qui véritablement servait encore.

Membre : N.L., Île-des-Soeurs

Minoui, Delphine. Les Passeurs de livres de Daraya : une bibliothèque secrète en Syrie, Éditions du Seuil, 2017, 160 pages.

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28 déc 2017

Le Peintre d’aquarelles

Tremblay, Michel

Le peintre d'aquarelles

On retrouve Marcel, maintenant âgé de 76 ans, qui vit à Nominingue où il a été interné la majeure partie de sa vie. Il a hérité de la maison de son psychiatre, celui qui l’a encouragé à peindre des aquarelles qui se vendent d’ailleurs très bien à la galerie d’art de la ville. Marcel compose toujours avec ses démons, il les confronte, les provoque. Qui aura le dessus ?

Michel Tremblay continue de nous captiver et de nous émerveiller. Pour moi, c’est un géant de la littérature.

Membre : Floride

Tremblay, Michel. Le Peintre d’aquarelles, Éditions Actes Sud, Leméac, 2017, 153 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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28 déc 2017

Le Collectionneur

Brouillet, Chrystine

Le Collectionneur Brouillet

Un cadavre féminin mutilé est retrouvé au printemps dans le parc du Mont-Royal. Rapidement, un journaliste fait un rapprochement avec une touriste québécoise tuée trois ans auparavant dans le Maine et mutilée elle aussi. Une femme inconnue a également été retrouvée en Floride à qui il manquait une grande partie d’une jambe. Et une autre encore.

L’auteure se met à raconter le cheminement du tueur en série. Celui-ci tue maintenant un homme, le mutile et il surveille Fred, un garçon de 12 ans, fugueur de Montréal, en vue de lui faire un mauvais parti. Est-ce que Fred va éviter la mort ? Quelle part la policière Maud Graham va-t-elle prendre dans la résolution de ces meurtres ?

Les principaux thèmes abordés, les meurtres, l’homosexualité et les personnes mineures, sont à peine analysés. C’est comme une situation qui va de soi, banalisée.

L’atmosphère du roman est assez bien créée mais de façon artificielle. Descriptions sommaires avec des mots justes. L’auteure est soucieuse des détails mais pas trop. Elle connaît bien son sujet. Langage cru parfois dont on aurait pu se passer.

L’intrigue se transforme en scène d’horreur. Ce tueur en série a des problèmes avec sa mère et de là découlent ses actes sadiques. Le récit dépasse la vraisemblance. Un prostitué de 16 ans fréquentant une policière de 42 ans, c’est exagéré de mon point de vue.

J’aurais aimé avoir une meilleure introduction à l’action racontée. Par ailleurs, bonne psychologie policière. Personnages réalistes. Ils présentent des traits dessinés grossièrement, sans être dénués d’efficacité.

Quelques personnages se retrouvent dans d’autres livres de Chrystine Brouillet.
Coup de cœur assez bon : 7.7/10

Membre : Verdun

Brouillet, Chrystine. Le Collectionneur, Éditions La courte échelle, 1995, 214 pages.

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28 déc 2017

Les Porteurs. 1, Matt

Kueva, Catherine

Les Porteurs Matt

Dans une société futuriste, après une catastrophe nucléaire, tout le monde naît hermaphrodite. À 16 ans, chacun choisit de devenir une femme ou un homme.

Matt n’a pas encore l’âge de choisir, mais il sait déjà qu’il deviendra un homme. En plus, Gaëlle sa petite amie, a déjà pu choisir de devenir une femme. Mais Matt apprend qu’en fait il est malade. Il est porteur d’une déficience qui l’oblige à rester neutre et à subir un lourd traitement médical pour le restant de sa vie.

Autant dire qu’à 15 ans, lorsqu’on apprend ce genre de chose, c’est comme si le ciel vous tombait sur la tête. Avec la complicité de Gaëlle, Matt va chercher toutes les solutions possibles pour pouvoir vivre la vie qu’il voulait avoir. Mais il n’est pas au bout de ses surprises…

Entre manipulation génétique, question du genre, sexualité et confusion des sens, cette dystopie laisse tout loisir au lecteur d’approfondir les thèmes évoqués. Pas vraiment de temps morts et qu’on soit amateur de SF ou de roman d’aventure, on peut trouver du plaisir à cette lecture.

À la fin de ce premier tome, des rebondissements surprenants m’ont donné envie de connaître la suite. Patience donc.

Membre : France

Cette suggestion est proposée par un lecteur du Pays de Romans – France, membre du club de lecture Troquez vos Irrésistibles et partenaire du Club Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.

Kueva, Catherine. Les Porteurs. 1, Matt, Éditions Thierry Magnier, 2017, 304 pages.

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28 déc 2017

La Bête humaine

Zola, Émile

La Bete humaine Zola

Il s’agit du 17e roman de la série des Rougon-Macquart aussi appelée Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Cette fois-ci, Zola s’attaque au monde des chemins de fer et de la justice.

Il y a plusieurs personnages fort importants dans ce roman : Jacques Lantier, Roubaud, Sévérine, Flore… mais le principal, c’est la Lison, la locomotive : tous les sentiments charriés dans ce livre passent par elle. « Outre son aspect documentaire, La Bête humaine est un roman noir, sorte de thriller du XIXe siècle qui a choqué les contemporains de Zola. On ne décompte pas moins de deux viols, plusieurs meurtres, [au moins] deux suicides et deux catastrophes… » (Wikipedia)

En lisant ce roman, on se dit que nos auteurs contemporains n’ont rien inventé dans la manière de nous tenir en haleine avec des histoires de meurtres. Publié il y a plus de 125 ans, La Bête humaine n’a rien perdu de son horreur. Comme tous les autres romans de la série des Rougon-Macquart, celui-ci porte sur l’hérédité.

Babelio : « La bête humaine, c’est le conducteur de train Lantier, [...] victime d’une folie homicide. S’il désire une femme, un atroce désir de sang l’étreint. La bête humaine, c’est aussi sa locomotive à vapeur, la Lison, une puissante machine aimée et entretenue comme une maîtresse. [...] C’est Séverine aussi, une femme douce qui aide pourtant son mari à tuer et projette de l’éliminer à son tour pour pouvoir vivre sa passion avec Lantier.
Dans cette fresque tourmentée d’amour et de mort, Zola peint la part sauvage de l’homme, qu’il soit bourgeois ou employé des Chemins de fer français. C’est en vain que l’homme maîtrise la machine s’il ne se maîtrise pas lui-même. »

Membre : Saint-Jean-sur-Richelieu

Zola, Émile. La Bête humaine, Éditions Flammarion, 1890, 2007, 464 pages.

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28 déc 2017

La Jeune Épouse

Baricco, Alessandro

La Jeune Epouse Barrico

Italie, début du XXe siècle. Un beau jour, la Jeune Épouse fait son apparition devant la Famille. Elle a dix-huit ans et débarque d’Argentine, car elle doit épouser le Fils. En attendant qu’il rentre d’Angleterre, elle est accueillie par la Famille. La Jeune Épouse vit alors une authentique initiation sexuelle : la Fille la séduit et fait son éducation, dûment complétée par la Mère, et le Père la conduit dans un bordel de luxe où elle écoutera un récit édifiant qui lui dévoilera les mystères de cette famille aux rituels aussi sophistiqués qu’incompréhensibles.

Mais le Fils ne revient toujours pas, il se contente d’expédier toutes sortes d’objets étranges qui semblent d’abord annoncer son retour puis signifient au contraire sa disparition. Quand la Famille part en villégiature d’été, la Jeune Épouse décide de patienter seule, une attente qui sera pleine de surprises.

Avec délicatesse et virtuosité, l’auteur de Soie et de Novecento : pianiste ne se contente pas de recréer un monde envoûtant, au bord de la chute, qui n’est pas sans rappeler celui que Tomasi di Lampedusa dépeint dans Le Guépard. Il nous livre aussi, l’air de rien, une formidable réflexion sur le métier d’écrire.

Ce livre m’a laissée perplexe un bon moment. Je ne savais si je l’aimais ou si je m’y ennuyais. L’écriture était si juste, si belle. Mais j’étais perdue et j’avais du mal à comprendre les changements de ton : qui racontait ? La Jeune Épouse, un autre qui l’avait côtoyée, un étranger ? Et quelle histoire ? En plus, l’ambiance me rappelait étrangement celle d’un autre livre : Le Maître de café d’Olivier Bleys, un excellent livre aussi soit dit en passant.

Et puis, soudainement l’image du ruban de Moebius a surgi dans mon esprit et il s’est ouvert à cette étrange écriture. C’était cela ! De la même façon qu’en suivant du doigt le bord du ruban, on change de côté, de la même façon, en lisant, on passe sans s’en rendre compte (ou presque) de l’histoire de la Jeune Épouse à celle de l’écrivain, du sujet raconté à la manière de le faire. Et cela se fait sans heurts. On ne peut finalement que se demander s’il y avait un, deux ou voir même trois propos à ce livre.

En bref, sa lecture n’a rien de déplaisant ni d’ennuyeux, au contraire : ce qu’on y trouve est si riche, si intrigant. Et même si la fin était prévisible, cela ne pouvait être autrement.

Titre original : La Sposa Giovane

Membre : Outremont

Baricco, Alessandro. La Jeune Épouse. Éditions Gallimard, collection Du monde entier, 2015, 2016, 224 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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28 déc 2017

L’Amie prodigieuse. 2, Le Nouveau Nom

Ferrante, Elena

Le nouveau n ferrante

C’est la suite passionnante de L’Amie prodigieuse. 1, Enfance, adolescence (2011, 2014), dont il a été question plusieurs fois déjà dans le Club des Irrésistibles.

On retrouve les deux amies que la vie a séparé mettant à dure épreuve leur amitié : Elena continue ses études à Pise, tandis que Lila reste à Naples et se marie avec Stefano qu’elle va mépriser, aussitôt mariée, parce qu’elle se rend compte que celui-ci l’a trahie en s’associant aux frères mafieux Solara.

Un été durant lequel les deux amies se retrouvent à Ischia, Lila tombe amoureuse de Nino Sarratore qu’Elena, elle-même, aime en secret depuis son enfance, mais elle l’abandonne à son amie qui vit un amour passionné. Elles se séparent, se retrouvent, se disent leurs quatre vérités. Les relations deviennent très difficiles entre elles d’autant plus que leur vie respective a pris une orientation différente.

Lila est une amie au caractère très difficile, très intelligente, mais sans ambition et qui se débat dans sa vie maritale. Elena, elle, cherche à intégrer cette bourgeoisie de la culture et reste très marquée par la pauvreté, souffrant d’un sentiment d’infériorité qui la poursuit. Il lui manque cet héritage culturel qui se donne de génération en génération aux âmes « bien nées ».

Par moments, le lecteur a l’impression que les deux amies vont se séparer définitivement, mais il n’en est rien ! On attend de lire le tome III, car à la dernière ligne de ce tome II réapparaît Nino dont plus personne n’avait de nouvelles !

L’auteure fait une analyse assez remarquable des sentiments de ces jeunes femmes toutes deux très attachantes, pour des raisons différentes, dans cette société napolitaine de l’après-guerre où chacun cherche à sortir de sa pauvreté tout en gardant sa dignité.

Titre original : Storia del nuovo cognome

Membre : Outremont

Ferrante, Elena. L’Amie prodigieuse. 2, Le Nouveau Nom, Éditions Gallimard, collection Du monde entier, 2012, 2015, 554 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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28 déc 2017

Le livre que je ne voulais pas écrire

Lahrer, Erwan

Le livre que je ne voulais pas écrire

Erwan Lahrer a quitté l’industrie musicale il y a une quinzaine d’années pour devenir écrivain. Ce roman est son septième ouvrage. Grand amateur de musique, il s’est retrouvé naturellement cette nuit du 13 novembre au Bataclan. Il a vécu en direct l’assaut des terroristes et a reçu une balle dans la fesse.

Erwan Larher aborde l’inabordable avec une intelligence incroyable. Comment parler de soi sans prendre toute la place et sans adopter une position de victime ? Il ne fait pas un livre « sur », mais réussit un livre « autour » grâce à une construction littéraire très particulière où son récit chronologique des événements est entrecoupé par la réaction de ses proches le sachant au Bataclan ce soir-là. Cet aller-retour « extérieur-intérieur » donne beaucoup de force au récit en mêlant les échos intimes et collectifs.

Avec beaucoup de recul, l’auteur aborde cette nuit d’horreur et les mois qui l’ont suivie avec une grande sincérité, beaucoup d’humilité, mais également une bonne dose d’humour. Il distille aussi un message humaniste : face à ce monde violent, pour faire barrage à la barbarie, il est temps de partager de la bienveillance, de l’amour et de la fraternité. Le désir de vie doit être plus fort que l’obscurantisme !

Un roman bouleversant qui donne de l’espoir et l’envie de vivre comme on ne peut l’exprimer qu’après avoir côtoyé la mort.

Membre : France

Cette suggestion est proposée par un lecteur du Pays de Romans – France, membre du club de lecture Troquez vos Irrésistibles et partenaire du Club Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.

Larher, Erwan. Le livre que je ne voulais pas écrire, Quidam éditeur, 2017, 268 pages.

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28 déc 2017

L’Habitude des bêtes

Tremblay, Lise

L'Habitude des betes Tremblay

Comme toile de fond, une réserve faunique, la nature qu’on reconnaît. Un village, des gens qu’on reconnaît aussi. Une menace, les loups, revenus. Déjà leur poursuite a causé la mort.

Un roman magistral, dense en émotions, en tensions à travers des protagonistes attachants. On en prendrait plus, mais en 164 pages, ce roman est parfait !
Gros coup de coeur.

Membre : Floride

Tremblay, Lise. L’Habitude des bêtes, Éditions du Boréal, 2017, 164 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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28 déc 2017

Étincelle

Plomer, Michèle

Etincell Plomer

Roman bouleversant par son sujet et particulièrement intéressant parce qu’il nous met en contact avec la vie quotidienne en Chine où les habitants acceptent leur sort, privés de la liberté de penser par eux-mêmes.

Michèle enseigne l’anglais à l’université de Shenzhen et, pour son anniversaire, son amie Song l’invite dans son nouvel appartement et se propose de lui cuisiner un mapo tofu. Michèle refuse gentiment, préférant passer la nuit avec Feng son amoureux du moment. Quand Song ouvre le gaz pour préparer son repas, la cuisinière explose. Song est très grièvement brûlée et Michèle va suivre le calvaire de son amie jour après jour.

C’est un roman sur la profondeur de l’amitié accrue encore par la culpabilité de Michèle qui aurait dû être auprès de son amie et partager son sort, sur la compassion et le courage face aux souffrances physiques et morales. Les deux amies vont donc vivre côte à côte ce drame mais, évidemment, chacune à sa façon.

Ce récit, écrit avec beaucoup d’authenticité, est d’une lecture aisée grâce aux chapitres courts mais intenses. Très bonne lecture.

Membre : Outremont

Plomer, Michèle. Étincelle, Éditions Marchand de feuilles, 2016, 306 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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28 déc 2017

Vaticanum

Santos, José Rodrigues dos

Vaticanum

José Rodrigues dos Santos visite le Vatican et les secrets de trois grandes prophéties de Saint-Malachie. Il examine de très près ces prophéties annonçant la fin du pape et celle de l’Église catholique.

Dos Santos est avant tout un journaliste bien documenté. Il a l’art de raconter les événements sous forme de roman, façon agréable d’apprendre. Au Vatican, il devient le confident du pape et de son entourage. La mafia fait des ravages. L’État islamique fait des menaces.

Les livres de cet auteur sont toujours palpitants. Il se promène entre une histoire sentimentale, de la fiction en quantité et des situations tout à fait véridiques. Quel plaisir… Bonne lecture !

Abonnée : Germaine-Guèvremont

Santos, José Rodrigues dos. Vaticanum, HC éditions, 2016, 2017, 632 pages.

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21 déc 2017

Le Billet de la semaine

Bonjour à vous toutes et à vous tous,

En mon nom et en celui de toute l’équipe des Irrésistibles, nous vous souhaitons un très joyeux temps des Fêtes rempli de moments passés en famille et entre amis, de soirées à lire au coin du feu et, bien sûr, si la température le permet, de profiter des joies de l’hiver et du plein air.


Qui utilise encore de nos jours du 35 mm ? Qui prend des clichés en noir et blanc ? Aimez-vous les épreuves à la gélatine argentique ? Vous arrive-t-il d’avoir les blues d’une époque que vous n’avez pas connue ? Si vous répondez oui à ces questions, j’ai une exposition fort agréable à vous proposer… suivez le guide, c’est au Musée McCord que ça se passe.

Ce musée présente jusqu’au 29 avril 2018 l’exposition Gabor Szilasi – Le Monde de l’art à Montréal, 1960-1980 dont le commissariat a été confiée à Zoë Tousignant, adjointe à la conservation, Photographie, et qui signe aussi le documentaire Vernissages auquel je vous suggère de vous attarder, vous ne le regretterez pas. Instructif !

En plus des 43 photographies en noir et blanc (dont seulement trois ont déjà été montrées) prises par Gabor Szilasi sur une période de 20 ans lors de vernissages, il y a quelques objets dont un Leica M4 utilisé par le photographe canadien d’origine hongroise.

La visite de l’exposition nous apprend qu’« entre 1960 et 1980, Szilasi a exposé 1267 rouleaux de pellicule 35 mm, dont 102 pour des vernissages ayant eu lieu à Montréal. » C’est complètement dément, non ? Témoin privilégié d’instantanés artistiques, Szilasi nous permet, par son travail archivistique de première importance, de sauvegarder une partie de notre patrimoine.

Est-ce que ces galeries, dont plusieurs étaient situées sur la rue Sherbrooke Ouest ou au centre-ville, vous disent quelque chose ou vous rappellent des souvenirs ? Agnès Lefort, Yajima, Godard Lefort, Martal, Dresdnere… La majorité des galeries d’art où avaient lieu les vernissages dont il est question ici n’existent plus. Elles ont fermé leur porte quelques années après leur ouverture. Dommage ! À mon grand regret, je n’aurai pas connu ces lieux.

Gabor Szilasi était présent lors d’inaugurations d’expositions et rapportait des clichés d’artistes que l’on peut regarder à notre rythme. Juste pour vous mettre l’eau à la bouche, je vous en nomme quelques-uns : Edmund Alleyn, Marcelle Ferron, Jean-Paul Mousseau, Rita Letendre, Guido Molinari, Marion Wagschal, Serge Tousignant, Arthur Lismer, Irene F. Whittome, Jean McEwen, Jacques Hurtubise, Armand Vaillancourt, Yves Gaucher, Leonard Cohen, mais également la collectionneuse Michiko Yajima-Gagnon, l’écrivain et journaliste Jacques Folch-Ribas ou le critique d’art Yves Lasnier.

Tous ces noms vous font-ils rêver ? Moi, oui. Encore plus, quand on sait ce que sont devenus ces créateurs et l’importance qu’ils ont eu sur les scènes nationale et internationale. Quelle chance ils ont eu d’avoir Gabor Szilasi comme observateur attentif et bienveillant qui a su capter ces moments de festivités et de célébration de l’art !

Je suis sortie un peu nostalgique de cette exposition, mais avec l’envie subite de reprendre mon appareil photo et de croquer dans notre siècle.


Les Irrésistibles de Marie-Anne ont maintenant leur page Facebook. Venez voir !

https://www.facebook.com/LesIrresistiblesDeMarieAnne

En vous rendant sur la chaîne YouTube à l’émission Les Irrésistibles de Marie-Anne, vous pourrez entendre, à chaque semaine, mes commentaires et critiques de théâtre ou d’arts visuels.

Je vous souhaite de très belles découvertes et à la semaine prochaine,


Marie-Anne

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21 déc 2017

La Place

Ernaux, Annie

La Place Ernaux

Une vieille chose du siècle précédent. Prix Renaudot 1983. Le Goncourt avait été attribué à Frédérick Tristan pour son amusant roman Les Égarés. Deux mondes, deux façons d’aborder l’écriture.

La Place, roman relu dernièrement en sa version numérique, a bien vieilli, comme les grands crus. J’aime la patte de cette auteure : plate, directe et sans flaflas. Plus près de nous des auteurs qui épousent grosso modo le même style elliptique que j’affectionne beaucoup. Je pense, entre autres, à Éric Vuillard, L’Ordre du jour (Goncourt 2017) et La Bataille d’Occident (2012). Je pense à Echenoz, son 14, époustouflant, peu de mots pour dire l’horreur.

Les plus vieux se souviendront que La Place s’ouvre sur la mort du père d’Annie Ernaux. Qu’ensuite elle retrace la généalogie familiale (Première Guerre, la Deuxième). Elle dépeint la vie des « petites gens » comme on dit en France. Tout ce qui la sépare d’eux, l’analphabétisme, la vue courte sur le monde, sans juger, sans s’apitoyer. Dire le monde de la différence sociale, simplement. Un père aimé, somme toute, malgré la honte, malgré les silences du père ou ses dires tonitruants, mais à côté de la plaque de la « distinction ».

Le roman a beau être autobiographique, le but de l’auteure n’était pas tant de s’apitoyer sur son sort, mais de décrire sans censure un phénomène social : le sort des exclus de la culture dans une France endormie.

Membre : J de Rosemont

Ernaux, Annie. La Place, Éditions Gallimard, 1983, 114 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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21 déc 2017

Le Cercle

Eggers, Dave

Le Cercle Eggers

Le Cercle est une entité qui a absorbé Google, Facebook, Twitter et tous les autres trucs similaires. Cette entité a pour but la mise en place d’une société du partage généralisée, lisse et totalement transparente.

Une fille nommée Mae réussit à se faire embaucher au siège social du Cercle. C’est cool pour elle. Elle travaillera en premier dans le service de l’Expérience client. Job facile : répondre en ligne aux récriminations des clients en essayant d’avoir une bonne note, attribuée par ceux-ci. Si la note est insuffisante, les relancer pour s’assurer de leur satisfaction.

Dans le Cercle, il est aussi bien vu d’être actif sur les réseaux sociaux, il en existe un propre à l’entreprise, mais d’autres à l’extérieur de son domaine, soit le siège social où une dizaine de milliers d’employés s’affairent à innover pour faire avancer le monde.

La question est de savoir si le Cercle réussira à se refermer pour qu’enfin advienne la société idéale du partage et de la transparence. À cette fin, il lui faut se substituer aux états nationaux pour tout ce qui a trait aux fonctions régaliennes. Il dispose de la technologie requise pour ce faire. Le Cercle peut, en effet, annihiler toute velléité d’opposition des élus d’une part, en trafiquant leur matériel informatique afin de les accuser de toutes les vilenies possibles et, d’autre part, il réussit à convaincre la majorité d’entre eux à se munir d’une caméra qu’ils porteront en tout temps pour assurer la transparence de leurs interactions avec quiconque.

De plus, le Cercle s’affaire à mettre en marché de multiples innovations (caméras omniprésentes, implants pour retrouver en moins de deux les enfants kidnappés, etc.). L’idée de base étant que les humains qui n’ont rien à cacher n’auront aucune objection à être en tout temps surveillés.

Mae doit s’efforcer de prendre du galon. À cette fin, elle doit avoir des « scores » exemplaires dans les résultats de son travail à l’Expérience client, obtenir un rang élevé de popularité dans les réseaux sociaux interne et externe, susciter des retombées économiques (quantifiables en temps réel aussi) par sa présence dans l’espace numérique et par ses réponses judicieuses à un sondage sans fin. Elle-même sera dotée d’une caméra garantissant sa transparence, au profit d’une foule (euphémisme) de « watchers » qui suivront en tout temps ses pérégrinations dans la réserve (siège social) du Cercle.

Les innovations aboutiront (en toute logique) à l’instauration d’une démocratie populaire en temps réel et Mae aura le loisir ou la chance ou la possibilité d’empêcher que ce mécanisme se transforme en dictature intégrale. Que choisira-t-elle de faire ? Suspense.

Titre original : The Circle

Membre : JimG de St-Athanase.

Eggers, Dave. Le Cercle, Éditions Gallimard, 2013, 2017, 571 pages.

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21 déc 2017

Tous n’étaient pas des anges

Kessel, Joseph

Tous n'étaient pas des anges

Il s’agit d’une série de récits, à propos d’amis, de connaissances. Ces petites histoires qui se lisent facilement se passent un peu partout dans le monde : Russie, Afghanistan, Arabie, Yémen, Londres, Paris et d’autres encore.

Chacun des personnages a son caractère particulier et l’auteur a su rendre avec justesse la variété de leur personnalité propre.
Un livre de détente. Très bon.

Membre : Verdun

Kessel, Joseph. Tous n’étaient pas des anges, Éditions Plon, 1963, 308 pages.

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21 déc 2017

1 : 54

England, Yan

1 54 film England

Harcelé au lycée, Tim, 16 ans, décide de prendre sa revanche sur son principal harceleur en le battant à la course à pied. Voilà en gros le pitch du film. Mais il y a beaucoup plus que ça dans le premier long métrage de Yan England, un acteur et réalisateur québécois.

Il y a du bon et du moins bon. Des passages plus brouillons que d’autres, quelques clichés aussi, mais ce film est malgré tout intéressant, car le sujet est d’actualité. Beaucoup d’émotions à fleur de peau. De peurs ensevelies, de non-dits, de tendresse, de désespoir, d’incompréhension, de bêtises également.

Au final, j’ai bien aimé 1 : 54 qui traite du thème de la quête d’identité avec beaucoup de pudeur.

Avec : Antoine Olivier Pilon, Lou-Pascal Tremblay, Sophie Nélisse et Robert Naylor.

Membre : France

Cette suggestion est proposée par un lecteur du Pays de Romans – France, membre du club de lecture Troquez vos Irrésistibles et partenaire du Club Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.

England, Yan. 1 : 54, Film québécois, 2016.

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21 déc 2017

La Tristesse des éléphants

Picoult, Jodi

La Tristesse des elephants

La mère de Jenna a disparu quand elle avait trois ans. Maintenant à treize ans, elle ne l’a pas oubliée et se dit qu’elle doit essayer de retrouver sa trace, car c’est impossible qu’elle l’ait abandonnée. Elle va engager le détective qui a procédé à sa recherche il y a dix ans, lors des événements tragiques. Virgil, l’inspecteur au départ peu enthousiaste, se prend au jeu et avec l’aide de la voyante Serenity que Jenna a également engagée, s’embarquent dans une virée époustouflante.

On approfondira notre connaissance des éléphants à travers le regard d’Alice, sa mère scientifique qui les a observés en Afrique ainsi qu’au Tennessee, au refuge pour éléphants.

Ce polar nous happe par les personnages plus attachants les uns que les autres, d’autant plus que chacun à tour de rôle prend la parole. Les éléphants sont partie prenante du récit et l’auteure nous les rend très proches de nous. Des revirements nous surprennent, nous questionnent. À vous de plonger !

Titre original : Leaving Time

Membre : Laval-Vimont

Picoult, Jodi. La Tristesse des éléphants, Éditions Actes Sud, 2014, 2016, 446 pages.

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21 déc 2017

Notice rouge : comment je suis devenu l’ennemi no 1 de Poutine

Browder, Bill

Notice rouge

C’est le captivant récit biographique du petit-fils d’un ancien dirigeant communiste américain, Bill Browder, devenu multimillionnaire en investissant en Russie au moment de sa privatisation. Mais la corruption des oligarques russes l’a forcé à liquider ses avoirs en Russie et à quitter le pays pour finalement être accusé faussement d’évasion fiscale.

Son avocat, Sergei Magnitsky, homme honnête et intègre, sera accusé lui aussi de complot, arrêté, torturé et finalement tué.

Un livre qui décrit la corruption et la violence du régime de Poutine et le combat d’un homme qui s’acharne pour donner un sens au meurtre de son ami et qui aboutira à la création, aux États-Unis, de la loi Magnitsky pour sanctionner les Russes qui violent les droits de l’homme.

La loi Magnitsky a aussi été adoptée au Canada. Même si l’histoire de ce livre est connue, il se lit comme un thriller.

Titre original : Red Notice

Membre : Westmount

Browder, Bill. Notice rouge : comment je suis devenu l’ennemi no 1 de Poutine, Éditions Kero, 2015, 491 pages.

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