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29 déc 2016

Le Billet de la semaine

Bonjour à vous toutes et à vous tous,

Vous avez passé un Noël agréable ? Reçu un tas de beaux livres ? Vous ne savez plus par lequel commencer ? Il vous reste encore du temps avant de reprendre votre routine pour vous envelopper dans une belle doudoune, bien au chaud, et lire jusqu’à plus soif.
Dans quelques jours ce sera déjà la nouvelle année. Je n’ai pas vu passer 2016 et vous ? Je nous souhaite la santé, du temps pour nous, de belles lectures et des découvertes de toutes sortes. Je nous donne rendez-vous de l’autre côté du miroir en 2017.

Il y a deux ans, Thomas Lilti nous donnait à voir Hippocrate, film dont l’action se déroulait dans le milieu médical. Le cinéaste récidive avec Médecin de campagne et, comme le titre l’indique, il met en scène un médecin, Jean-Pierre Werner (François Cluzet), dévoué corps et âme à ses malades. Quand il ne fait pas de clinique, Jean-Pierre prend la route et visite ses patients, certains sont très mal en point, alors que d’autres ont simplement besoin d’être rassurés.
Jean-Pierre poursuit ses activités à vive allure jusqu’au jour où on lui détecte une tumeur temporale gauche. Son médecin traitant le supplie de ralentir la cadence. Rien n’y fait. Débarque dans sa campagne, Nathalie Delezia (Marianne Denicourt), venue lui prêter main-forte. Après avoir été infirmière durant des années, Nathalie a repris ses études pour devenir médecin et désire aujourd’hui exercer loin des hôpitaux.
Comment Jean-Pierre réagira-t-il à l’arrivée de cette collègue ? Suivra-t-il ses traitements pour tenter de contrôler la tumeur ? Est-ce que les villageois finiront par accepter Nathalie au même titre que Jean-Pierre ? Autant de questions auxquelles vous aurez réponse si vous allez voir ce Médecin de campagne.
Ce film, malgré son sujet, nous remonte le moral. Cette médecine appliquée nous fait du bien, car elle démontre, entre autres, de l’empathie envers nos aînés qui ont encore une place dans la société.
Bien sûr, il y a déjà eu d’autres films sur le même thème, mais celui-ci est fait en toute simplicité et redonne espoir en l’être humain !

N’oubliez pas ! Ma chronique théâtrale et muséale pour l’émission Culture à la carte fait relâche durant la période des Fêtes pour vous revenir le lundi 16 janvier.

Les Irrésistibles de Marie-Anne ont maintenant leur page Facebook. Venez voir !

https://www.facebook.com/LesIrresistiblesDeMarieAnne

En vous rendant sur la chaîne YouTube à l’émission Les Irrésistibles de Marie-Anne, vous pourrez entendre, à chaque semaine, mes commentaires et critiques de théâtre ou d’arts visuels.

Je vous souhaite de très belles découvertes et à la semaine prochaine,


Marie-Anne

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29 déc 2016

La douleur porte un costume de plumes

Porter, Max

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Une femme meurt à la suite d’une chute banale. Elle laisse deux petits garçons jumeaux et son mari terrassés par le chagrin. Pour faire un lien avec la vie de l’auteur, mentionnons que lui et son frère ont perdu leur père en bas âge.
Un soir, on frappe à la porte de leur appartement londonien. Lorsque le père va répondre, il se trouve face à face avec un personnage très bizarre. Il s’agit d’un corbeau doté de la parole, mais pas d’une parole ordinaire. Non, sa parole est souvent poétique, parfois obscure, mais toujours vivante et captivante.
Ce corbeau s’est donné une mission. Il dit au père : « Je ne partirai pas tant que tu auras besoin de moi. » (p. 17) En fait, il permettra à chacun des membres de la famille d’extérioriser sa douleur. Corbeau représente l’imaginaire, le fantasme. Il est le réceptacle de la tristesse, de la colère, du déni, de l’impuissance et, plus tard, de l’instinct de vie et de la joie retrouvée.
La langue de Corbeau fait par moments penser au langage poétique d’Henri Michaud ou encore au langage exploréen de Claude Gauvreau.
Voici un très beau passage où s’expriment les garçons : « Il était une fois deux garçons qui faisaient exprès de mal se rappeler les choses qui concernaient leur père. Ça les aidait à se sentir mieux au cas où ils oublieraient des choses qui concernaient leur mère. » (p. 81)
À lire, très beau roman !

Titre original : Grief Is the Thing With Feathers

Membre : Ville Mont-Royal

Porter, Max. La douleur porte un costume de plumes, Éditions du Seuil, 2015, 2016, 121 pages.

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29 déc 2016

Le Promeneur à Paris au XVIIIe siècle

Turcot, Laurent

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Essai instructif et captivant sur le plaisir de la promenade. Le mot promenade est employé la première fois en 1618. Au XVIIe siècle, la promenade se fait surtout en carrosse. Les lieux les plus fréquentés sont les cours : lieu de rendez-vous du beau monde. Le « Cours-la-Reine » est un lieu planté de quatre rangs d’arbres, avec grilles, créé par Marie de Médicis en 1616, il n’y a aucune construction et seul le roi et l’aristocratie ont le droit de le fréquenter.
Les Tuileries et le Cours-la-Reine sont les deux espaces dans lesquels il est de « bon ton » de voir et de se faire voir. Depuis 1700 se fait la location de chaises afin de renflouer les coffres de l’état. Les Champs-Élysées, prolongement des jardins des Tuileries, devient officiellement « avenue des Champs-Élysées » en 1709.
Le début du XVIIIe siècle voit cependant un changement dans le rituel de la promenade, une transformation sociale au sein de la société française. L’exercice modéré de la marche conserve la santé. Si l’on est « gens de pied » il faut posséder de longues bottes afin de protéger ses bas de soie, « vu que les crottes augmentent tous les jours dans cette ville ». Il faut marcher près des murs des maisons afin d’éviter l’égout à ciel ouvert au centre de la rue, de là l’expression « tenir le haut du pavé ».
En littérature, on pense à l’écrivain Restif de la Bretonne qui est le spectateur nocturne, historiographe des événements ténébreux des rues de Paris dans Les Nuits de Paris, ou le Spectateur nocturne (1788-1794, 8 volumes).
Aux Rêveries du promeneur solitaire (1782) de Jean-Jacques Rousseau qui disait « il faut que mon corps soit en branle pour y mettre mon esprit ».
Au XXIe siècle, les grands rassemblements parisiens (la Nuit blanche, la Fête de la musique, Paris Plage, etc.) sont la suite de cette lointaine promenade de civilité.
Il y aurait encore beaucoup de choses à dire sur la promenade, mais c’est à vous, maintenant, de découvrir la suite…
L’auteur québécois est docteur en histoire de l’École des hautes études en sciences sociales à Paris.

Membre : Outremont

Turcot, Laurent. Le Promeneur à Paris au XVIIIe siècle, Éditions Le Promeneur, 2007, 426 pages.

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29 déc 2016

Un avion sans elle

Bussi, Michel

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Ce roman policier commence par l’écrasement d’un avion, sur la ligne Turquie-France, sur le Mont-Terrible dans le Jura, le 23 décembre 1980. Aucun rescapé si ce n’est une petite fille de trois mois, indemne, qu’on transporte à l’hôpital de Belfort. Qui sont les parents ? Deux petites filles du même âge étaient à bord de l’avion ! Deux familles, l’une très aisée, l’autre beaucoup moins, se disputent cette enfant. La justice tranche à une époque où les découvertes sur l’ADN sont encore balbutiantes et très onéreuses ; la petite sera finalement élevée en même temps que son « frère » par des vendeurs de frites sur une plage et s’appellera Émilie Vitral.
Des démêlés incroyables entre les deux familles, parfois machiavéliques, une enquête menée par un détective privé qui durera plus de 18 ans, des complications à n’en plus finir, des meurtres… pour enfin découvrir la vérité, pas si évidente que cela, mais que l’on peut soupçonner dans les dernières pages seulement ! Agréable à lire, divertissant, suspense garanti !

Membre : Outremont

Bussi, Michel. Un avion sans elle, Éditions Presses de la Cité, 2012, 532 pages.

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29 déc 2016

La 6e extinction : comment l’homme détruit la vie

Kolbert, Elizabeth

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L’Homo sapiens sapiens n’est pas responsable des catastrophes qui ont détruit périodiquement la quasi totalité de la vie sur Terre. Ainsi, la 5e extinction, celle qui a provoqué la disparition des dinosaures il y a 65 millions d’années, a été causée par l’astéroïde ayant frappé le Yucatan.

Par contre, il est bien responsable de la 6e extinction, celle qui est en cours depuis 40 000 ans et qui s’accélère depuis le début de l’ère industrielle. L’arrivée des humains de notre espèce a coïncidé avec la disparition des Néandertaliens, celle des très grands mammifères partout dans le monde (mammouths et autres), celle de plus petits animaux (grands pingouins, dodos de l’île Maurice, tourtes, etc.). Et cela se poursuit avec l’extinction en cours de nombre d’espèces (coraux de la Grande Barrière, grenouilles du Pérou, chauves-souris d’Amérique du Nord, félins d’Afrique, etc.).

L’auteure, journaliste scientifique, a parcouru la planète pour voir de ses propres yeux les preuves de ces phénomènes et elle en cite de multiples exemples de façon convaincante et avec un minimum de jargon scientifique.

On peut déplorer la qualité très moyenne des photos (plus de quarante, toutes en noir et blanc), au moins dans cette édition.

Prix Pulitzer 2015.

Titre original : The Sixth Extinction

Membre : Pierre, abonné de la bibliothèque Germaine-Guèvremont

Kolbert, Elizabeth. La 6e extinction : comment l’homme détruit la vie, Guy Saint-Jean éditeur, 2015, 400 pages.

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29 déc 2016

Suisen

Shimazaki, Aki

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Troisième volume du même cycle, Suisen peut également se lire seul. Il s’agit cette fois-ci des relations qu’entretient Gorô, homme dans la jeune cinquantaine, marié et père de deux grands enfants. Dans le Japon traditionnel, ce président de la compagnie, fondée par son grand-père, a des maîtresses et des visées qui orientent ses proches, laissant peu de place à l’improvisation. Mais un jour, il est surpris de la réaction des autres envers lui. Il devra se remettre en question.
Toujours finement ciselé, le portrait de Gorô se dévoile devant nous comme la fleur « Suisen » ou le « narcisse » du titre.

Membre : Laval-Vimont

Shimazaki, Aki. Suisen, Éditions Leméac, Actes Sud, 2016, 161 pages.

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29 déc 2016

Shangri-La

Bablet, Mathieu

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Amateurs de science-fiction cette bd est pour vous. Mais attention elle est addictive. Une fois commencée, on n’arrive pas à la lâcher.
Dans un futur lointain, la Terre est devenue inhabitable. Dans une station spatiale appartenant à une multinationale vivent les hommes et des animaux « améliorés », doués de parole et de réflexion.
Dans cette société parfaite en apparence, certains exécutent les ordres sans se poser de questions, d’autres se prennent pour Dieu, certains servent d’exutoire quand d’autres consomment à tour de bras…
J’ai lu Shangri-La d’une traite tellement cet univers m’a passionnée. Le dessin est absolument magnifique et le scénario tient bien la route. Après l’avoir finie, impossible de ne pas réfléchir à l’évolution de la société, aux dérives possibles, aux atrocités commises au nom de la science, du progrès… impossible de fermer la bd sans se poser des questions. Et c’est ce que j’aime aussi dans la S. F., elle force le lecteur à s’interroger, elle dérange et ça fait du bien.
Shangri-La est dans mon top trois de mes coups de coeur de l’année 2016.

Membre : France

Cette suggestion est proposée par un lecteur, du Pays de Romans – France, membre du club de lecture Troquez vos Irrésistibles et partenaire du Club Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.

Bablet, Mathieu. Shangri-La, Éditions Ankama, 2016, 220 pages.

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29 déc 2016

Le Bibliothécaire

Beinhart, Larry

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David Golberg, bibliothécaire de son métier, est un homme tranquille et sans histoire. Il remplace une compagne qui lui en fait la demande. Ce remplacement devait n’être que pour quelques jours, mais celle-ci ne reviendra jamais. Il deviendra donc le bibliothécaire d’un vieil homme riche et acariâtre.
Nous sommes à quelques jours d’une élection à la présidence des États-Unis. Le président sortant se représente à la présidence, à la tête de l’empire du Bien.
Le vieil homme est un important bailleur de fond du Parti républicain. Ses amis craignent que le bibliothécaire puisse trouver des informations importantes en classant les documents de son patron. Pour cette raison, Goldberg se retrouve traqué. Plus l’élection approche, plus le président sortant se sent menacé. L’autre candidat à la présidence est une femme. Ses chances d’être élue sont très bonnes.
Nous sommes après le 11-Septembre : les services secrets détiennent les pleins pouvoirs. Tuer un homme est un devoir lorsqu’il s’agit de préserver le Bien.
Voilà la table est mise ! Tout est là pour avoir un bon thriller politique.

Titre original : The Librarian

Membre : Germaine-Guèvremont

Beinhart, Larry. Le Bibliothécaire, Éditions Gallimard, collection Série noire, 2004, 2005, 450 pages.

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29 déc 2016

Hopelessness

Anohni

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Anohni est le nouveau nom d’Antony Hegarty (leader d’Antony and the Johnsons), devenue femme.
C’est un réel plaisir de retrouver cette voix bouleversante, reconnaissable entre mille. L’artiste a choisi de changer également de style de musique proposant ici non pas des envolées mélancoliques au piano, mais de véritables perles « électro-pop ».
L’album s’intitule Hopelessness (désespoir) et on y retrouve une grande émotion dans la voix (Drone Bomb Me et I Don’t Love You Anymore) ainsi que dans les textes qui décrivent avec amertume l’état du monde catastrophique : désastres écologiques, terrorisme et guerre.

Membre : France

Cette suggestion est proposée par un lecteur, du Pays de Romans – France, membre du club de lecture Troquez vos Irrésistibles et partenaire du Club Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.

Anohni. Hopelessness, CD, 2016.

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22 déc 2016

Le Billet de la semaine

Bonjour à vous toutes et à vous tous,

Avant toute chose, laissez-moi vous souhaiter, au nom de toute l’équipe des Irrésistibles, un très joyeux temps des Fêtes. Des vacances pour lire, voir des pièces de théâtre, des expositions, des films…
Sachez que je continue à lire toutes vos belles suggestions durant ce temps de réjouissances, car le Club des Irrésistibles est publié 52 semaines par année.

J’espère que les cinq titres retenus pour la 9e remise du prix des Irrésistibles vous plaisent… N’oubliez pas que ce sont vos coups de cœur que je compile tout au long de l’année. Personnellement, je suis très contente de vos choix, mais également que vous soyez, encore une fois, une centaine de membres du jury. Youpi !
Comme le dévoilement des livres à lire d’ici le 24 avril 2017 a été fait deux semaines plus tôt que par les années passées, tous les titres qui sont proposés depuis le 16 décembre sont comptabilisés pour l’année prochaine.

Les voici à nouveau, juste au cas où vous n’auriez pas lu l’envoi de la semaine dernière (l’ordre est aléatoire) :

La Femme qui fuit d’Anaïs Barbeau-Lavalette (Marchand de feuilles, 2015) ;

Trois jours et une vie de Pierre Lemaitre (Albin Michel, 2016) ;

L’Amie prodigieuse. 1, Enfance, adolescence d’Elena Ferrante (Gallimard, 2011, 2014)
(vous n’avez à lire que ce tome 1 et non le 2e, sauf si cela vous tente) ;

Le Mystère Henri Pick de David Foenkinos (Gallimard, 2016) ;

Inconnu à cette adresse de Kathrine Kressmann Taylor (Autrement, 1938, 1999).

Le Spectacle, pièce hybride et farfelue, est jouissive. Écrite, jouée et mise en scène par Sonia Cordeau, Simon Lacroix, Raphaëlle Lalande et Yves Morin, cette production du Projet Bocal réunit une bande de joyeux lurons qui, en plus de jouer, chantent et dansent fort joliment.
J’avais déjà beaucoup aimé, il y a deux ans, Oh Lord, également présentée à la Petite Licorne avec la même énergique et talentueuse équipe.
Cette fois, malgré quelques numéros un peu moins « punchés », on rit souvent dans ce Spectacle, alors qu’il est autant question du styromousse – attendez de voir le décor –, que de Marie-Antoinette, de Pierre Lebeau, de René Angélil, de Garou, en passant par un numéro sur la post-synchro (hilarant), ou sur un robot qui désire devenir comédien – mais qui n’a pas encore tout à fait le bagage nécessaire –, sur les « êtres hurnet »… réjouissant ou inquiétant pour notre société ? À vous de conclure…
Ce Spectacle nous démontre que même si on a peu de moyens, quand l’imagination est au rendez-vous, c’est incroyable ce que l’on arrive à faire ! Vous m’en donnerez des nouvelles !

Ma chronique théâtrale et muséale pour l’émission Culture à la carte fait relâche durant la période des Fêtes pour vous revenir en pleine forme à la mi-janvier. Merci de votre fidèle écoute !

Les Irrésistibles de Marie-Anne ont maintenant leur page Facebook. Venez voir !

https://www.facebook.com/LesIrresistiblesDeMarieAnne

En vous rendant sur la chaîne YouTube à l’émission Les Irrésistibles de Marie-Anne, vous pourrez entendre, à chaque semaine, mes commentaires et critiques de théâtre ou d’arts visuels.

Je vous souhaite de très belles découvertes et à la semaine prochaine,


Marie-Anne

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22 déc 2016

Toute l’histoire du monde : de la préhistoire à nos jours

Barreau, Jean-Claude et Guillaume Bigot

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Voici un livre qui permet de bien situer la géographie et les conflits actuels ainsi que les évolutions de différents pays tant religieuses, politiques que culturelles. Sans tenter de justifier le tout, ce livre nous aide à mieux comprendre les grands enjeux.
Résumé : « Il y a un siècle, ceux qui savaient lire savaient aussi se situer dans l’espace et dans le temps. Il n’en est plus ainsi. Les Français, et d’ailleurs tous les Occidentaux, sont devenus, pour la plupart, des hommes sans passé, des “immémorants”. Par un paradoxe ironique, on n’a jamais autant parlé du “devoir de mémoire” qu’en ces temps d’oubli, car il est bien connu que l’on insiste sur une qualité seulement quand elle est oubliée. Ajoutez à cela un mépris boursier du long terme et le culte de l’“immédiateté”, et vous comprendrez que notre modernité fabrique davantage de consommateurs-zappeurs interchangeables et de « fils de pub » que de citoyens responsables, désireux de comprendre et de construire.
Est-il possible de déchiffrer l’actualité sans références historiques, les événements les plus actuels s’enracinant toujours dans le long terme ? Comment situer par exemple les guerres d’Irak sans avoir entendu parler de la Mésopotamie ? Les images nous choquent sans nous concerner. On voit tout, tout de suite, en direct, mais on ne comprend rien.
D’où l’idée simple, ambitieuse et modeste à la fois, d’écrire un livre assez court qui soit un récit de l’histoire du monde, mais fermement chronologique pour tous les lecteurs qui souhaitent “s’y retrouver” et situer leur destin personnel dans la grande histoire collective, héroïque et tragique, absurde ou pleine de sens, de l’espèce humaine”. »

Membre : Ste-Dorothée

Barreau, Jean-Claude et Guillaume Bigot. Toute l’histoire du monde : de la préhistoire à nos jours, Éditions Fayard, 2005, 462 pages.

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22 déc 2016

Le Code Québec : les sept différences qui font de nous un peuple unique au monde

Léger, Jean-Marc, Jacques Nantel et Pierre Duhamel

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Quel plaisir de lire ce volume ! Qui sommes-nous, peuple québécois ? Toujours un bon prétexte pour faire la fête. Évidemment, notre joie de vivre nous invite à la consommation – 70% des gens aiment magasiner. Nous sommes heureux, joyeux, chaleureux, « patenteux » et travaillants.
Sur le plan des idées, on change souvent et rapidement. On est peut-être bipolaire ! Ces sondages captent notre attention et notre curiosité du début à la fin.
Bonne lecture !

Abonnée : Germaine-Guèvremont

Léger, Jean-Marc, Jacques Nantel et Pierre Duhamel. Le Code Québec : les sept différences qui font de nous un peuple unique au monde, Éditions de l’Homme, 2016, 248 pages.

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22 déc 2016

La Route

McCarthy, Cormac

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Écoutez le coup de cœur d’un membre du Club des Irrésistibles lu par Marie-Anne Poggi.

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McCarthy, Cormac. La Route, Éditions de l’Olivier, 2006, 2008, 244 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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22 déc 2016

La Vie rêvée de Rachel Waring

Benatar, Stephen

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Quand le destin frappe à sa porte sans prévenir, Rachel Waring sort ses plus beaux atours : le bon goût, l’idéal romantique, sans omettre l’art de la conversation à sens unique… Désormais, la vie ne sera que luxe, amour et volupté. Soit ! Ce n’est pas la folie des grandeurs qui fait peur à Rachel ! Mais son optimisme pathologique, ses fantasmes de plus en plus délirants et son penchant naturel pour les mélodies surannées transforment bientôt son rêve en fantastique drame burlesque !
Légèrement flippant, sinon absurde, irrésistiblement drôle, La Vie rêvée de Rachel Waring est le portrait étonnant d’une quinquagénaire désaxée sur le retour, un peu trop seule pour supporter les réalités de ce monde et pas assez lucide pour les comprendre. Certains préféreraient se noyer dans des abîmes de larmes tandis que d’autres se feraient la nique au prozac, Rachel, elle, a une ressource que peu de gens détiennent : une imagination sans bornes et une sincérité à toute épreuve. Après tout, Rachel n’est rien d’autre qu’une femme folle de joie.

Titre original : Wish Her Safe at Home

Membre : France

Cette suggestion est proposée par un lecteur, du Pays de Romans – France, membre du club de lecture Troquez vos Irrésistibles et partenaire du Club Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.

Benatar, Stephen. La Vie rêvée de Rachel Waring, Éditions Le Tripode, 1982, 2014, 360 pages.

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22 déc 2016

L’Homme inquiet

Mankell, Henning

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Excellent et dernier polar de la série Wallander. Bon suspens, intrigue bien menée jusqu’à la fin. Je l’ai trouvé plus intéressant que certains de ses autres romans.
Wallander, qui a 61 ans, est très préoccupé tout au long de son enquête (disparition du beau-père de sa fille et, par la suite, de sa femme) par ses pertes de mémoire et son vieillissement. Thème qui revient comme un leitmotiv tout au long du livre. Belle lecture…

Titre original : Den orolige mannen

Membre : Ville Mont-Royal

Mankell, Henning. L’Homme inquiet, Éditions du Seuil, 2009, 2010, 551 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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22 déc 2016

La Sœur de Judith

Tremblay, Lise

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La fin de « la Grande Noirceur » et « le début d’un temps nouveau ». La mince ligne qu’il nous manque. Du bonbon… La première messe ratée (volontairement), les premières classes mixtes, les premiers conjoints de fait, début des années 60, juste avant l’Expo 67, etc.
En résumé : que de doux et amusants souvenirs… notre Révolution tranquille. Vous adorerez !

Membre : Ste-Dorothée

Tremblay, Lise. La Sœur de Judith, Éditions du Boréal, 2007, 178 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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22 déc 2016

Les Primitives

Padam

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Sixième album pour Padam avec Les Primitives. La plume de Naber Mekdachi est toujours aussi efficace pour dresser les portraits à la fois ironiques et tendres de gens ordinaires (comme l’étonnante Nadine)… Certaines chansons sont touchantes (Je perds la tête), d’autres parlent d’amour et invitent à la danse comme sur Habibti où la voix grave et éraillée du chanteur et celle douce de la chanteuse pour les chœurs s’accordent à merveille.
Les multiples influences du groupe offrent une musique joyeuse et festive.

Membre : France

Cette suggestion est proposée par un lecteur, du Pays de Romans – France, membre du club de lecture Troquez vos Irrésistibles et partenaire du Club Les Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.

Padam. Les Primitives, CD, 2016.

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22 déc 2016

Depuis toujours, j’entendais la mer : roman-tombeau

Christensen, Andrée

depuis-toujours-christensen

Voici un résumé d’un livre magistral qui a demandé cinq ans d’écriture à son auteure.
C’est l’histoire d’Andréa qui écrit la vie de son cousin Thorvald Sørensen qui lui laissera, en héritage, son carnet de cendres pour en faire un livre. Sa cousine nous écrit sa vie particulière parsemée de gens qui meurent de façon mystérieuse et parfois non expliquée dont sa jumelle Freya, ses parents adoptifs…
Ce qu’il y a d’original, c’est que son père adoptif, embaumeur, montrera les techniques de l’embaumement à Thorvald, qui deviendra archéologue et ira en Égypte pour étudier les momies.
C’est un livre sur la mort comme si nous l’apprivoisions à travers le roman, comme si l’auteure la rendait magnifique malgré tout. La finale est spéciale et nous fait nous poser des questions. Un livre qui nous reste en tête durant quelques jours… Pour un premier roman, bravo !

Membre : Laval

Christensen, Andrée. Depuis toujours, j’entendais la mer : roman-tombeau, Éditions David, 2007, 296 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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22 déc 2016

Inconnu à cette adresse

Kressmann Taylor, Kathrine

Inconnue a cette adre grand format

Petit livre intéressant et troublant sur une correspondance entre Martin et Max, amis depuis quelques années à San Francisco.
Martin est retourné vivre en Allemagne avec sa famille. Là-bas il mène une vie bourgeoise.
Nous lisons leur correspondance qui se situe en 1932. Nous assistons aux débuts de l’influence de la politique d’Hitler sur la question juive.
Je vous laisse lire la fin… J’ai bien aimé ce livre !

Titre original : Address Unknown

Membre : St-Léonard

Kressmann Taylor, Kathrine. Inconnu à cette adresse, Éditions Autrement, 1938, 1999, 70 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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22 déc 2016

Le Mystère Henri Pick

Foenkinos, David

le-mystere

Avis. Si l’envie vous prenait de vous farcir Le Mystère Henri Pick, ne lisez pas ce billet, car en scrutant la mécanique de ce récit, je divulgâche son dénouement.
Récit assez bien mené. Virevolte-pages. Le lecteur est vrillé par l’idée d’aller jusqu’au bout pour connaître le fin mot de l’histoire.
La trame. Un mec, Gourvec, érige une bibliothèque de livres refusés par les éditeurs. Belle occasion pour l’auteur d’aller fouiller dans le magma littéraire : Brautigan, le premier manuscrit de La Recherche refusé par Gide, La Conjuration des imbéciles…
Il se trouve qu’une éditrice (Delphine) et son copain écrivain (Frédéric) ont eu vent de l’affaire et décident d’aller faire une petite visite de cette bibliothèque à Crozon, dans le Finistère, pour voir ce qu’il en retourne.
Ils y dénicheront des trucs farfelus comme La Masturbation et les Sushis.
Ils y découvriront surtout un petit chef-d’œuvre : Les Dernières Heures d’une histoire d’amour. Histoire d’un couple qui se délite (les gars n’ont pas le droit d’aimer) jumelée à la cruelle agonie de l’écrivain Pouchkine.
Histoire supposément écrite par un dénommé Henri Pick (défunt) qui a tenu une pizzeria à Crozon de nombreuses années. Le perspicace lecteur sait fort bien que le pizzaïolo ne peut pas être l’auteur de l’œuvre en question. Il va jouer avec le narrateur afin de découvrir la vérité.
Delphine et Frédéric ne mettront pas longtemps à retrouver la trace de Madeleine Pick, la veuve de l’écrivain refusé et, résumons à grands traits, à la convaincre de publier l’œuvre en question, laquelle fera un tabac… même si le pauvre Pick n’a écrit de toute sa vie que des listes d’épicerie.
Faisons naître un léger doute dans l’esprit du lecteur lambda et déposons une œuvre de Pouchkine dans le grenier de la famille Pick… Et si monsieur Pick en était vraiment l’auteur ?
L’annonce, dans une note en bas de page, de l’arrivée prochaine du chroniqueur à la retraite Rouche qui va faire la preuve que cette publication relève de la supercherie a tout pour intriguer le lecteur…
Résumons encore, le chroniqueur « découvrira » que le véritable auteur du roman est le bibliothécaire Gourvec, lequel s’était vu refusé moult romans par l’éditeur Julliard. Mais non, le lecteur futé n’est pas dupe, on en est qu’au trois quarts du roman… Il y a une grosse anguille sous le caillou…
Épilogue. On découvre que c’est Frédéric l’auteur du roman en question. Lui et son éditrice ont eux-mêmes placé le « chef-d’œuvre » dans la bibliothèque des manuscrits refusés qu’ils font semblant de découvrir en prenant soin d’en attribuer la paternité à quelqu’un qui est décédé. Coup monté par lui et sa belle pour mousser la vente d’un improbable livre.
Ça ne marche pas. L’incohérence règne. Il n’y a qu’à lire les extraits ci-dessous qui apparaissent au début du roman :
3e partie, chapitre 5 :
« Ils contemplèrent les lieux un long moment pour se familiariser avec l’idée que Pick avait rédigé son roman ici. Cela paraissait peu probable à Frédéric : “Ça n’a aucun charme, il fait chaud, c’est bruyant… tu l’imagines en train d’écrire ?” »
3e partie, chapitre 6 :
« Elle se mit à bombarder son fiancé de questions : “À ton avis, à quel moment écrivait-il ? Quel était son état d’esprit ? Pourquoi n’a-t-il jamais montré son livre ?” »
3e partie, chapitre 7 :
« Mais un détail paraissait incongru à Delphine : pourquoi y avait-il inscrit son nom ? À tout moment, quelqu’un pouvait le lire et faire le rapprochement. Il y avait une incohérence entre cette vie souterraine et le risque d’être ainsi repéré. »
L’écrivain et l’éditrice, lorsqu’ils sont seuls et qu’aucun témoin ne les observe, agissent et parlent « comme si » ils n’avaient pas fomenté la supercherie. Le perspicace lecteur est floué, obligé à la lecture de ces extraits de rejeter l’hypothèse qu’un de ces deux personnages soit l’auteur de l’opuscule.
Des petits « bloopers » comme en trouve souvent au cinéma ? Et la cohérence, bordel !

Membre : Rosemont

Foenkinos, David. Le Mystère Henri Pick, Éditions Gallimard, 2016, 285 pages.

Cette oeuvre a déjà été suggérée par le Club des Irrésistibles, lire ici.

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