Lambert Sauvé-Desnoyés tombe amoureux d’une inconnue, Dylan Davenport-Boisjoli, dans le métro. Histoire de leur vie, de leurs familles et de toutes les péripéties entourant leurs rencontres pour essayer de faire connaissance et connaître… le bonheur. Amusant.
Le Cocon
Le cocon est une Coop d’habitations où chacun vit avec l’oeil sur ses voisins.
André, qui veut toujours se suicider, entre dans leur existence. La vie de misère de chacun est mise en relief et fait réfléchir sur la signification du bonheur.
Bien écrit et surtout livre très positif.
Une histoire de tout, ou presque…
J’ai entrepris la lecture de ce livre parce que l’écrivain René-Daniel Dubois en a fait un éloge dithyrambique dans l’une de ses chroniques hebdomadaires à l’émission Bazzo.tv, à l’automne 2009. M. Dubois disait notamment qu’il fallait avoir lu ce livre. Il avait raison. Dans ses 600 pages, l’auteur nous présente une histoire de l’évolution de la science au cours des trois ou quatre derniers siècles, en insistant sur ceux qui en furent les acteurs et sur leurs tâtonnements, leurs querelles, leurs misères et leurs grandeurs, et surtout sur les découvertes qui ont changé notre connaissance du monde dans lequel nous vivons. Chimie, physique, biologie, astronomie, géologie, microbiologie, climatologie, génétique, tout y passe, du Big Bang à aujourd’hui, de fond des océans au sommet des montagnes, de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Les informations s’enchaînent à un rythme rapide, avec des statistiques souvent ahurissantes, le tout dans une langue claire, sans pédanterie, mais avec beaucoup d’humour, appuyé sur 40 pages de références.
Moi aussi, modestement, je dis qu’il faut lire ce livre qui s’est mérité le prix Aventis 2004 du meilleur livre de vulgarisation scientifique (États-Unis) et en Europe, le prix Descartes pour la communication scientifique.
Titre original : A Short History of Nearly Everything
La Mort d’Ivan Ilitch
Mais que lit Stephen Harper?, ou, s’il suit les conseils de Yann Martel, « Le chemin de croix de Stephen Harper ». Car s’il est vraiment inculte sur le plan de la littérature, il va souffrir le martyr s’il accepte de suivre les préceptes de cet hurluberlu de la culture haut de gamme, sinon par les titres proposés, du moins par les lettres qui les accompagnent. Quelle finesse de sa part.
Mais j’avoue humblement qu’en survolant la liste de Martel, j’ai lu quelques-uns des auteurs suggérés, mais presque aucune des oeuvres citées… alors je vais m’y mettre aussi. Quelle découverte !
Première station : Harper frappe son Waterloo (ou peut-être son chemin de Damas) au milieu de la Russie aride avec « La mort d’Ivan Illitch » de Léon Tolstoï (Livre de poche, 1886).
Quel roman ! Un peu plus d’une centaine de pages qui se lisent d’un trait. Cet homme à l’agonie m’a bouleversé, tellement chacun de nous (moi du moins) peut s’y identifier. Les questions sur le sens de la vie, de sa vie, qui viennent le tourmenter dans ses derniers jours, ses dernières heures… jusqu’à son dernier souffle, nous hantent longtemps après avoir fermé le livre.
Deuxième station : « La ferme des animaux/Animal Farm » de George Orwell (Gallimard, 1945).
Je ne regrette pas de l’avoir lu en ayant en tête le contexte de l’époque. Mais disons qu’après les deux premiers chapitres, il n’y a plus tellement de surprise pour un lecteur de 2010.
Prochaine station : « Le meurtre de Roger Ackroyd/The Murder of Roger Ackroyd » d’Agatha Christie (Hachette, 1916). Je vous en reparle un peu plus tard.
http://www.quelitstephenharper.ca
16 octobre 2009
Ivan Ilitch est un fonctionnaire qui aime son travail, lequel il fait consciencieusement. Ivan est marié, mais l’harmonie avec son épouse est de courte durée. Sa vie personnelle et son travail sont axés sur des conventions. Aussi, Ivan a des ambitions sociales et monétaires. Dans ce récit, Tolstoï traite de la vieillesse et de la mort avec sensibilité; il décortique les émotions avec le souci du détail. À travers Ivan Ilitch, Tolstoï montre le côté sombre de la vieillesse et décrit la libération ressentie à l’approche de la mort. J’ai été impressionnée par la valeur littéraire de cette œuvre.
Étreintes brisées
Étreintes brisées film de Pedro Almodóvar (Espagne, 2009) avec, entre autres, Penélope Cruz.
Ce n’est pas Volver (2005) : on ne peut pas taper dans le mille à tous les coups. Mais c’est du très bon Almodovar. Jeux d’acteurs (en passant, la Cruz, ce n’est pas demain la veille qu’elle sera laide !), mise en scène (il nous propose des jeux inédits), couleurs (le rose et l’orange ne vont pas ensemble… alors pourquoi avec ce réalisateur, ça marche ?), scénario (un film dans le film, dans le film)… en somme que du plaisir, que des plaisirs à savourer doucement, bien calé dans votre fauteuil (de préférence au Parallèle qui présente ce film en vostf). Cote: 8/10.
Titre original : Los Abrazos rotos
Un brillant avenir
J’ai beaucoup aimé ce roman qui avait gagné le prix Goncourt des lycéens en 2008.
Analyse très fine de l’évolution d’une relation entre une femme juive et sa belle-fille française.
On comprend aussi très bien pourquoi cette femme veut quitter Israël, malgré le confort familial, pour que son fils échappe à un embrigadement militaire.
11 déc 2009
Ce roman est comme un tableau impressionniste : des touches de couleur plus ou moins lumineuses, plus ou moins sombres. Il raconte la vie d’immigrants et d’enfants d’immigrants (centré sur une Roumaine qui quitte son pays pour fuir la folie de Ceausescu) qui doivent s’intégrer sans jamais complètement y parvenir, qui doivent fournir le double d’efforts pour obtenir moins de la moitié qu’obtiennent ceux qui les entourent. Le propos de ce roman se compare à celui du film « Amreeka » qui raconte les difficultés d’immigrants palestiniens à s’intégrer aux États-Unis. Dans les deux cas, les personnages ont envie de retourner chez eux malgré la terreur : au moins, c’est une terreur qu’ils connaissent bien. Paradoxe.
Une écriture labyrinthique, télescopée : on entre dans ce roman avec un drame vécu par cette Roumaine (Helen/Elena) en 2003 et au chapitre suivant, on la retrouve enfant en 1941. Et ça se poursuit comme ça en alternance, Elena (de 1941 à 1975) et Helen qui a changé de prénom (de 1988 à 2006). À lire.
374 pages, Prix Goncourt des lycéens
Membre : Montréal
19 juin 2009
Magnifique récit du rêve américain d’Elena, la Roumaine qui deviendra Helen, l’Américaine. Plongée dans un pays communiste sous l’emprise de Ceausescu où la liberté individuelle n’existe pas, combat sans relâche de cette femme pour s’offrir à elle, à son mari et surtout à son fils unique un « brillant avenir » aux États-Unis. Confrontation de deux femmes, de deux mondes entre elle et sa belle-fille française. Superbe.
29 mai 2009
C’est un livre sur l’exil pour un meilleur avenir mais l’attachement à sa terre natale n’est-il pas le pire des aimants et une démarche égoïste car les descendants devront pacifier avec cette recherche d’un brillant d’avenir ?
03 avr 2009
Quel plaisir de découvrir une nouvelle auteure aux multiples talents !
Un roman captivant. Un texte comme dans la vraie vie, de l’égoïsme, de la violence, de la jalousie mais aussi beaucoup de tendresse et beaucoup d’amour.
Le balancier qu’actionne Catherine Cusset trace, au fil des chapitres, le présent d’Helen et le passé d’Elena.
L’auteur recompose ainsi par touches successives le destin de cette petite fille roumaine, Elena devenue Helen, américaine.
Une vie riche et tourmentée qui nous permet d’entrer dans l’intimité de l’âme d’Helen une femme intelligente, volontaire mais aussi ombrageuse et susceptible.
Le roman s’ouvre sur un vieux couple qui ne peut plus communiquer. Par la suite, c’est Helen qui nous raconte sa vie durant les années 1941/2006.
Un livre brillant ! Une auteure à découvrir !
L’Esprit du Taï-Chi : sentir que les poissons sont contents
Voici un magnifique livre d’inspiration pour tous ceux qui aiment la BEAUTÉ, le CALME et le SILENCE. Le taï-chi est une discipline chinoise. Il comporte une série de mouvements qui, exécutés avec lenteur et douceur, contribuent à améliorer l’équilibre et la souplesse, en plus de fortifier le corps et d’améliorer la concentration et la vivacité d’esprit. Reconnu comme un moyen efficace pour atteindre l’harmonie du corps et de l’esprit, il s’agit à la fois d’une philosophie et d’un art de vivre.
On retrouve dans ce volume des photos et des calligraphies qui inspirent la contemplation et l’émerveillement, il nous transporte dans un voyage intérieur et extérieur porteur de transformation et de sérénité. À lire lentement…
Best Love Rosie
J’ai lu et conseille ce livre écrit par une auteure irlandaise.
Dans ce roman lumineux, l’auteure met en scène une femme généreuse, tourmentée et attachante qui fait sienne toutes les interrogations de l’écrivain; c’est un grand livre sur l’âge, la solitude, l’exil, le sentiment maternel et les chimères de l’amour.
Il me donne envie de lire ses autres ouvrages tels que « Chimères/My Dream of You » (Éditions 10/18, 2003, 2008), « On s’est déjà vu quelques part ? : les mémoires accidentels d’une femme de Dublin/Are You Somebody ? » (Éditions S. Wespieser, 1996, 2002).
Le Billet de la semaine
De la part de toute l’équipe du Club des Irrésistibles, un très Joyeux Noël à vous toutes et à vous tous…
Depuis la semaine dernière, le Club des Irrésistibles est enfin disponible sur le web. Nous vous invitons à participer en grand nombre, en vous inscrivant comme membre afin de pouvoir nous faire part directement ici, sur cette page, de vos coups de cœur. La procédure est simple.
Je viens de terminer la lecture du dernier Philip Roth Exit le fantôme/Exit Ghost (Gallimard, 2007, 2009).
Gros coup de cœur. L’auteur reprend pour la dernière fois le personnage de Nathan Zuckerman, son alter ego.
L’action se déroule en 2004, sous fond de réélection de George W. Bush.
Zuckerman, écrivain célèbre, âgé de 71 ans, vient de se faire opérer pour un cancer à la prostate et souffre d’incontinence. Depuis onze ans, il habite le Massachusetts, dans les Berkshires. Il écrit, ne voit à peu près personne, mais doit, pour se faire soigner, revenir à New York. Ce déplacement sera l’occasion pour lui de faire la rencontre de quelques personnes qui changeront sa vie durant un bref interlude :
Amy Bellette, une femme qu’il n’a vue qu’une fois, mais dont il se souvient encore 50 ans plus tard ;
Richard Kliman, un jeune journaliste ambitieux qui désire écrire une biographie sur E. I. Lonoff, grand écrivain tombé dans l’oubli et ami de Zuckerman ;
Jamie et Billy, un couple d’écrivains dans la trentaine.
Au-delà de l’histoire superbement racontée, il y a dans ce roman nombre de sujets à réflexion dont le vieillissement, la maladie, l’amour, l’amitié, les auteurs. Plusieurs sont d’ailleurs cités, dont Joseph Conrad, Hemingway, Thomas Hardy, T.S. Eliot, George Plimpton, etc. Avoir un peu de temps, je me mettrais à lire ou à relire plusieurs d’entre eux.
Cela ne m’étonnerait pas du tout que Philip Roth remporte, en 2010, le prix Nobel de littérature.
Bonne semaine et à vendredi prochain,
Marie-Anne
Cousine K
Récit d’un jeune Algérien, oublié de sa mère et habité par la mort de son père. Victime de l’indifférence de son entourage, il se tourne vers sa cousine. Cette cousine, capricieuse et sournoise, se moque de lui, le fait marcher alors que lui se plie à ses volontés. La conduite irréprochable de ce jeune Algérien, au début du roman, se transformera de manière surprenante. Une fin qui m’a coupé le souffle !
Une écriture imagée, de très belles descriptions, un style limpide, un rappel des traditions algériennes; bref, un roman que j’ai beaucoup aimé.
La Clé 56
Beaucoup de romanciers s’inspirent de faits réels pour écrire leurs oeuvres. L’on dit pourtant que la réalité dépasse souvent la fiction. Pour sensibiliser la population à ce qu’est la vie dans un hôpital psychiatrique, l’hôpital Louis-H. Lafontaine a mandaté un jeune vidéaste pour filmer des scènes du quotidien dans son établissement.
Trois vidéos sont maintenant en ligne à l’adresse : www.cle56.com. D’autres vidéos seront prochainement ajoutées.
Bon visionnement.
Le Maître de Pétersbourg
Mon deuxième livre est le fait du remarquable auteur sud-africain J. M. Coetzee, qui a écrit « Le maître de Pétersbourg » (orig. 1994, 269 pages), où l’on retrouve un F.M. Dostoïevski qui, en 1869, aurait été à la recherche de la vérité liée à la mort violente de son beau-fils. Récit fictif où Coetzee prête au dit beau-fils le destin d’un étudiant, Ivanov, qui avait été assassiné par le révolutionnaire Netchaïev. Occasion d’imaginer la confrontation de l’ex-révolutionnaire repentant, Dostoïevski, avec un révolutionnaire pour qui la cause justifie de passer aux actes les plus extrêmes. Occasion également d’imaginer un Dostoïevski à la sexualité fervente, non insensible à des pensées pédophiles. Bien qu’il ne soit pas sûr, à la lecture d’autres textes de Coetzee, qu’il ne s’agisse pas là d’un thème qui serait plutôt le fait de l’auteur sud-africain.
Dernier petit mot à propos de cet auteur russe, auquel il n’a peut-être étrangement jamais été fait référence à date dans les suggestions du Club des Irrésistibles, la courte salutation suivante de la part d’Henry Miller : « La nuit où pour la première fois je me suis assis pour lire Dostoïevski fut un événement des plus importants dans ma vie, plus important encore que pour mon premier amour. C’était la première fois qu’un acte délibéré et conscient avait signification pour moi; toute la face du monde en fut transformée. Ma vie cessa un instant, j’en suis certain. C’était ma première plongée dans l’âme d’un homme, ou devrais-je dire plus simplement que Dostoïevski fut le premier être à se révéler à moi ! Peut-être étais-je déjà un peu « craqué » avant, sans le savoir, mais à partir du moment où je m’immergeai dans « that I dipped into » Dostoïevski, je le fus irrévocablement. Le monde de la vie quotidienne ne m’intéressa plus.
Un été à Baden-Baden
Dostoïevski : personnage de roman, auteur oublié !
Retrouver Dostoïevski en tant que personnage de roman, c’est le plaisir qui m’a été donné récemment par la lecture de deux livres. Tout d’abord de Leonid Tsypkin, « Un été à Baden-Baden » (2003; russe 1881; 217 pages), où s’entremêlent de fine façon le vécu années 1860 d’un Dostoïevski habité par la fièvre du jeu, avec le temps du pèlerinage littéraire années 1970 de Leonid Tsypkin sur les traces de son auteur-personnage. Un Tsypkin, médecin juif harcelé par le régime soviétique, qui cherche à comprendre l’antisémitisme d’un Dostoïevski qui ne cesse pourtant de le fasciner.
Si on veut comprendre l’égoïsme effréné dont le personnage Dostoïevski fait montre vis-à-vis de sa conjointe dans le livre de Tsypkin, on peut aller lire le fascinant « Journal : les carnets intimes de la femme de Dostoïevski » d’Anna Grigorievna Dostoïevskïa (Éditions Stock 1978, 275 pages), dont l’original de 1867, écrit suivant un code secret, n’a été décrypté qu’en 1960. Journal qui, à n’en pas douter, a servi de base au livre de Tsypkin.
Quinze ans après
Alexandre voudrait reprendre avec Fanfan qu’il a connue il y a quinze ans. C’est l’histoire du retour de leur amour avec toutes les péripéties qui l’entourent. La première partie du livre m’a déçue. J’ai trouvé ça long, l’histoire tourne en rond et c’est un rappel de Fanfan, acte 1 ! Ensuite j’ai bien reconnu Alexandre Jardin, ses idées abracadabrantes, ses sujets animés, ses amours farfelus et son humour fin. Livre divertissant.
Le Jeu de l’Ange
Je ne sais quels mots choisir pour décrire ce roman. Amour, amitié, misère, étrange, suspense, envoûtant. Mais du diable si j’ai aimé. Les personnages sont complexes, l’intrigue est menée rondement. Pleine de rebondissements, elle suscite aussi plein de questionnements. Et de hâte d’en savoir ou d’en comprendre davantage. Bref, je le recommande au Club des Irrésistibles et je crois que si mes confrères et consœurs s’y mettent, il pourrait bien figurer parmi les cinq finalistes de 2011.
9 oct 2009
David Martin a 17 ans, il rêve d’écrire et de pouvoir y gagner sa vie, malgré l’opposition de son père. On raconte les péripéties, les déboires, les écrits imposés, le milieu journalistique et littéraire, les bibliothèques qui ont des âmes, les meurtres, les maisons hantées, ses amours. On retrouve souvent les mêmes personnages que dans son livre précédent, mais le livre m’a paru de plus en plus comme un roman policier en perdant le sens de la valeur de l’écriture. Vous m’en reparlerez.
Les Porteurs de glace
Nico et Lou Desbrogé cachent un drame familial au monde extérieur : leur fille adoptive a quitté la maison. Puisqu’elle est majeure, ils ne l’ont pas fait rechercher, mais son absence accentue l’incompréhension et le silence qui depuis longtemps brisent leur couple. Psychanalyste, Nico vient d’obtenir la direction d’un hôpital où il se heurte bientôt à de graves conflits sociaux. Il s’attache alors à une jeune stagiaire, Eva, et s’octroie une escapade avec elle. Mais à l’aube, malgré son acharnement à ne rien laisser paraître, il l’abandonne et part au hasard en voiture. Après avoir tenté de joindre Lou par téléphone, il perd le contrôle de son véhicule… Étrange mais à lire… sans plus.
Tire original : Ijsdragers
La Dernière femme
Voici mon plus récent coup de coeur :
« Les quelques femmes que je rassemble ici n’ont eu, pour l’essentiel, qu’une existence imaginaire dans ma vie. »
C’est à travers une dizaine de femmes que l’auteur tente de se raconter, à sa façon, avec l’autre sexe.
Louise de Vilmorin, alias Marilyn Malraux
Laure, l’égérie de Georges Bataille
Nancy Cunard, la muse cruelle d’Aragon
Louise Brooks, la vamp du cinéma muet
Marie Bonaparte, l’Altesse royale qui sauva la vie de Freud
Françoise Dorléac, qui mourut à l’âge de James Dean
Zelda Fitzgerald, l’amour fou et l’épouse folle de Francis Scott
Françoise Sagan, la romancière oubliée de son vivant
Une inconnue, dite « la dernière femme ».
Petit miracle et autres essais
Les réflexions, d’une grande profondeur, de cette auteure biologiste, tant sur la vie que sur la politique américaine démontrent toute sa sensibilité et sa tendresse. Je n’ai pas lu le roman d’un trait, trop de pistes de réflexion, mais qui rejoignent tellement ma philosophie et ma façon de voir les choses.
Titre original : Small Wonder
Apocalypse
La série de TV5, Apocalypse, qui raconte la Seconde Guerre mondiale à travers le regard de ceux qui l’ont vécue (soldats sur les champs de bataille ou civils en fuite ainsi que les chefs impliqués) sera rediffusée du 28 au 30 décembre à 21 heures. Ne manquez pas ce documentaire exceptionnel constitué exclusivement d’images d’archives. Bouleversant.
Réalisation : Isabelle Clarke
Le Complot contre l’Amérique/The Plot Against America, roman d’uchronie de Philip Roth (Gallimard, 2004, 2006) et Suite française d’Irène Némirovsky (Denoël, 2004, prix Renaudot 2004) contribuent comme Apocalypse au devoir de mémoire et de réflexions à transmettre à nos enfants.